2.
« De ce qu'il y a eu de saint, de juste et d'irréprochable dans notre conduite envers vous, qui avez embrassé la foi. Vous savez que nous avons agi envers chacun de vous, comme un père envers ses enfants, vous exa portant, vous consolant ». Après avoir parlé de sa manière de vivre au milieu des hommes, il parle de ce qui tient à la charité, ce qui est une idée plus élevée, et son langage est celui de l'humilité. « Comme un père envers ses enfants, vous exhortant, vous consolant, vous conjurant de marcher d'une manière digne de Dieu, qui vous a appelés au partage de sa royauté et de sa gloire ». Cette expression, « vous conjurant», lui est inspirée par le souvenir de ce que font les pères. Oui, nous vous avons conjurés; et, en cela, nous n'avons pas usé de rigueur, nous nous sommes conduits comme des pères. « Chacun de vous ». Ah ! dans une si grande multitude , personne de négligé , ni petit, ni grand, ni riche, ni pauvre ! — « Vous exhortant », dit-il, à la résignation; « vous consolant, vous conjurant ». — « Vous exhortant » ; donc les apôtres ne cherchaient pas la gloire. « Vous conjurant » ; certes, ce n'étaient pas des flatteurs; « de marcher d'une a manière digne de Dieu, qui vous a appelés au partage de sa royauté et de sa gloire ». Voyez maintenant ce que ce récit a d'instructif et de consolant. Car si Dieu nous a appelés à sa royauté, s'il nous a appelés à sa gloire, il faut tout supporter. Nous vous exhortons, non pas pour que vous nous fassiez quelque faveur, mais pour que vous obteniez le royaume des cieux.