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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Thessalonicenses homiliae 1-5

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens

9.

Une mère souffrant pour son enfant, trouve des charmes dans cette souffrance ; elle est inquiète pour ses enfants et elle se fait une joie de ses inquiétudes. C'est que, si l'inquiétude est par elle-même une chose amère, quand on l'éprouve pour ses enfants, on y trouve des délices. Il en est un grand nombre de vous que j'ai enfantés, et ensuite sont venues les douleurs de l'enfantement. Qu'est-ce à dire? Chez les mères selon le corps, les douleurs commencent et l'enfantement arrive; chez nous, au contraire, les douleurs durent jusqu'au dernier soupir, dans la crainte que l'enfant ne devienne un avorton, et voilà ce qui cause nos alarmes; car, si la génération vient souvent d'un autre, je n'en suis pas moins déchiré de soucis. En effet, nous n'engendrons pas de nous-mêmes, c'est l'oeuvre uniquement de la grâce de Dieu. Mais si nous sommes deux pour produire l'enfantement par l'Esprit, vous aurez raison de dire que mes enfants sont les enfants de celui qui coopère avec moi, et que les enfants de celui qui coopère avec moi sont mes enfants. Méditez sur toutes ces choses, et donnez-nous votre main pour être notre gloire, et pour que nous soyons la vôtre, au jour de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Puissions-nous tous le voir avec confiance, en Jésus-Christ Notre-Seigneur.

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Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)

9.

S. 793 Eine leibliche Mutter hat viele Kümmernisse ob ihres Sohnes: aber diese Kümmernisse sind ihr Freude; sie ist besorgt um ihre Kinder: aber diese Sorge ist ihr Labsal; die Kümmerniß an und für sich ist bitter; bezieht sie sich aber auf die Kinder, so verwandelt sie sich in Süßigkeit. Viele von euch habe ich geboren, darnach aber erst die Geburtswehen gehabt. Bei den leiblichen Müttern kommen zuerst die Geburtswehen, dann erst die Geburt. Hier aber dauern die bangen Sorgen bis zum letzten Athemzuge, damit es nicht noch nach der Geburt eine Fehlgeburt gebe. Ich nun habe sogar eine Sehnsucht nach diesen Schmerzen. Oft, wenn auch ein Anderer geboren hat, werde ich durch die Schmerzen der Sorge gequält. Denn wir gebären nicht aus uns, sondern das Ganze ist ein Werk der göttlichen Gnade. Wenn wir nun Beide durch den hl. Geist gebären, so wird man nicht fehlgehen, falls man behauptet, die von mir Geborenen seien Kinder des Andern, und die seinigen seien die meinen. Das alles beherziget nun wohl und jetzt gebet mir die Hand darauf, damit ihr einstens mein Ruhm sein möget und ich der eure am Tage unsers Herrn Jesu Christi! Und diesen Tag lasse der Herr uns einst alle mit frohem Herzen schauen in Christo Jesu, unserm Herrn! Amen.

S. 794

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)

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