Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
3.
« Or, nous ne voulons pas, mes frères, que vous ignoriez ce que vous devez savoir , touchant ceux qui dorment du sommeil de la mort, afin que vous ne vous attristiez pas, comme font les autres hommes qui n'ont point d'espérance (12) ».
Les deux plus grandes causes des troubles de leurs pensées, c'étaient la pauvreté, et un chagrin porté au découragement, raisons (212) de trouble aussi pour le reste des hommes. Voyez comment s'y prend l'apôtre, pour guérir ces blessures. La pauvreté leur venait de ce qu'on leur avait enlevé leurs biens; or, s'il donne à ceux qui se sont vu ravir leurs biens à cause du Christ, le conseil de gagner leur vie par le travail, à plus forte raison le donne-t-il aux autres hommes. On leur avait enlevé leurs biens ; c'est ce qui résulte de ces paroles : « Vous êtes devenus les imitateurs des Eglises de Dieu, qui ont embrassé la foi de Jésus-Christ, dans la Judée ». (I Thess. II, 14.) Comment cela? c'est qu'en écrivant à ces Eglises, il leur disait : « Vous avez vu avec joie tous vos biens pillés ». (Hébr. X, 14.) Maintenant, dans le passage qui nous occupe, il parle de la résurrection. Quoi donc? n'avait-il pas déjà discouru avec eux sur ce sujet? sans doute; mais il insinue ici un autre mystère. Quel est-il ? C'est que « nous, qui sommes vivants et qui sommes réservés, » dit-il, « pour l'avènement du Seigneur, nous ne préviendrons point ceux qui sont dans le sommeil de la mort (14) ». La résurrection suffit pour consoler celui que tourmente la douleur; il suffit aussi de ce qu'il dit en ce moment pour confirmer la foi en la résurrection. Reprenons donc, et disons comme lui : « Or, nous ne voulons pas, mes frères, que vous ignoriez ce que vous devez savoir, touchant ceux qui dorment du sommeil de la mort, afin que vous ne vous attristiez pas, comme font les autres hommes, qui n'ont point d'espérance ». Voyez ici quelle douceur de langage; il ne leur dit pas : Etes-vous assez privés de raison, comme aux Galates (Galat. III, 3), assez insensés, vous, qui connaissez la résurrection, pour succomber à la douleur comme les incrédules? Il leur dit, avec une parfaite douceur : « Je ne veux pas » ; montrant d'ailleurs qu'il respecte leur vertu. Et il ne dit pas, touchant ceux qui sont morts, mais, dès ses premières paroles, il pose le fondement de la consolation.
Se frapper la poitrine, au trépas de ceux qui ne sont plus, ce n'est pas là, assurément, une conduite digne de ceux qui espèrent; sans doute l'âme qui ne sait rien de la résurrection, qui prend, cette mort pour une mort, a raison de guérir, de se lamenter sur ceux qui ont péri, de se livrer à une insupportable douleur ; mais toi qui attends la résurrection, pourquoi te lamentes-tu ? Le deuil ne convient qu'à ceux qui n'ont pas d'espérance. Ecoutez, ô femmes; vous toutes qui aimez les gémissements, vous toutes qui vous livrez au deuil outre mesure, vous faites ce que font les gentils. Si le deuil, au moment du départ de ceux qui ne sont plus, est le propre des gentils, que dirons-nous de ceux qui se frappent la poitrine, qui se déchirent les joues? Quel nom leur donner, répondez-moi ?
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
3.
12. Wir wollen euch aber, Brüder, nicht in Unwissenheit lassen über die Entschlafenen, damit ihr nicht betrübt seid wie die Übrigen, die keine Hoffnung haben.
Zwei Dinge waren es vornehmlich, welche sie, wie andere Sterbliche eben auch, besonders drückten, Armuth und Kummer.
Beachtet nun, wie er sie von diesen Leiden zu befreien sucht! Ihre Armuth rührte davon her, daß sie ihrer Güter beraubt worden waren. Zur Abhilfe gegen dieses Übel S. 634 schreibt er vor: Arbeiten und sich selbst Ernähren. Wenn er nun Dieses schon von Denjenigen verlangt, die um Christi willen ihrer Güter beraubt worden waren, so gilt diese Forderung wohl auch allen Andern. Daß sie aber ihrer Güter beraubt wurden, geht daraus hervor, daß er sagt: „Ihr seid Nachahmer der Gemeinden in Judäa geworden!“1 denn an diese schreibt er: „Ihr habt mit Freuden den Raub eurer Güter ertragen.“2
Als zweites Heilmittel gegen die bezeichneten Übel nennt der Apostel den Glauben an die Auferstehung. Warum handelt er aber ausführlich bei dieser Gelegenheit von der Auferstehung? Hat er sie darüber noch nicht unterrichtet? Das hat er allerdings; allein der Apostel deutet II. dabei noch auf ein anderes Geheimniß hin. Und was ist das für ein Geheimniß? Der Apostel sagt es:
14. Daß wir, die wir (dann noch) leben und übrig bleiben bis zur Ankunft des Herrn, Denen, die entschlafen sind, nicht zuvorkommen werden.
Die Lehre von der Auferstehung ist nun gewiß unleugbar eine reiche Quelle des Trostes für die Traurigen. Zugleich aber ist das, was der hl. Paulus hier gesagt hat, sehr geeignet, unsern Glauben an die Auferstehung zu befestigen. Wir wollen nun zunächst den ersteren Punkt ins Auge fassen, von dem ja auch der Apostel zuerst spricht, indem er sagt:
„Wir wollen euch aber, Brüder, nicht in Unwissenheit lassen über die Entschlafenen, damit ihr nicht betrübt seid, wie die Übri- S. 635 gen, die keine Hoffnung haben.“ Beachtet, wie rücksichtsvoll der Apostel auch hier wieder mit ihnen umgeht! Er sagt nicht, wie zu den Korinthiern: „So thöricht seid ihr, so unverständig!“3 Ihr glaubt an die Auferstehung und seid doch betrübt, wie die Ungläubigen? Ganz milde und schonungsvoll spricht er mit Rücksicht auf ihre sonstigen trefflichen Eigenschaften: „Wir wollen euch nicht in Unwissenheit lassen.“ Er sagt auch nicht: „In Beziehung auf die Gestorbenen,“ sondern „der Entschlafenen“, um schon gleich von vornherein den Grund anzudeuten, worauf seine Tröstung sich stützt.
„Daß ihr euch nicht betrübet, wie die Übrigen, die keine Hoffnung haben.“ Sich über die Todten zu grämen, steht also Denjenigen zu, die keine Hoffnung haben. Jawohl, wer Nichts von der Auferstehung weiß, sondern das Ende des irdischen Lebens für das Aufhören des Menschen hält, der jammert, klagt und grämt sich über die Todten als solche, welche unwiederbringlich verloren sind. Du aber, der du an die Auferstehung glaubst, worüber grämst du dich? Solcher Gram ist also nur begründet bei Denen, welche keine Hoffnung haben.
Höret es, ihr Frauen, die ihr so gerne wehklagt und so leicht in ein unerträgliches Jammern ausbrechet! Euer Benehmen ist ja ein ganz heidnisches! Wenn schon der Gram über die Abgeschiedenen heidnisch ist, für wen ziemt es sich, die Brust zu zerschlagen und das Antlitz zu zerfleischen?