Übersetzung
ausblenden
Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
7.
Christliche Wittfrau! Nie und nimmer sollst du solcherlei Gedanken dich hingeben, sondern du sollst dich hinaufschwingen im Geiste in das Reich des Himmels, sollst dir vergegenwärtigen den Palast Gottes, und dann dich fragen, ob alle Fürsten der Erde sich mit größerem Glanze umgeben können, als dein Sohn einst besitzen wird dort oben! Dieß betrachte und dann seufze! Ja, alle erdenkliche irdische Pracht ist kaum nennenswerth, und wenn du willst, so kann dein Sohn dereinst im himmlischen Heere dienen, kann eintreten in die Heerscharen des himmlischen Königs.
Diese Streiter werden nicht von Rossen, sondern von Wolken getragen, sie wandeln nicht auf irdischem Boden, S. 643 nein, himmelwärts nur lenken sie ihre Bahn. Vor ihnen her wandeln zwar keine Diener, wohl aber die Engel selbst. Sie dienen nicht einem irdischen Könige, sondern einem unsterblichen, nämlich dem König der Könige, dem Herrscher der Herrschenden. Ihre Lenden sind nicht umgürtet mit einem ledernen Gürtel, sondern mit einer Herrlichkeit, wodurch sie alle Könige und alle Menschen, die je mit Ehre und Ruhm gekrönt waren, weit überstrahlen. Denn in dem himmlischen Reiche wird nicht nach Reichthum und Vornehmheit, nicht nach sonst einem irdischen Vorzug gefragt, sondern einzig und allein nach der Tugend. Bringt dein Sohn diese mit, so bedarf er sonst keiner Empfehlung, um sich zu den höchsten Stellen emporzuschwingen.
Welches Erdenleid kann dem Menschen drückend erscheinen, wenn er nur christlich denken will? Richte deinen Blick empor zum Himmel und betrachte, um wie viel herrlicher das Firmament ist, als all’ die stolz gewölbten Königspaläste! Und wenn nun schon dieser Fußboden des Himmelspalastes alles Irdische so sehr an Pracht übertrifft, daß es dagegen wie Staub erscheint, wie glücklich muß uns nicht das Menschenkind erscheinen, das gewürdigt wird, das Himmelreich in seiner ganzen Herrlichkeit zu schauen!
„Die wahrhafte Wittwe aber, die verlassen ist,“ sagt der Apostel, „hofft auf Gott.“1 Auf wen beziehen sich diese Worte? Sie beziehen sich auf diejenigen Wittwen, welche Kinder haben, weil sie bewährter sind, weil sie mehr Gelegenheit haben, sich Gott wohlgefälliger zumachen, weil sie von allen Fesseln frei sind, weil Niemand ihnen hinderlich ist, Niemand sie zwingt, ihre alten Ketten wieder zu schleppen. Von dem Manne ist sie getrennt, geeint aber S. 644 ihrem Gotte. Ihr Lebensgefährte ist nicht ein Mitknecht, sondern ihr Herr. Und wenn sie betet, redet sie da nicht mit Gott? Und wenn sie liest, redet dann Gott nicht mit ihr? Und was redet er mit ihr? Spricht er nicht weit köstlichere Worte, als der Ehegatte? Denn wenn dein Gatte auch noch so freundlich mit dir spricht, was liegt darin für eine besonders große Ehre? Denn er ist ja ein Knecht Gottes, steht auf gleicher Stufe, wie du. Läßt sich der Herr aber huldreich zur Dienerin herab, so ist das gar großem Huld und Güte. In welcher Weise ist Gott gütig und huldreich gegen uns? Vernimm seine liebreichen Worte: „Kommet zu mir Alle, die ihr mühselig und beladen seid, und ich will euch erquicken!“2 Und durch den Mund des Propheten ruft er uns zu: „Kann denn ein Weib ihres Kindes vergessen, daß sie sich nicht erbarmte des Sohnes ihres Leibes? Und wenn sie es vergäße, so wollte doch ich dich nicht vergessen!3 So spricht der Herr.“ Welche Füllen der Liebe gibt sich kund in diesen Worten! Und wiederum sagt er: „Wendet euch zu mir!“4 und abermals: „Wendet euch zu mir, so werdet ihr gerettet!“5 Wollte man aber Stellen aus dem hohen Liede auslesen, besonders mit Rückficht auf die mystischen Bezeichnungen, so würden wir Gott zu jeder ihm wohlgefälligen Seele sprechen hören: „Du, meine Schöne, meine Taube!“6 Was klinge süßer als diese Worte?
