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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
4.
« Prenez garde que nul ne rende à un autre le mal pour le mal (15) ». S'il ne faut pas rendre le mal pour le mal, à bien plus forte raison ne convient-il pas de rendre le mal pour le bien ; à plus forte raison encore, si l'on n'a reçu aucun mal, ne faut-il pas rendre le mal. Mais un tel, dit-on , est un être méchant; et il m'a, fait beaucoup d'injures. Voulez-vous le punir? Ne lui rendez pas la pareille ; laissez-le impuni. Est-ce assez ? nullement. « Mais cherchez toujours à faire du bien, et à vos frères, et à tout le monde ». Voilà la sagesse supérieure, qui ne se contente pas de ne pas rendre le mal pour le mal, qui veut, en outre, rendre le bien pour le mal. C'est là, en effet, la vraie vengeance, funeste pour celui qui en est l'objet, entièrement utile pour vous ; disons mieux, utile aussi pour l'autre, si sa volonté y consent. Et ne croyez pas qu'il s'agisse ici seulement des fidèles, car l'apôtre vous dit : « Et à vos frères, et à tout le monde ».
« Soyez toujours dans la joie (16) ». Ceci regarde les épreuves qui jettent l'âme dans la tristesse. Ecoutez, tous tant que vous êtes, qui êtes tombés dans la pauvreté; écoutez, vous tous qui êtes tombés dans l'infortune, car de là naît la joie. Quand nous sommes portés à laisser toute offense impunie, à faire du bien à tous les hommes, d'où viendrait, répondez-moi, l'aiguillon de la douleur qui percerait (236) notre âme? Celui que les mauvais traitements réjouissent, de telle sorte qu'il se venge par des bienfaits de celui qui le blesse, comment serait-il accessible au chagrin? Mais, me diton, un tel caractère est-il possible? Nous n'avons qu'à vouloir pour le rendre possible. L'apôtre continue et nous montre le chemin : « Priez sans cesse (17). Rendez grâces à Dieu en toutes choses, car c'est là la volonté de Dieu (18) ».
Toujours des actions de grâces, voilà la sagesse. Vous avez éprouvé quelque mal? Mais, si vous le voulez , il n'y a pas là de mal; bénissez Dieu, et le mal se transforme en bien dites-vous aussi, comme Job : « Que le nom du Seigneur soit béni dans tous les siècles ». (Job, I, 21.) Car, répondez-moi, qu'avez-vous souffert qui ressemble à ce qu'il a souffert? La maladie est tombée sur vous? Il n'y a là rien d'étrange; notre corps est mortel et fait pour la souffrance. Mais la pauvreté vous a surpris; vous n'avez plus d'argent? Mais l'argent se gagne et se perd, il n'a d'usage qu'ici-bas. Vous avez été attaqué, calomnié par des ennemis? Mais ce n'est pas nous qui avons souffert, en cela, aucun mal; le mal est pour ceux qui nous ont fait injure. En effet, dit le Prophète, « l'âme qui commet le péché, mourra elle-même ». (Ezéch. XVIII, 20.) Or, le pécheur, ce n'est pas celui qui a souffert, mais celui qui a fait le mal; donc il ne faut pas se venger de celui qui est dans la mort, mais prier pour lui, afin de l'affranchir de la mort. Ne voyez-vous pas que l'abeille meurt en frappant de son aiguillon ? Dieu se sert de cet animal pour nous montrer que nous ne devons jamais nuire aux autres hommes; c'est nous, en effet, qui nous frappons de mort. Il peut se faire qu'en les frappant, nous leur causions une petite douleur; mais nous, nous y perdons la vie comme l'abeille. C'est ce que dit l'Ecriture : « Combien l'abeille est travailleuse »; l'ouvrage qu'elle produit rend la santé aux rois et aux particuliers, mais ne la défend en rien de la mort; il faut absolument qu'elle périsse. Si le mal qu'elle fait n'est pas racheté par tant de services, il en est de même, à bien plus forte raison, pour nous.
C'est vraiment ressembler aux bêtes les plus féroces que de commencer à nuire à quelqu'un sans provocation de sa part; et même c'est être pire que les bêtes féroces, car si vous les laissez dans leurs solitudes, si vous n'exercez contre elles aucune contrainte, aucune violence; elles ne vous feront jamais de mal, elles n'iront pas vous trouver, elles n'iront pas vous mordre, elles passeront leur chemin. Mais toi, ô homme, toi qui es doué de raison, qui as reçu en privilège tant de puissance, d'honneur et de gloire, tu n'imites. pas même la conduite des bêtes féroces envers les animaux de la même espèce, et tu commets l'injustice contre ton frère, et tu le dévores. Et comment pourras-tu t'excuser?
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
4.
S. 705 15. Habet Acht, daß Keiner dem Andern Böses mit Bösem vergelte!
Wenn man schon Böses nicht mit Bösem vergelten darf, so ist es noch viel weniger erlaubt, Gutes mit Bösem zu vergelten oder Einem Böses zuzufügen, der einen gar nicht beleidigt hat. Aber, sagst du, Jener ist ein Bösewicht, er hat mir viel Schlimmes angethan. Willst du dich etwa an ihm rächen? O nein, bezahle ihn nicht mit gleicher Münze, laß ihn ungestraft! Hast du aber damit schon deiner Pflicht genügt? Keineswegs; denn höre, was der Apostel sagt:
Immerdar erstrebet das Gute gegen einander und gegen Alle!
