• Start
  • Werke
  • Einführung Anleitung Mitarbeit Sponsoren / Mitarbeiter Copyrights Kontakt Impressum
Bibliothek der Kirchenväter
Suche
DE EN FR
Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Thessalonicenses homiliae 1-5 Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
HOMÉLIE V.

5.

Car, si c'est une honte d'être au milieu d'un grand nombre d'hommes, uniquement pour recevoir ce qu'ils vous donnent, lorsque les dons sont accompagnés de réprimandes, lorsqu'on se retire loin de celui à qui l'on donne, quelle honte , quel aiguillon pour l'âme ! En effet, si le don tardif, ou accompagné de murmures, brûle ceux qui le reçois vent (ne m'objectez pas ici les mendiants sans pudeur , nous ne parlons que des pauvres fidèles); si la réprimande doit encore s'ajouter à la honte, (lue ne ferait-on pas pour ne pas mériter ce supplice? Ce n'est pas dans cet esprit de sage réprimande , c'est avec la colère d'un affront reçu, que nous outrageons, nous, les mendiants, et que nous les repoussons. Vous ne voulez pas donner : pourquoi tenez-vous à être blessant : « Avertissez » , dit l'apôtre, « comme on s'avertit entre frères » ; n'outragez pas les pauvres, comme si c'étaient des ennemis. Quand on avertit son frère, on ne le fait pas en public, on n'affiche pas l'outrage ; on fait cela en particulier, avec beaucoup de circonspection, et l'on est affligé, tourmenté, on pleure, on gémit. Montrons-nous donc animés d'un fraternel amour, que la tendresse fraternelle dicte nos avertissements, ne soyons pas comme affligés de donner, mais comme affligés devoir que le pauvre agit contrairement à la loi. Quel profit pour vous de donner pour outrager ensuite? Vous perdez le plaisir de donner. Et maintenant si vous refusez de donner, si vous infligez un outrage, quel mal ne faites-vous pas au malheureux, à l'infortuné ? Il s'est approché de vous dans la pensée de recevoir quelque don, et il vous quitte n'ayant reçu qu'une blessure mortelle, et ses larmes ont redoublé. Car si c'est la pauvreté qui le force à mendier, et si cette nécessité de mendier le couvre de honte, voyez combien rigoureux sera le supplice de ceux qui redoublent sa honte. « Celui qui outrage le pauvre, irrite celui qui l'a fait ». (Prov. XIV, 21.) Car enfin que pouvez-vous répondre? C'est à cause de vous que Dieu laisse le pauvre dans l'indigence, c'est afin que vous trouviez les moyens de vous guérir vous-mêmes, et vous outragez celui qui n'est pauvre qu'à cause de vous ? Quelle dépravation, quelle ingratitude ! « Avertissez » ; dit l'apôtre , « comme on s'avertit entre frères ». Il veut que, même après avoir donné, on ajoute l'avertissement ; eh bien ! nous qui, au contraire, ne donnons pas, et outrageons ensuite, quelle excuse pourrons-nous alléguer ?

pattern
  Drucken   Fehler melden
  • Text anzeigen
  • Bibliographische Angabe
  • Scans dieser Version
Download
  • docxDOCX (65.47 kB)
  • epubEPUB (51.67 kB)
  • pdfPDF (184.20 kB)
  • rtfRTF (159.63 kB)
Übersetzungen dieses Werks
Commentaire sur la deuxième épitre aux Thessaloniciens
Homilien über den II. Thessalonicher-Brief (BKV) vergleichen

Inhaltsangabe

Theologische Fakultät, Patristik und Geschichte der alten Kirche
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Impressum
Datenschutzerklärung