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Works John Chrysostom (344-407)

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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens

8.

Ainsi Dieu ne nous a pas appelés pour nous perdre, mais pour nous sauver. C'est là sa volonté. Qui le prouve? Il a livré son Fils pour nous, dit l'apôtre; Dieu désire à tel point notre salut, qu'il a livré son Fils, et il ne l'a pas simplement livré, mais pour qu'on le mît à mort. Voilà les considérations qui enfantent l'espérance. Ne désespère donc pas, ô homme, en présence de ce Dieu qui, pour toi, n'a pas même épargné son Fils ne te laisse pas abattre dans les maux de la vie présente. Celui qui a livré son Fils unique, afin de te sauver, afin de l’affranchir de la géhenne, que pourra-t-il épargner pont assurer ton salut? Il faut donc n'avoir que de bonnes espérances. Si nous allions, sur la terre, comparaître devant un juge que son amour pour nous aurait porté à égorger son fils, nous serions sans crainte. Ayons donc de bonnes et de grandes espérances; nous tenons le principal, si nous avons la foi. Nous avons un exemple, une preuve : livrons-nous donc à l'amour; ce serait le comble du délire de ne pas aimer celui qui se montre ainsi disposé pour nous.

« Afin que, soit que nous veillions, soit que nous dormions, nous vivions ensemble avec Lui. C'est pourquoi consolez-vous mutuellement, et édifiez-vous les uns les autres, comme vous le faites (11) ». Plus haut, l'apôtre a parlé (6) de veiller, de dormir. Mais, quand il disait ne « dormons » donc point, il n'entendait point dormir de la même manière qu'ici, soit que nous dormions. Il s'agit, ici, du sommeil de la mort; il s'agissait plus haut de l'incurie des vivants. Voici donc ce que l'apôtre veut montrer : que les dangers ne sont pas à craindre, que, même après notre mort, nous vivrons. Ne désespérez pas, ne dites pas que vous êtes en danger; vous avez une preuve certaine, invincible; s'il né brûlait pas d'un amour ardent pour nous, il ne nous aurait pas donné son Fils. De telle sorte que, même après votre mort, vous vivrez; car lui-même a subi la mort. Donc soit que nous mourions, soit que nous vivions, nous vivrons avec lui. Il m'est égal de mourir ou de vivre; il n'y a rien là dont je me soucie, peu m'importe que je vive, que je meure :.car, avec lui, nous vivrons.

Donc que toutes nos actions soient faites en considération de cette vie, ayons toujours les (231) yeux fixés sur cette vie à venir, quoi que nous fassions. Le péché n'est rien que ténèbres, ô mon cher auditeur, c'est la mort, c'est la nuit qui ne nous laisse rien voir de ce qu'il faut voir, rien faire de ce qu'il faut faire. Cadavres hideux, cadavres infects, voilà les âmes corrompues remplies de toute espèce de souillures; les yeux fermés, la bouche comprimée, immobiles sur la couche où le vice les étend. Image défectueuse, combien l'état de ces âmes est plus sinistre ! Nos morts, pour le bien comme pour le mal, sont morts ; ces âmes, insensibles pour la vertu, sont vivantes pour la perversité. Frappez un mort, il ne sent rien, il ne se venge pas; voilà un morceau de bois sec, telle est l'âme, sèche aussi, réellement desséchée, qui a perdu la vie; chaque jour elle reçoit d'innombrables blessures, elle ne sent rien, elle n'éprouve rien, elle ne souffre de rien, quoi qu'on lui fasse. Cet état peut se comparer à la folie furieuse, à l'ivresse, au délire. Voilà ce qu'est le péché, sa condition est bien plus déplorable que tout ce qu'il faut déplorer. On ne peut en vouloir au malheureux qui a perdu sa raison, tous l'excusent : son mal n'est pas l'effet de sa volonté, la nature seule a tout fait; mais l'homme qui vit dans la perversité, quelle excuse pourra-t-il alléguer? D'où vient donc la perversité ? D'où vient le si grand nombre des pervers? D'où ils viennent; vous me le demandez? eh bien, répondez-moi, vous, d'où viennent les maladies ? d'où viennent les transports ? d'où viennent les sommeils pesants? n'est-ce pas de notre incurie, de notre négligence? Si les maladies du corps accusent, dès l'origine, notre volonté, à bien plus forte raison faut-il le dire des maladies volontaires. D'où vient l'ivresse ? n'estce pas de l'intempérance? les transports, n'est-ce pas d'un excès de fièvre? et la fièvre maintenant, n'est-ce pas de la surabondance des éléments qui débordent en nous? mais cette surabondance des éléments qui sont en nous, d'où vient-elle, sinon de notre négligence ? Soit par défaut, soit par excès, nous dérangeons l'équilibre de nos humeurs, et voilà comment nous allumons ce feu qui nous brûle. Et maintenant si, après avoir allumé la flamme, nous restons longtemps sans y faire attention, nous construisons en nous, contre nous, un bûcher qu'il nous est impossible d'éteindre. Voilà comment se produit la perversité ; quand nous ne lui opposons pas d'entraves au début, quand nous ne l'extirpons pas dès l'origine, il nous est impossible de l'anéantir ensuite, c'est un triomphe au-dessus de nos forces.

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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

8.

