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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam i ad Thessalonicenses homiliae 1-11 Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
HOMÉLIE VI.

2.

Il leur montre ici combien de maux résultent de l'oisiveté; de combien de vertus le travail est la source. Vérité qu'il met hors de contestation, par des exemples pris des choses qui nous entourent, comme il le fait dans un grand nombre de passages ; l'apôtre a grande raison de procéder ainsi: car, pour le commun des hommes, les choses sensibles sont plus éloquentes que les choses spirituelles. Le propre de la charité envers le prochain, ce n'est pas de recevoir, mais de donner. Et maintenant, voyez la sagesse de l'apôtre; au moment d'adresser aux fidèles une prière, des avertissements, il s'arrête, il établit simplement la règle de la vertu parfaite ; il veut laisser aux fidèles un moment pour respirer, après ses premiers avertissements; il veut qu'ils puissent se remettre de ses menaces. On l'a entendu dire : « Donc l'outrage n'est pas un outrage à un homme, mais à Dieu ». Une raison si forte ne souffre pas qu'on regimbe contre le précepte. Or, maintenant, l'effet du travail c'est que l'homme actif ni ne reçoit rien des autres, ni ne languit dans l'oisiveté. Celui qui travaille, donne aux autres: « C'est un plus grand bonheur », est-il dit, « de donner que de recevoir ». (Act. XX, 35.)

« A travailler », dit-il, « de vos propres « mains » ; où sont ceux qui veulent voir ici une œuvre spirituelle? Comprenez-vous comment le texte enlève à cette explication toute vraisemblance, par ces mots : « De vos propres mains? » Est-ce qu'on jeûne avec les mains? Est-ce qu'elles servent à veiller, à coucher sur la dure? Nul ne peut le soutenir. Mais il parle d'un travail spirituel ; c'est en effet une oeuvre spirituelle que de travailler pour fournir aux besoins des autres, et rien ne vaut ce travail. « Afin que vous vous conduisiez honnêtement ». Voyez sa manière de les toucher: il ne dit pas : De peur que vous ne vous déshonoriez en mendiant, mais il exprime implicitement cette pensée, d'une manière douce, de manière à piquer sans être blessant. Car, si les fidèles qui sont avec nous, se scandalisent de cette mendicité, à plus forte raison les étrangers trouvent-ils mille sujets d'accusations et de reproches, à la vue d'un homme sain de corps, pouvant se suffire à lui-même, et qui mendie, et qui a besoin des autres. Aussi nous appellent-ils d'un nom qui signifie « marchands du Christ. Voilà comment », dit-il ailleurs, « le nom de Dieu est blasphémé ». (Rom. II, 24.) Mais ici, rien de pareil. Il leur parle de ce qui pouvait le plus les toucher de la honte d'une pareille conduite.

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