Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
6.
Toutes vos raisons ne sont que vains prétextes , verbiage , puérilités. La preuve que vous ne pensez pas à vos enfants, c'est la foule innombrable de ceux qui n'ont pas d'enfants, qui n'en auront jamais, et qui cependant se tourmentent tout autant, et sont misérables, et entassent l'or, et grossissent leur fortune comme s'ils avaient des milliers d'enfants à qui ils voudraient la laisser. Non, ce n'est pas la préoccupation pour les enfants qui produit l'avidité, l'avarice, c'est une maladie de l'âme. Voilà pourquoi tant d'hommes sans enfants sont possédés de cette fureur des richesses, tandis que d'autres, avec une nombreuse famille, méprisent la fortune qu'ils ont: ceux-là seront vos accusateurs au dernier jour. Si la nécessité d'assurer l'existence de vos enfants était la seule cause de votre désir d'amasser, ceux-là aussi devraient éprouver ce même désir, cette même passion ; s'ils ne la ressentent pas, ce n'est pas notre inquiétude pour nos enfants, c'est notre amour de l'argent qui nous rend insensés.
Mais quels sont-ils donc, me demande-t-on, ceux qui ont des enfants et méprisent les richesses? lis sont nombreux, et partout ; si vous voulez , je vous parlerai des anciens hommes. Jacob n'avait-il pas douze enfants ? N'a-t-il pas mené la vie d'un mercenaire ? N'a-t-il pas eu à souffrir de la part de son beau-père ? N'a-t-il pas été obligé de lui faire des reproches? (Gen. XXXI, 7, 8, 36, 37, 38.) Le grand nombre de ses enfants lui a-t-il jamais inspiré de mauvaises pensées? Et Abraham ? N'a-t-il pas eu, outre Isaac, un grand nombre d'autres enfants? (Gen. XXV, 1-4.) Eh bien ! ne faisait-il pas part de ses biens aux voyageurs? Ne voyez-vous pas que non-seulement il ne commettait pas l'injustice, mais qu'il savait renoncer à ses possessions, que non-seulement il faisait du bien, mais qu'il consentait au tort que lui faisait son neveu ? C'est que savoir souffrir, en vue de Dieu, le tort qu'on vous fait en vous ravissant ce qui est à vous, suppose une vertu encore plus haute que de faire simplement le bien. Pourquoi ? C'est que la vertu ordinaire est un fruit de l'âme, un fruit de la volonté, d'où il suit qu'elle coûte peu ; mais, dans le cas d'un vol, il ya insulte et violence. Et il en coûte beaucoup moins de donner spontanément dix mille talents qu'on jette sans la moindre peine, que de se voir enlever trois oboles qu'on ne s'attendait pas à perdre. Voilà pourquoi la résignation est l'effet d'une sagesse plus parfaite. C'est un exemple que nous trouvons dans la vie d'Abraham : « Loth considéra tout le pays » , dit l'Ecriture, « et il était arrosé comme le paradis de Dieu, et il le choisit pour lui ». (Gen. XIII, 10, 11.) Et Abraham ne fit aucune objection. Comprenez-vous que non-seulement il ne commettait pas l'injustice, mais qu'il la supportait? Pourquoi accuses-tu tes enfants, ô homme? Si Dieu nous a donné nos enfants, ce n'est pas pour piller le bien d'autrui. Prends garde d'irriter Dieu par tes pa. roles. Si tu dis que ce sont tes enfants qui font de toi un ravisseur, un homme cupide, j'ai peur que tu n'en sois privé comme d'ennemis conjurés pour te perdre. Dieu t'adonné tes enfants pour prendre soin de ta vieillesse, pour apprendre de toi la vertu.
Voilà pourquoi Dieu a constitué la race des hommes telle qu'elle est : il a agencé deux ressorts des plus énergiques : d'une part, il a établi les pères pour maîtres et docteurs; (238) d'autre part il a inspiré un grand et naturel amour. En effet, si la Providence ne présidait pas à la génération des hommes, personne n'aurait d'affection pour personne. Si maintenant même qu'il y a des pères, des enfants et des petits enfants, tant d'hommes sont indifférents pour le plus grand nombre des hommes ; il en serait à bien plus forte raison de même, sans la parenté. Voilà pourquoi Dieu vous a donné des enfants : gardez-vous donc de les accuser.
Übersetzung
ausblenden
Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
6.
