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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
6.
Voulez-vous un autre exemple ?
Vous connaissez suffisamment l'histoire de Pharaon, de ce roi des. Egyptiens: vous connaissez la punition qu'il a subie, ses chars, ses chevaux, son armée entière, précipités avec lui au fond de la mer Rouge. Vous faut-il encore d'autres preuves? car ce Pharaon était peut-être un impie ; je me trompe, il ne faut pas dire, peut-être; c'était réellement un impie. Eh bien, vous faut-il des exemples, pris de ceux qui croyaient en Dieu, qui s'attachaient à Dieu, mais qui ne pratiquaient pas la vertu ? Voulez-vous les voir punis? écoutez Paul : « Ne commettons point de fornication, comme quelques- uns d'entre eux commirent ce crime pour lequel vingt-trois mille furent frappés de mort en un seul jour; ne murmurons point comme murmurèrent quelques-uns d'entre eux qui furent frappés de mort par l'exterminateur; ne tentons point le Christ, comme le tentèrent quelques-uns d'entre eux qui furent tués par les serpents ». (I Cor. X, 8-40.) Si la fornication, si les murmures ont produit un tel effet, quel traitement ne nous attireront pas nos crimes ? que si Dieu ne réclame pas tout de suite la vengeance, n'en soyez pas surpris. Les hommes (224) d'autrefois ne connaissaient pas l'enfer, aussi étaient-ils frappés de châtiments soudains; mais vous, qui, quelles que soient vos fautes, n'êtes pas punis, vous les expierez toutes là-bas. Eh quoi ! Dieu a puni ceux qui, auprès de nous, n'étaient que des enfants, pour de moindres péchés, de tels supplices, et il nous épargnera? Ce discours ne peut se soutenir. Quand nos fautes égaleraient seulement les leurs, nous mériterions un plus rigoureux châtiment. Pourquoi? parce que nous avons reçu la grâce avec plus d'abondance. Et maintenant que nous sommes plus souvent et plus gravement coupables, à quelle vengeance ne devons-nous pas nous attendre? Ces anciens hommes, (n'allez pas croire que je sois surpris de leur supplice, que je veuille les absoudre, loin de moi cette pensée; quand Dieu punit, celui qui condamne le jugement de Dieu exprime une pensée qui lui vient du démon; donc je ne fais pas l'éloge des anciens hommes, je ne prétends pas les absoudre, je ne fais que montrer notre perversité), eh bien donc, ces hommes d'autrefois, s'ils murmuraient, c'est qu'ils arrivaient dans un désert; mais nous, nous avons une patrie, et c'est à l'abri de nos maisons que nous proférons des murmures; ces hommes d'autrefois encore, ils se livraient à la fornication, mais ils sortaient de l'Egypte, du sein d'un peuple corrompu, et c'est à peine s'ils étaient initiés à la loi; mais nous, qui avons reçu de n os pères des enseignements pour nous sauver, nous méritons un châtiment plus rigoureux.
Vous faut-il encore d'autres exemples de punition? Les châtiments soufferts dans la Palestine, les famines, les pestes, les guerres, les captivités; captivité sous les Babyloniens, captivité sous les Assyriens; les maux soufferts de la part, et des Macédoniens, et d'Adrien, et de Vespasien. Je veux, mon cher auditeur, vous raconter une histoire, mais ne faites pas un mouvement en arrière; ou plutôt, non , je vous dirai autre chose d'abord. Il y avait une fois une famine, dit l'Ecriture, et le roi se promenait sur le rempart : une femme s'approche de lui et lui dit : « Roi, voilà une femme qui m'a dit : Donnez votre fils, que nous le fassions cuire aujourd'hui et que nous le mangions; et demain, ce sera le mien ; et nous l'avons cuit, et nous l'avons mangé » (IV Rois, VI, 26, 29); celle-ci n'a pas encore donné le sien. Quoi de plus affreux que ce malheur? Dans un autre endroit le Prophète dit : « Les mains des femmes miséricordieuses ont fait cuire leurs enfants ». (Jérém. IV, 10.) Telle fut la punition des Juifs, et nous, n'en subirons-nous pas une bien plus terrible encore?