Siehst du, wie Gott mit den Menschen redet? Siehst du aber auch, wie viele von jenen heiligen Frauen ihre Söhne durch den Tod verloren haben? Denkst du auch an Jene, welche ein noch schlimmeres Loos getroffen hat, da sie Gatten und Söhne zugleich verloren? Darauf wollen wir unsern Blick lenken, darüber nachdenken, dann werden wir nicht in Trübsal leben ; wir werden hienieden S. 645 allzeit in der Freude des heiligen Geistes leben und dereinst die ewigen Güter erlangen, deren wir alle theilhaftig werden mögen durch die Gnade und Liebe unsers Herrn Jesu Christi, welchem mit dem Vater und dem heiligen Geiste Ruhm sei und Macht und Ehre jetzt und allezeit und in alle Ewigkeit! Amen.
Übersetzung
ausblenden
Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
7.
Bannis ces pensées, ô femme; ouvre-toi les portes du ciel par les conceptions de ton esprit; contemple la royauté d'en-haut, c'est là que le vrai roi réside; considère ceux qui demeurent sur la terre : peuvent-ils être revêtus de plus de gloire que ton fils, élevé à ces hauteurs? Gémis alors, si tu peux. S'il est sur la terre quelque gloire, il n'en faut tenir aucun compte; tu peux te représenter ton fils comme un soldat du ciel, enrôlé dans cette sublime armée. Les soldats de là-haut ne montent pas des chevaux; leurs coursiers sont les nuages; ( 215) ils ne se traînent pas sur la terre, ils volent dans le ciel; ils n'ont pas des esclaves précédant leur marche, ce sont les anges (lui vont devant eux; ils n'escortent pas un roi mortel, mais le Roi qui possède en propre l'immortalité, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs; ils n'entourent pas leurs reins d'une ceinture vulgaire, mais d'une gloire ineffable; et ils éclipsent les rois et tous ceux qu'on honore et qu'on estime; car, dans cette résidence royale, on ne recherche ni trésors, ni noblesse, ni rien de pareil ; on ne recherche que la vertu; et., avec elle, rien ne manque et l'on est au premier rang.
Rien ne nous est difficile, si nous voulons être sages. Lève les yeux au ciel, et vois de combien ces hauteurs dominent le faîte des rois. Si, de ces rois supérieurs, les parvis sont tellement magnifiques, que les palais des rois de la terre ne sont plus que de la boue ; si l'un de nous peut mériter de voir de près, dans toutes ses parties, cette sublime demeure, quelle ne sera pas sa félicité? « La veuve qui est vraiment veuve et abandonnée », dit l'apôtre, « espère en Dieu ». (I Tim. V, 5.) A qui adressé je ces paroles? Aux veuves qui ont des enfants, parce qu'elles sont de beaucoup plus considérables aux yeux de Dieu; parce qu'elles ont une plus grande occasion de plaire à Dieu ; parce que tous leurs liens sont brisés ; parce qu'elles n'ont plus rien qui les retienne; parce qu'elles n'ont plus de chaînes à traîner. Tu es séparée de ton mari, mais tu es unie à Dieu ; tu n'as plus de compagnon d'esclavage. partageant son existence avec toi, partage ton existence avec le Seigneur. Lorsque tu pries, n'est-ce pas avec Dieu que tu t'entretiens ? réponds-moi. Lorsque tu fais la lecture, écoute sa voix qui te parle ; que te dit-il? Des paroles bien plus désirables que les paroles d'un époux. Un époux, même quand il vous flatte, ne vous fait pas grand honneur; ce n'est qu'un compagnon d'esclavage; mais quand le Seigneur flatte sa servante, c'est alors que l'affection bienveillante est précieuse. Comment le Seigneur nous témoigne-t-il sa bonté? Ecoutez ses paroles : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et qui êtes chargés, et je vous soulagerai » ; et encore, il nous crie par le Prophète : « Une mère peut-elle oublier son enfant, et n'avoir point compassion du fils qu'elle a porté dans ses entrailles; mais, quand même elle l'oublierait, pour moi, je ne vous oublierai jamais ». (Isaïe, XLIX, 15.) Quelles paroles d'amour ! Et ailleurs : « Tournez-vous vers moi » ; et dans un autre passage encore : « Tourne-toi vers moi, et tu seras sauvé ». (Isaïe, IV, 5, 22; XLIV, 22.) Si l'on veut recueillir, dans le Cantique des cantiques, d'autres expressions plus mystiques : « Ma colombe, mon unique beauté ». (Cant. II, 10.) Voilà ce que dit le Seigneur à l'âme qu'il chérit. Quoi de plus doux que ces paroles? Voyez-vous l'entretien de Dieu avec l'homme?
Eh quoi ? dites-moi ; ne voyez-vous pas combien de fils de ces femmes bienheureuses, sont partis, sont couchés dans les tombeaux; combien de femmes ont souffert des douleurs plus cruelles, perdant leur mari , avant de perdre leurs enfants? Elevons nos âmes, appliquons-les aux divines promesses, méditons-les, et aucun chagrin ne nous accablera, et nous passerons notre vie entière dans la joie spirituelle, et nous jouirons des biens de l'éternité. Puissions-nous tous les obtenir par la grâce et par la bonté, etc.