Kurz, alle die Vorwände, sie mögen noch so schön klingen, sind eitel und grundlos. Daß man nicht bloß der Kinder wegen so sehr auf das Geld sieht, geht ja schon auch daraus hervor, daß auch Solche, welche keine Kinder haben und auch keine bekommen werden, sich so sehr wegen der irdischen Güter abarbeiten und plagen und kümmern, wie wenn sie tausend Kinder zu versorgen hatten. Nein, es ist nicht die Sorge für die Kinder, welche so geldsüchtig macht, sondern es ist dieß die Folge einer Seelenkrankheit; daher kommt es, daß Viele, welche keine Kinder haben, gar so geldgierig sind, während Andere, die sehr viele Kinder haben, das Vermögen, das sie besitzen, ganz gering achten. Diese werden einstens am Tage des Gerichtes gegen dich Zeugniß geben. Denn wenn die schuldige Sorge für die Kinder dazu nöthigen würde, Schätze anzusammeln, so müßten auch diese von derselben Geldgier und Habsucht beherrscht sein. Da dieses aber nicht der Fall ist, so hat dieser Hang nach Geld nicht etwa in einer großen Anzahl der Kinder, sondern in der Leidenschaft ihren Grund.
S. 710 Da sagt wieder Mancher: Diejenigen möchte ich kennen, welche trotz einer zahlreichen Kinderschaar Geld und Gut gering schätzen. Darauf antworte ich: Es gibt deren gar Viele an mancherlei Orten. Ich will dir auch aus der Zahl der Alten etwelche namhaft machen. Hatte nicht Jakob zwölf Söhne? Hat er nicht um Lohn gedient? Wurde er nicht von seinem Schwiegervater betrogen? Hat dieser ihn nicht zu wiederholten Malen getäuscht? Und doch hat ihn die große Zahl seiner Kinder nicht veranlaßt, sich ungerechten Gewinn zu verschaffen.
Deßgleichen Abraham. Hat er nicht außer dem Isaak noch viele andere Kinder gehabt? Hat er nun nicht alle seine Güter den Fremden zur Verfügung gelassen? Weißt du nicht, daß er nicht nur Niemand betrog, sondern sogar auf Besitzthümer verzichtete, und daß er nicht nur Andern Wohlthaten erwies, sondern sogar die Unbilden von Seiten seines Vetters sich gefallen ließ? Denn um Gottes willen den Verlust von Gütern ertragen, ist viel verdienstlicher, als Andern Gutes thun. Der Grund ist leicht erkennbar. Letzteres ist eine freiwillige Sache und fällt daher dem Menschen nicht gar so schwer; das Andere aber schließt Gewalt und Übermuth von Seiten Anderer in sich, und ist daher für den Menschen viel schwerer zu ertragen. Leichter gibt man freiwillig tausend Talente hin, als daß man sich gegen seinen Willen auch nur drei Obolen entreißen ließen und es noch dazu mir Geduld ertrüge. Denn das setzt viel größere Seelenstärke voraus. Und bei Abraham war dieß der Fall. „Denn,“ heißt es in der hl. Schrift, „Lot sah die ganze Umgegend, und sie war bewässert wie das Paradies Gottes, und er wählte sich dieselbe aus.“1 Abraham aber sagte Nichts dagegen. Seht ihr, wie er S. 711 nicht nur nicht Unrechtes that, sondern auch noch sich Unrecht zufügen ließ?
Warum aber klagst du, o Mensch, deine Kinder an? Nicht deßhalb hat uns Gott die Kinder gegeben, damit wir Andere ihrer Habe berauben. Nimm dich wohl in Acht, daß du nicht durch solcherlei Reden den Zorn Gottes auf dich ladest! Denn wenn du die Schuld deiner Raubgier und Habsucht auf diese schiebst, so könnte sie leicht Gott dir nehmen, da sie deinem Seelenheile Schaden verursachen. Gott hat dir die Kinder gegeben, damit sie für dich im Alter sorgen, und damit sie von dir zur Tugend angeleitet werden. Darum hat Gott gewollt, daß im menschlichen Geschlechte solche Wechselbeziehungen bestehen, darum hat IV. er besonders zwei wichtige Vorkehrungen getroffen, nämlich erstens, daß er die Eltern als Lehrer und Meister der Kinder aufstellte, und daß er zweitens diesen eine große Liebe ins Herz pflanzte. Kämen die Menschen ohne Eltern zur Welt, so würde Jeder dem Andern gleichgültig gegenüber stehen. Wenn schon jetzt, da es doch Eltern, Kinder und Verwandte gibt, Viele sich um Andere gar nicht kümmern, um wie viel mehr würde dieß erst dann der Fall sein! Zu diesem Zweck also hat dir Gott deine Kinder gegeben, gebrauche also nicht ihren Besitz als Ausrede für deine Fehler!
-
I. Mos. 13, 10—11. ↩