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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Thessalonicenses homiliae 1-5

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens

8.

Pourquoi ne travaillez-vous pas? Si Dieu vous a donné des mains, ce n'est pas pour recevoir des autres, mais pour donner aux autres. « Le Seigneur », dit-il, « soit avec vous ». Prière que, nous aussi, nous pouvons faire, si nous accomplissons les actions du Seigneur. Ecoutez le Christ disant à (271) ses apôtres: « Allez et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, et leur apprenant à observer toutes les choses que je vous ai commandées, et assurez-vous que je serai a toujours avec vous jusqu'à la consommation des siècles ». (Matth. XVIII, 19, 20.) Paroles qui ne sont pas seulement pour eux, mais aussi pour nous, car que cette promesse ne s'adresse pas à eux seulement, c'est ce qui ressort évidemment de ces expressions : «Jusqu'à la consommation des siècles ». Cette promesse est donc aussi pour tous ceux qui suivent les traces du Sauveur.

Que dit donc le Seigneur à ceux qui ne sont pas des docteurs? Chacun de vous peut être, s'il veut, sinon le docteur d'un autre, au moins son docteur à lui-même. Instruisez-vous vous-même le premier. Si vous vous instruisez de manière à observer ses commandements, vous aurez, par ce moyen, un grand nombre d'imitateurs jaloux. La lampe une fois allumée, peut en allumer d'autres sans nombre ; la lampe éteinte ne s'éclaire plus elle-même, et ne peut allumer d'autres lampes. Il en faut dire autant de la vie passée dans la pureté. Si notre lumière brille, nous ferons et des disciples et des docteurs sans nombre à notre exemple. Mes paroles ne seront pas aussi utiles à ceux qui m'écoutent, que le sera notre vie à tous. Soyez donc, vous n'avez qu'à le vouloir, un homme cher à Dieu, brillant de vertu, et prenez femme, car on peut même en ayant une femme être agréable à Dieu, même en ayant des enfants, et des serviteurs, et des amis. Un tel homme n'aura-t-il pas, je vous le demande, beaucoup plus de moyens d'être utile à tout le monde, que je n'en puis avoir ?

Pour ce qui est de moi, une fois ou deux fois dans le mois on m'écoutera , supposé même qu'on m'écoute une fois, et ce que l'on aura écouté peut-être le gardera-t-on jusqu'au seuil de l'église pour le perdre tout de suite après; au contraire, le spectacle continuel de la vie d'un tel homme est un grand profit : on lui fait un outrage et il ne rend pas l'outrage. N'y a-t-il pas, dans cette clémence, dans cette douceur, quelque chose qui enfonce, qui grave la modestie et la pudeur dans l'âme de qui l'a outragé? Le coupable n'avouera pas tout de suite l'utilité qu'il en aura recueillie ; la colère offusque son jugement.; la honte le couvre; le sentiment de sa faute le retient; toutefois, au fond du coeur, il est touché, et je dis qu'il est impossible que l'homme qui outrage, cet homme fût-il une bête brute, quand il, est en présence d'un homme plein de patience et de douceur, n'en recueille pas une grande utilité.

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Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)

8.

Sag an, warum willst du denn nicht arbeiten? Gott hat dir ja Hände gegeben, nicht, damit du von Andern Unterstützung empfangest, sondern damit du im Stande seiest, Andern Unterstützung zu reichen.

Der Herr sei mit euch!

Auch mit uns will der Herr sein, wenn wir anders den Willen des Herrn vollbringen. Hat doch Christus zu seinen Jüngern gesagt: „Gehet hin und lehret alle Völker und taufet sie im Namen des Vaters und des Sohnes und des heiligen Geistes und lehret sie Alles halten, was ich euch befohlen habe, und sehet, ich bin bei euch alle Tage bis ans Ende der Welt.“1 Diese Worte sind nicht bloß zu den Jüngern gesprochen, sondern auch zu uns, denn daß S. 809 diese Verheißung nicht den Jüngern allein gilt, sondern auch Denen, welche in ihre Fußstapfen eintreten, geht hervor aus den Worten: „Bis ans Ende der Welt.“ Was ergibt sich aber aus diesen Worten für Jene, welche nicht des Lehramtes walten? Ein Jeder von euch kann, wenn er nur will, ein Lehrer sein, wenn auch nicht der Lehrer Anderer, so doch sein eigener Lehrmeister. Vor Allem belehre dich selbst! Hast du dich selbst in Allem, was der Herr dir befohlen hat, gehörig eingeschult, so wirst du viele Nachahmer finden. Denn gleichwie eine Lampe, wenn sie selber brennt, tausend andere anzünden, wenn sie dagegen erloschen ist, nicht einmal sich selbst leuchten, geschweige denn andere anzünden kann, so ist es auch mit einem reinen Lebenswandel. Wenn das Licht, welches in uns ist, hell brennt, so bilden wir dadurch Tausende von Schülern und Lehrern, denen wir als Muster vorleuchten. Nicht einmal meine Predigten können den Zuhörern so viel Nutzen bringen, als unser Wandel. Denke dir einmal einen Gott wohlgefälligen, tugendreichen Mann, der ein Weib hat, (denn auch Einer, der Weib und Kinder und Diener und Freunde hat, kann Gott gefallen) kann denn ein solcher nicht all diesen viel mehr nützen als ich? Mich hören sie nur einmal oder zweimal im Monat oder nicht einmal so oft, und wenn sie meine Worte auch merken, bis sie etwa an die Kirchenthüre kommen, so vergessen sie dieselben doch bald nachher. Haben sie aber das Leben eines solchen Mannes allzeit vor Augen, so ziehen sie gar großen Gewinn daraus. Denn wenn er gescholten wird und nicht wieder schilt, gräbt er dann nicht durch seine Milde und Sanftmuth dem Beleidiger die Scham tief in seine Seele ein? Mag dieser auch in seinem Zorn oder aus Scham nicht gleich eingestehen, welchen Nutzen er von Jenem gezogen, thut Nichts, der Stachel bleibt doch sitzen in seinem Herzen. Ja, es ist unmöglich, daß ein leidenschaftlich erregter Mensch, und wäre er einer Bestie ähnlich, wenn er in Verkehr kommt mit einem ruhigen, verständigen Manne, ohne großen Gewinn von ihm scheide.


  1. Matth. 28, 19. ↩

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV)

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