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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam i ad Thessalonicenses homiliae 1-11

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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

5.

S. 610 Keine Sünde also gibt es, die nicht durch die Kraft der christlichen Liebe vom Feuer verzehrt würde. Leichter widersteht dürres Reisig der Gluth eines brennenden Scheiterhaufens, als die Sünde der Gewalt der Liebe. Darum pflanzen wir sie ein in unser Herz, damit wir einst unsern Platz unter den Heiligen haben! Denn diese alle waren ein Gegenstand des göttlichen Wohlgefallens einzig durch die Liebe. Warum ward denn Abel getödtet, warum hat er nicht vielmehr selbst getödtet? Nur darum, weil er seinen Bruder sehr liebte, so daß nicht einmal ein schlimmer Gedanke in seiner Seele aufstieg. Warum ist Kain (ich mag ihn nicht mehr Abels Bruder nennen) in das verderbliche Laster des Neides gefallen? Weil die Liebe in ihm nicht fest gegründet war. Was hat den Söhnen Noe’s einen so guten Ruf verschafft? Der Umstand, daß sie ihren Vater so liebten und darum nicht seine Blöße schauten. Warum hat der Andere den Fluch auf sich geladen? Darum, weil er die Liebe nicht besaß. Woher hat Abraham seinen Ruhm? Weil er aus Liebe für seinen Vetter gestritten und für die Sodomiten Fürsprache eingelegt. Ja, fürwahr, eine inbrünstige, herzinnige, erbarmungsreiche Liehe hat die Heiligen beseelt. Ja, stelle dir vor, wenn du kannst, den heiligen Paulus mit seiner sogar durch das Feuer gehenden Liebe, ihn, den demantharten, den felsenfesten, den unentwegbaren, den stahlgehärteten, von der Furcht Gottes durchdrungenen, unbeugsam in allweg; ihn, der da ausrufen konnte: „Wer wird mich von der Liebe Christi scheiden? Trübsal? Angst? Verfolgung? Hunger? Blöße? Gefahr oder Schwert?“1 Und dieser Mann nun, der den Kampf mit all den genannten Dingen aufgenommen, und dazu noch mit Erd’ und Meer, für den die ehernen Pforten des Todes nichts Schreckhaftes hatten, der überhaupt nichts Irdisches fürchtete, dieser Mann von S. 611 Stahl und Eisen wird, als er einige seiner Lieben weinen sieht, so weich und ergriffen, daß er sein Mitgefühl nicht verbergen kann, sondern in die Worte ausbricht: „Was beginnt ihr, daß ihr weinet und mir das Herz brechet?“2 Also ist es wahr, diese demantfeste Seele eines heiligen Paulus vermochte eine Thräne zu erweichen? Ja, erwidert der Apostel, Allem widerstehe ich, nur der Liebe nicht. Diese ist stärker als ich, diese kann mich beherrschen. Das ist die rechte, Gott wohlgefällige Gesinnung. Des Meeres unermeßliche Fluthen machen ihn nicht erzittern — die Schmerzenszähre im Auge des Christen entwaffnet und rührt ihn! „Was beginnet ihr, daß ihr weinet und mein Herz brechet?“ Ja, fürwahr, groß ist die Gewalt der Liebe!

Wollt ihr den Apostel noch einmal weinen sehen? In der Apostelgeschichte heißt es: „Drei Jahre lang haben wir Tag und Nacht nicht aufgehört, unter Thränen einen Jeden von euch zu ermahnen.“3 Aus großer Liebe fürchtet er, ihr Heil möchte irgendwie gefährdet werden. Darum ruft er aus: „Mit großer Betrübniß und Beklemmung des Herzens habe ich euch geschrieben unter vielen Thränen.“4

Denken wir an den ägyptischen Joseph, jenen starken Mann, welcher seiner mächtigen Gebieterin gegenüber standhaft blieb, der einem solchen Brande sündhafter Liebe gegenüber sich so tapfer und edel zeigte, der eine so rasende Leidenschaft seiner Herrin bekämpft und überwunden hat. Welche Reize sollten ihn da umstricken! Die Schönheit der Gestalt, die Hoheit des Ranges, die Pracht der Gewänder, der Duft der Wohlgerüche (denn auch diese können verführerisch auf das Herz wirken) und überdies noch die lockendsten Worte.