Böses nicht nur nicht mit Bösem, sondern sogar mit Gutem zu vergelten, ist ein erhabener Grundsatz; das ist eine Rache, welche dir Nutzen bringt und dem Beleidiger Schaden, oder vielmehr auch diesem nützlich ist, wenn er anders sich nützen lassen will. Damit Niemand glaube, diese Norm beziehe sich nur auf die Gläubigen, so setzt der Apostel ausdrücklich hinzu: „Gegen einander und gegen Alle!“
16. Seid immerdar freudig!
So ruft der Apostel den Gläubigen zu im Hinblick auf die Drangsale, welche so leicht im Stande sind, Betrübnis und Kummer hervorzurufen. Hört es, ihr Alle, die ihr in Armuth gerathen, in anderes Unglück gestürzt seid! Diese Unglücksfälle sollen für euch eine Quelle der Freude werden! Wenn wir einmal so gesinnt sind, daß wir uns an keinem Beleidiger mehr rächen wollen, sondern Allen, also auch den Beleidigern, nur Gutes erweisen, wie sollte uns dann eine Beleidigung arg schmerzen! Wer es aber so weit gebracht hat, daß er sich über eine Beleidigung S. 706 freut, und dieser Freude dadurch Ausdruck verleiht, daß er dem Beleidiger sogar Wohlthaten erweist, wird ein Solcher wohl über anderes Ungemach sich gar sehr grämen? Ist dieß aber auch möglich? fraget ihr. Ja wohl ist es möglich, wenn wir nur ernstlich wollen. Der Apostel zeigt uns den Weg dazu, indem er sagt:
17. Betet ohne Unterlaß; 18. ob Allem saget Dank, denn das ist der Wille Gottes!
Gott allezeit danken, das ist gut und weise. Ist dir etwas Schlimmes zugestoßen? Sobald du nur willst, hat es aufgehört, ein Übel zu sein. Danke Gott dafür, und das Übel hat sich in etwas Gutes verwandelt. Sprich mit Job: „Der Name des Herrn sei gebenedeit in Ewigkeit!“1 Sage mir einmal, was hast du im Vergleich mit Job erlitten? Hat dich eine Krankheit befallen? Das ist nichts Befremdendes, denn wir wissen ja, daß unser Leib dem Leiden und dem Tode unterworfen ist. Oder bist du in Armuth gerathen? Allein das Geld ist nie ein sicheres Besitzthum, jedenfalls muß man es einmal beim Sterben zurücklassen. Oder haben dich Verfolgungen und Verleumdungen von Seiten deiner Feinde betroffen? Allein wenn dieß der Fall sein sollte, so haben nicht wir Schaden davon, sondern jene selbst. Denn es heißt: „Die Seele, so da sündigt, soll sterben!“2 Es hat aber nicht der Beleidigte gesündigt, sondern der Beleidiger. Und an Demjenigen, der nun so geistig todt ist, soll man sich nicht rächen, sondern für ihn beten, damit er aus diesem Zustande befreit werde. Wisset ihr nicht, daß die Biene sterben muß, wenn sie mit ihrem Stachel Andere verwundet? Durch S. 707 dieses Thier belehrt uns Gott, daß wir den Nebenmenschen nicht kränken sollen, weil wir uns dadurch selbst den Tod zuziehen würden. Dem Nebenmenschen würden wir vielleicht durch unsere Rache nur einen unbedeutenden Nachtheil zufügen, uns selbst aber das Leben (der Seele) nehmen, ähnlich wie es der Biene ergeht. Zwar wird dieses Thier in der heiligen Schrift gar sehr gelobt, denn es heißt: „Wie arbeitsam ist die Biene!“3 Zwar gewährt ihr Produkt als Heilmittel großen Nutzen dem Könige wie dem gemeinen Manne, aber dessenungeachtet schützt sie Nichts vor dem Tode, sie muß sterben. Können nun diesem Thiere seine sonstigen Vorzüge Nichts nützen, falls es etwas Un-rechtes thut, so noch viel weniger uns die unsrigen.
Denn Jemand ein Leid zufügen ohne alle Veranlassung, das thun nur die allerwildesten Thiere, und auch diese nicht einmal; denn wenn man sie in der Einöde ruhig weiden läßt, sie nicht verfolgt oder zur Nothwehr zwingt, so thun sie Niemand ein Leid, greifen Niemand an, beißen Niemand, sondern gehen ruhig ihres Weges. Nur der Mensch, ein mit Vernunft begabtes, mit so großer Gewalt, Ehre und III. Würde ausgestattetes Geschöpf, nur er macht es oft noch viel ärger als das Thier gegen sein eigenes Geschlecht. Er fügt seinem eigenen Bruder Unrecht zu und richtet ihn zu Grunde. Und was kann er zu seiner Entschuldigung vorbringen?