IV. Demnach hat Gott uns nicht berufen, um uns zu verdammen, sondern um uns selig zu machen. Worauf erkennen wir aber, daß Dieß sein Wille sei? Dieß sehend wir daraus, daß er seinen Sohn für uns hingegeben hat. So sehr verlangt er nach unserem Heile, daß er seinen Sohn hingegeben, und nicht bloß hingegeben, sondern in den Tod hingegeben hat. Aus der Erwägung dieser Wahrheit wird die Hoffnung erzeugt. Verzweifle daher nicht, o Mensch, wenn du vor Gott hintrittst, vor ihn, der deinetwegen nicht einmal seines eigenen Sohnes geschont hat. Verzage nicht, wenn dich jetzt Leiden treffen! Da er seinen eingebornen Sohn hingegeben, dich vor der Hölle zu erretten und selig zu machen, welches weitere Opfer für dein Heil wird ihm zu groß sein? Darum darfst du getrosten Muthes sein. Wir würden ja auch nicht zittern, wenn wir vor einen Richter treten müßten, der eine solche Liebe S. 691 zu uns kundgegeben hätte, daß er sogar seinen eigenen Sohn preisgegeben. Darum noch einmal, laßt uns hoffen, und zwar Gutes und Großes! Das Größte haben wir schon empfangen, wie der Glaube uns lehrt. Wir haben ja schon im Werke gesehen, wie er uns zuvor geliebt, darum wollen wir ihm unsere Gegenliebe schenken. Die größte Thorheit wäre es ja, Den nicht wieder zu lieben, der uns eine solche Liebe entgegenbringt.

10. Damit wir, mögen wir nun schlafen oder wachen, zugleich mit ihm leben. 11. Darum ermahnet einander und erbauet einander, wie ihr es ja auch wirklich schon thut.

Auch früher schon hat der Apostel einmal von einem Wachen und Schlafen gesprochen, aber in einem andern Sinne wie hier. Hier versteht er unter Schlaf den leiblichen Tod, dort das sorglose, gleichgiltige Dahinleben. Er will also sagen: Fürchtet euch nicht vor Gefahren, denn wenn wir auch sterben sollten, wir werden doch leben. Darum, weil du von Gefahren bedrängt wirst, brauchst du nicht zu verzagen; du hast ein sicheres Unterpfand; wenn nämlich Gott nicht eine so große Liebe zu uns hatte, so hätte er seinen Sohn nicht für uns hingegeben. Darum wirst du das Leben besitzen, wenn du auch gestorben bist, denn auch er ist gestorben. Seien wir also lebendig oder todt, wir werden auf jeden Fall das Leben haben. Ich kann also ganz getrost auf Beides, auf Leben oder Tod, blicken, denn wenn ich nur mit ihm verbunden bin, dann werde ich das wahre Leben besitzen.

Darum wollen wir Alles für das ewige Leben thun, alle unsere Handlungen im Hinblick auf dieses vollbringen. Die Sünde, o Geliebteste, ist Finsterniß, ist Tod, ist Nacht; in ihr sehen wir Nichts von Dem, was wir sehen sollten, und thun Nichts von Dem, was wir vollbringen sollten. S. 692 Gleichwie die Todten ekelhaft aussehen und übel riechen, so ist auch das Herz der Sünder voll Unrath. Ihr Auge ist geschlossen, die Lippen sind zusammengepreßt, starr und unbeweglich liegen sie auf ihrem Sündenlager. Ja, sie sind noch elender daran als die körperlich Todten. Denn diesem sind doch todt für Beides, aber jene sind nur todt für das Gute, während sie für die Sünde recht lebendig sind. Einen Todten magst du schlagen oder stoßen, er fühlt es nicht, er rührt sich nicht, denn er ist wie dürres Holz. Und so gefühllos wie dürres Holz ist auch die sündige Seele, welche das Leben verloren hat. Täglich empfängt die Seele des Sünders unzählige neue Wunden, er aber fühlt Nichts, er ist empfindungslos. Nicht mit Unrecht könnte man solche Menschen auch mit Wahnsinnigen, mit Betrunkenen oder Verrückten vergleichen. Denn der im Sündenzustand Befindliche ist all diesen ähnlich, ja er ist noch schlimmer. Denn der Wahnsinnige findet Nachsicht bei Allen, die ihn sehen, da sein Zustand nicht aus eigener Verschuldung herrührt, sondern von der Natur selbst. Was kann aber der Sünder zu seiner Entschuldigung vorbringen?

Aber woher stammt denn das Böse? Woher kommt es, daß so viele Menschen böse sind? So fragst du vielleicht. Aber sage du mir, woher denn die schlimmen Krankheiten alle kommen. Woher kommt das hitzige Fieber? Woher unruhiger Schlaf? Woher anders, als von dem Mangel entsprechender Thätigkeit des Organismus? Wenn also schon körperliche Krankheiten schon vielfach bedingt sind durch eine entsprechende Bethätigung oder Nichtbethätigung des freien Willens, um wie viel mehr wird das der Fall sein bei Zuständen, die lediglich durch den Willen des Menschen bedingt sind! Welches ist die Ursache der Trunkenheit? Ist’s etwa nicht die Unenthaltsamkeit der Seele? Und kommt der Wahnsinn nicht von dem Übermaß der Fieberhitze? Und die Fieberhitze? Kommt sie nicht von dem Übermaß gewisser Säfte in unserem Orga- S. 693 nismus? Und hat dieses Übermaß nicht seinen Grund im Mangel an entsprechender Thätigkeit des Organismus? Denn wenn wir durch ein zu Viel oder zu Wenig ein unrichtiges Verhältniß der Stoffe in unserem Organismus bewirken, so fachen wir diese Fieberhitze an, und wenn wir dieses Feuer nicht beachten, so wird gar bald eine Feuermasse in uns vorhanden sein, die wir nicht mehr zu bewältigen vermögen. So geht es auch mit dem Bösen. Wenn wir es nicht gleich im Entstehen bekämpfen, nicht gleich Anfangs ausrotten, so können wir es später nicht mehr vertilgen, denn unsere Kräfte reichen dann nicht mehr aus.

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