  1. Röm. 8, 35. ↩

  2. Apostelg. 21, 13. ↩

  3. Ebd. 20, 31. ↩

  4. II. Kor. 2, 4. ↩

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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens

6.

Il n'est pas, non il n'est pas de péché que la puissance de l'amour ne consume, comme fait un feu dévorant. Le sarment le plus mince résiste plus aux flammes d'un bûcher, que le péché à la puissance de l'amour.

Sachons donc le faire et germer et grandir dans nos âmes, afin de pouvoir nous tenir dans la grande société des saints; tous ces illustres saints se sont rendus agréables à Dieu par leur amour du prochain. D'où vient qu'Abel a reçu la mort, et ne l'a pas donnée ? C'est qu'il était plein d'amour pour son frère; une pensée de meurtre ne pouvait entrer dans son âme. D'où vient que Caïn conçut cette envie qui l'a perdu ? Je dis Caïn, je ne veux plus l'appeler le frère d'Abel. C'est que les fondements de l'amour n'étaient pas assez solides en lui. D'où vient la gloire des fils de Noé? N'est-ce pas de leur amour pour leur père, ce qui fit, que leurs yeux ne supportèrent pas sa nudité ? D'où vient que le troisième a été maudit? N'est-ce pas parce qu'il était incapable. d'aimer? Et Abraham, d'où est venue sa gloire? sinon de l'amour qu'il a montré en s'occupant des intérêts de son neveu? de la supplication qu'il fit entendre pour les habitants de Sodome? Oui, l'amour des saints était plein de transports, plein d'ardeur; leur âme était ouverte à la pitié.

Réfléchissez en vous-mêmes, concevez, s'il se peut, l'amour brûlant de Paul, l'audace avec laquelle il défie les flammes, cet homme de diamant, solide, inaltérable, en qui rien ne branle, rivé à Dieu par la crainte, qui ne fléchit jamais. « Qui donc nous séparera », dit-il, « de l'amour de Jésus-Christ? L'affliction, ou les angoisses, ou les persécutions, ou la faim, ou la nudité, ou les périls, ou le glaive ? » (Rom. VIII, 35.) Celui qui méprisait tout cela, et la terre, et la mer, celui qui se moquait des portes de l'enfer, de ces portes de diamant, celui à qui rien jamais ne résistait, le même homme, voyant les larmes de quelques-uns de ses amis, fut tellement brisé, broyé, lui, ce coeur de diamant, qu'il ne put dissimuler son émotion, qu'aussitôt il s'écria : « Que faites-vous, de pleurer ainsi, et de m'attendrir le coeur? » (Act. XXI, 13.) Que dites-vous, je vous en prie? Une larme a-t-elle pu briser ce coeur de diamant? Oui, dit-il, je résiste à tout, mais non à l'amour; il est plus fort que moi, il me domine. C'est là ce qui plaît à Dieu. Il a résisté à l'abîme des eaux, et il suffit de quelques larmes pour lui fendre le coeur. « Que faites-vous, de pleurer ainsi, et de m'attendrir le coeur? » C'est que la puissance de la charité est grande. Voulez-vous le voir encore dans les pleurs ? Ecoutez ce qu'il dit, dans une autre circonstance : « Pendant trois ans, nuit et jour », dit-il, « je n'ai pas cessé d'avertir, avec des larmes, chacun de vous ». (Act. XX, 31.) La vivacité de sa charité lui faisait craindre l'invasion de quelque fléau. Et encore : « Je vous écrivis alors, dans une grande affliction, dans un serrement de « coeur, avec une grande abondance de lai« mes ». (II Cor. II, 4.) Et maintenant, répondez-moi, que penserons-nous de ce courageux Joseph, de cet homme ferme, qui tint tête à une tyrannie si impérieuse, qui se montra si fier devant un tel foyer d'amour, qui sut combattre, repousser avec tant de noblesse la passion de sa maîtresse insensée? Quelle âme n'aurait pas été séduite? La beauté, la dignité, l'éclat du rang, la magnificence des vêtements, l'enivrement des parfums (car les odeurs embaumées sont aussi des dissolvants de l'âme), les paroles les plus caressantes, quelles séductions manquaient?

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