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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam i ad Thessalonicenses homiliae 1-11

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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens

2.

Ecoutez ce que dit Paul : « Vous savez bien vous-mêmes que le jour du Seigneur doit venir « comme un voleur de nuit». Ce qui ne s'applique pas seulement à la fin commune, mais à la fin particulière de chacun de nous; car celle-ci se comporte comme l'autre; ces deux fins se ressemblent, c'est la même famille. Ce que l'une fait en bloc, l'autre le fait en détail; le temps de la consommation a, pour point de départ, Adam; la fin de la vie de chacun de nous est une image de la consommation; on peut l'appeler aussi une consommation, sans craindre de se tromper. Chaque jour, des milliers et des milliers de mourants, lesquels doivent, tous sans exception, attendre le grand jour, et, avant ce jour-là, nul ne ressuscitera; la consommation particulière n'est-elle pas une partie de la grande consommation? Maintenant, pourquoi l'heure est-elle un secret? pourquoi ce jour doit-il venir comme un voleur de nuit? Je vais vous dire l'opinion qui me paraît sage. Personne ne consacrerait à la vertu sa vie tout entière, si on le connaissait bien ce jour, s'il n'était pas caché; si l'on savait quand il doit venir, on commettrait mille crimes, avant de recourir au baptême et de s'apprêter au départ. Voyez, en effet, ce qui se passe maintenant : malgré l'incertitude qui épouvante toutes les âmes, tous les hommes consacrent d'abord leur vie à la corruption, ils attendent qu'ils n'aient plus qu'un souffle de vie, pour se tremper dans les eaux du baptême; s'ils étaient tout à fait rassurés, qui s'occuperait donc de vertu? Malgré la crainte qui les presse, un grand nombre sont partis pour l'autre vie sans avoir reçu la lumière et la grâce du baptême; cette crainte même n'a pas appris aux vivants à s'inquiéter de ce qui plaît à Dieu; supposez que cette crainte leur eût été enlevée, qui donc aurait encore gardé quelque mesure? Qui donc aurait encore pratiqué la justice? Personne. Seconde raison : il eu est que retient l'épouvante de la mort, le désir de vivre; si chacun savait que la mort ne doit venir que demain, on ne se refuserait rien, on oserait tout jusqu'à ce dernier jour, on égorgerait ceux qu'on voudrait, on commettrait crimes sur crimes pour se venger de ses ennemis.

Le scélérat qui n'a plus l'espoir de prolonger sa vie ici-bas, n'a plus de respect, même pour celui qui porte la pourpre. Supposez-le convaincu qu'il faut absolument partir, il se vengera de son ennemi, il assouvira sa fureur avant de recevoir la mort.

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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

2.

2. Ihr wisset selbst sehr wohl, daß der Tag des Herrn kommen wird wie ein Dieb in der Nacht.

Das bezieht sich nicht bloß auf das allgemeine Weltende, sondern auch auf das Lebensende eines jeden Einzelnen. Denn beide Dinge, das Lebensende des einzelnen Menschen und das Ende der Welt sind einander sehr ähnlich und verwandt. Was dort an der ganzen Menschheit geschieht, findet hier am Einzelnen statt. Die Zeit des Weltendes begann eigentlich schon mit Adam, und die Zeit und der Tod eines Jeden von uns ist eigentlich nur ein Bild von dem Ende der Welt, und man würde nicht fehlen, würde man den Tod eines Einzelnen auch Weltende nennen, nämlich für den Betreffenden. Denn wenn Unzählige an jedem Tage sterben, und Alle auf den jüngsten Tag warten müssen und Keiner vor ihm auferstehen kann, kommt dann nicht Alles auf diesen Tag an? Wollt ihr aber wissen, warum derselbe verborgen ist, und warum er kommen wird wie ein Dieb in der Nacht, so will ich euch darüber meine Ansicht kundthun.

Wenn dieser Tag nicht verborgen, sondern bekannt wäre, so würde Niemand sein Leben lang unentwegt den Pfad der Tugend wandeln, sondern wenn man seinen Todestag wüßte, würde man zuerst alles mögliche Böse verüben und dann unmittelbar vor dem Eintritte des Todes sich taufen lassen. Wenn nun aber jetzt schon, wo doch die Furcht vor der Ungewißheit des Todes auf Viele einen gewaltigen Eindruck macht, gar Manche erst vor dem letzten Athemzüge sich taufen lassen, nachdem sie ihr ganzes Leben in Sünden und Lastern zugebracht, wer würde sich noch um Tugend kümmern, wenn man den Augenblick des Todes ganz sicher vorauswüßte? Sterben S. 681 jetzt schon, wo doch die Furcht vor der Ungewißheit des Todes jeden Menschen schrecken muß, Viele ohne die heilige Taufe, und hat nicht einmal diese Furcht sie zu einem gottgefälligen Leben zu bestimmen vermocht, wer würde fürderhin tugendhaft und gerecht leben, wenn auch diese Furcht noch beseitigt wäre? Niemand.

Andrerseits ist es diese Furcht, verbunden mit der Liebe zum Leben, welche Viele noch im Zaume hält. Denn wenn Mancher wüßte, daß er morgen ganz gewiß sterben müßte, so würde er sich heute keinerlei Beschränkung auferlegen, würde z. B. aus Rachsucht alle seine Feinde tödten, kurz, alle möglichen Unthaten begehen. II. Denn ein ruchloser Mensch, hat er einmal die Hoffnung auf längeres Leben aufgegeben, achtet auch nicht mehr des Königs im Purpurgewande. Hat er erst einmal die volle Gewißheit, daß er unbedingt sterben muß, dann ist es ihm nur um Sättigung seiner Rachgier zu thun, er mordet zuerst seine Feinde hin und läßt dann den Tod herankommen.

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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

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