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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Thessalonicenses homiliae 1-5 Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
HOMÉLIE V.

4.

« De manger leur pain, en travaillant, en silence ». Pourquoi ne dit-il pas : S'ils n'ont pas de mauvaises moeurs, s'ils ne vivent pas dans la dissolution, nourrissez-les? Pourquoi cette double exigence, et du silence et du travail? C'est qu'il veut que ces personnes-là gagnent leur vie par leur propre travail; c'est là le sens de cette expression : « De manger leur pain » , c'est-à-dire ce qu'elles ont gagné par leur propre travail; non pas le pain d'autrui, non pas le pain mendié.

« Et pour vous, mes frères, ne vous lassez point de faire ce qui est bien (13) ». Voyez tout de suite les entrailles paternelles gui s'émeuvent; il n'a pas pu pousser plus loin la réprimande ; par un changement de sentiment, il cède à la pitié; mais voyez avec quelle prudence; il ne dit pas : Ayez pitié d'eux jusqu'à ce qu'ils se corrigent, mais que dit-il? « Pour vous, ne vous lassez point de faire ce qui est bien ». Retirez-vous, dit-il, loin des paresseux, et faites-leur des reproches. Cependant ne détournez pas les yeux, s'ils meurent de faim. Mais si, recevant de nous l'abondance, le paresseux demeure dans l'oisiveté , l'apôtre indique, pour le guérir, un remède où il y a de la douceur. Que dit-il donc? Si, recevant de nous l'abondance, il demeure dans l'oisiveté, eh bien, dit-il, je vous ai indiqué un remède paisible : « Retirez-vous du paresseux »; c'est-à-dire, ne lui permettez pas la confiance, la liberté de la parole auprès de vous; montrez que vous êtes en colère. Ce moyen n'est pas à dédaigner. Voilà comment doit s'exercer, entre frères, la réprimande. Si nous avons vraiment le désir de corriger, nous ne pouvons pas dire que nous ignorons l'art de la réprimande. Répondez-moi, je vous en prie; je suppose que vous avez un frère selon la chair, le laisseriez-vous mourir de faim? Non assurément, j'imagine. Et de plus vous sauriez le redresser.

« Si quelqu'un n'obéit pas aux paroles de notre lettre (14,)». Voyez l'humilité de Paul; il ne dit pas : Celui qui désobéit, c'est à moi qu'il désobéit; mais il fait entendre doucement cette pensée : « Notez-le », ce qu'il veut, c'est que la désobéissance ne soit pas cachée : « N'ayez point de commerce avec lui»; ce qui n'est pas un châtiment léger. Il continue « Afin qu'il en ait de la confusion ». Et il ne veut pas que l'on aille plus loin. De même qu'après avoir dit : « Celui qui ne veut point travailler, ne doit point manger » , de peur que les paresseux ne mourussent de faim, il a ajouté : « Pour vous , ne vous lassez point de faire ce qui est bien ». De même, après avoir dit : « Retirez-vous » , et : « N'ayez point de commerce avec lui » ; de peur que ce malheureux ne fût retranché de la fraternité des (269) enfants de Dieu (car celui qui est ainsi abattu, périra bientôt , ne sachant plus à qui parler avec confiance), il ajoute ce qui suit : « Ne le considérez pas néanmoins comme un ennemi, mais reprenez-le comme votre frère (15)»; paroles qui montrent que la rigueur du châtiment qu'il lui inflige, consiste à le priver de la liberté qui s'exprime avec confiance.

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