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
6.
Soll ich noch einen andern Beweis anführen? Sicherlich hast du schon von dem ägyptischen König Pharao gehört, und weißt also, welche Strafe ihn getroffen hat, wie er mit Rossen und Wagen und seinem ganzen Kriegsheere im rothen Meere begraben ward. Soll ich noch andere anführen? Denn Pharao war vielleicht, ja nicht vielleicht, sondern wirklich ungläubig. Willst du nun aber auch Beispiele von Solchen sehen, die gläubig waren und sich zu Gott bekannten, aber kein rechtschaffenes Leben führten, und deßhalb von Gott gestraft wurden? So vernimm denn die Worte des heiligen Paulus: „Lasset uns nicht Unzucht treiben, wie Einige gethan haben, und, an einem Tage dreiundzwanzig tausend zu Grunde gingen! Lasset uns nicht murren, wie Einige gemurrt haben und durch den Würgengel umkamen! Lasset uns Christum nicht versuchen, wie Einige Gott versucht haben und durch Schlangen umkamen.“1 Wenn aber Unzucht und Murren schon solche Strafe nach sich zog, was wird unser warten? S. 671 Wundere dich aber nicht, wenn Gott jetzt die Strafe nicht dem Vergehen auf dem Fuße nachfolgen läßt! Jene nämlich wußten Nichts von der Hölle, und darum trat die Strafe immer sogleich ein. Bei dir ist es anders; wenn du auf Erden straflos bleibst, so mußt du im Jenseits Alles büßen. Denn wenn Gott Jene, die doch unverständiger waren und nicht so arg gefrevelt hatten, so hart gestraft hat, wird er unser schonen? Das zu glauben wäre nicht vernünftig. Denn wenn wir auch dieselben Sünden begehen, wie Jene, so verdienen wir doch größere Strafe wie sie, weil wir größere Gnaden empfangen haben; und wenn wir gar noch mehr und noch größere Sünden begehen, als Jene, was folgt daraus?
Allerdings haben Jene — (das sage ich aber nicht, als wollte ich sie in Schutz nehmen oder sie entschuldigen; das sei ferne; Denn wenn einmal Gott straft, so kann doch nur ein Mensch mit einem ganz teuflischen Herzen ein anderes Urtheil fällen; nicht also, um sie zu loben oder zu entschuldigen, sage ich Das, sondern um unsere Bosheit und schwere Verschuldung darzuthun) — allerdings also haben Jene gegen Gott gemurrt, aber sie mußten auch in die Wüste ziehen; wir aber murren, obwohl wir unser Vaterland und unsere Wohnungen nicht zu verlassen brauchen. Allerdings haben Jene Unzucht getrieben, aber sie hatten das göttliche Gebot der Keuschheit noch nicht lange gehört, und waren eben erst aus dem Lande der sittenlosen Ägypter gekommen. Wir aber sind längst im Besitze der Heilslehren und haben sie schon von unsern Vorfahren überkommen, und darum wird auch unsere Strafe größer sein. Soll ich dir noch weiter sagen, was die Juden sonst noch Alles in Palästina zu erdulden hatten, Hunger, Pest, Krieg, Gefangenschaft in Babylonien und Assyrien? Was sie unter den Mazedoniern zu leiden hatten und unter Hadrian und Vespasian? Ich will dir, mein Lieber, Etwas erzählen, aber eile mir nicht davon! Doch, ich will vor diesem noch etwas Anderes sagen. Es war einmal, wie in der heiligen S. 672 Schrift steht, eine Hungersnoth; und als der König auf der Stadtmauer hin und her wandelte, da trat eine Frau vor ihn und sprach: „König, ein Weib hat zu mir gesagt: Heute wollen wir dein Kind schlachten und essen, und morgen das meinige! Wir haben es so gemacht und jetzt gibt sie ihr Kind nicht her!“2 Gibt es wohl ein größeres Elend als dieses? Und an einer andern Stelle sagt der Prophet: „Frauen, sonst zum Erbarmen geneigt, kochten mit eigenen Händen ihre Kinder.“3 So ist es den Juden ergangen, und uns soll es besser gehen?