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Commentaire sur la première épitre à Timothée
1.
« Lorsque vous prierez», dit le Seigneur, « ne soyez pas comme les hypocrites, qui ai« ment à prier debout dans les synagogues et aux angles des places publiques, afin d'être vus par les hommes. En vérité, je vous le dis, ils reçoivent ici leur récompense. Mais vous, lorsque vous priez, entrez dans votre chambre, fermez la porte et priez votre « Père dans le secret; il vous le rendra publiquement ». (Matth. VI, 5, 6.) Pourquoi donc Paul dit-il : « Je veux que les hommes prient « en tout lieu, en élevant des mains pures, sans « colère ni discussion ? » N'y a-t-il pas contradiction entre ces deux textes? A Dieu ne plaise; mais plutôt parfaite conformité. Et comment donc? D'abord il faut expliquer ce que veulent dire ces mots : « Entrez dans votre chambre », et ce que prescrit l'apôtre; s'il faut prier (303) en tout lieu, ou s'il ne faut pas prier à l'église, ni dans aucune autre partie de sa maison que celle-là. Que signifie ce texte? Le Christ nous enseignant ici à fuir la vanité, ne nous dit pas absolument de prier dans un lieu secret; mais de faire nos prières sans ostentation. De même que, lorsqu'il dit : « Que votre main gauche ne sache pas ce que fait votre main droite » (Ibid. 3), il ne parle pas de nos mains, mais il exprime l'humilité par une hyperbole; de même il enseigne ici la même chose dans un langage figuré. Par là donc, il n'a pas limité la prière à un lieu déterminé, mais il nous a enseigné une seule chose: à fuir l'ostentation. Et Paul dit ceci pour distinguer la prière des chrétiens de celle des juifs. Voyez en effet comment il s'exprime : « En tout lieu, élevant des mains innocentes » ; ce qui n'était point permis aux juifs. Car il ne leur, était point permis de se présenter devant Dieu, pour offrir des sacrifices et accomplir les cérémonies du culte, ailleurs que dans un lieu unique, où de toutes les contrées de la terre chacun devait accourir pour accomplir dans le temple des cérémonies saintes. Paul nous donne un conseil tout différent, et nous délivre de cette contrainte; car notre loi n'est point telle que la loi des juifs. De même qu'il nous prescrit de prier pour tous, puisque le Christ a souffert pour tous et que l'apôtre prêche pour tous; de même il est bonde prier partout; et désormais ce n'est plus au lieu, mais à la manière dont on prie qu'il faut prendre garde. Priez partout, dit-il, partout élevez des mains innocentes; voilà ce qui vous est demandé.
Qu'est-ce que des mains innocentes? des mains pures ; et qu'est-ce que des mains pures? non pas celles qui sont lavées avec de l'eau, mais celles qui sont pures d'avarice, de rapine, de meurtres, de violences. — « Sans colère ni. discussion » : Que veut dire cela? Qui donc se met en colère quand il prie? L'apôtre veut dire sans animosité. Que la pensée de celui qui prie soit pure, dégagée de toute passion; que personne ne se présente devant Dieu avec de la haine dans le coeur, avec un esprit chagrin et discutant avec, soi-même. Que veulent dire ces derniers mots? Ecoutons-le: c'est qu'il né faut point mettre en doute si nous serons exaucés : « Tout ce que vous demanderez avec foi », dit le Seigneur, « vous le recevrez » (Matth. XXI, 22); et ailleurs: « Lorsque vous serez debout pour prier, pardonnez et il vous sera pardonné». (Marc, XI, 25.) Voilà ce qu'est une prière faite sans discussion. Et comment, me direz-vous, pourrai-je croire que j'obtiendrai l'objet de ma demande? Oui, vous l'obtiendrez si vous ne demandez rien qui soit contraire, à ce que Dieu est résolu d'accorder, rien qui soit indigne de sa royauté, rien de temporel, mais seulement des choses spirituelles, et si vous vous présentez devant lui sans colère, avec des mains pures et innocentes. Des mains innocentes sont celles qui pratiquent les oeuvres de miséricorde. Si vous vous présentez ainsi devant Dieu, vous obtiendrez toutes vos demandes. « Si vous », dit le Seigneur, «tout méchants que vous êtes, savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux ». (Matth. VII, 11.) La discussion dont parle l'apôtre, c'est le doute.
« Et de même aussi les femmes », ajoute l'apôtre ; je veux, dit-il, que, sans colère et sans discussion, elles conservent leurs mains innocentes, ne cèdent point à leurs désirs, à la rapacité, à l'avarice. Et que penser de celles qui, ne se livrant pas elles-mêmes aux rapines, en font commettre par leurs maris? Mais Paul demande des femmes quelque chose de plus. « Qu'elles se parent», dit-il, «avec pudeur et retenue, d'une façon convenable, sans frisures, sans or, sans perles, mais comme il sied à des femmes qui annoncent la piété par leurs bonnes oeuvres ». De quelle parure veut-il parler? D'une toilette honorable, convenable, exempte de superfluité ; car c'est ainsi qu'elles observeront la loi de la réserve. Quoi donc ! vous venez prier Dieu et vous vous couvrez de bijoux et de frisures ! allez-vous donc danser? vous rendez-vous donc à des noces? ou assistez-vous à une fête mondaine ? C'est là que les bijoux, les frisures, les riches vêtements ont leur place; maintenant il n'en est nul besoin. Vous êtes venue pour supplier, pour demander le pardon de vos fautes, la miséricorde pour vos offenses, pour fléchir votre Maître par vos prières. Pourquoi donc vous parer ? Tel n'est point l'appareil d'une suppliante. Comment pouvez-vous gémir et pleurer, persévérer dans votre prière, quand vous êtes ainsi chargée d'ornements ? Si vous pleurez, vos larmes feront rire ceux qui vous verront, car les bijoux d'or ne conviennent point à celle qui pleure; n'est-ce pas comédie (304) et spectacle que de faire sortir des larmes d'un coeur où réside tant d'amour du luxe et tant de vanité ? Mettez de côté toute cette comédie : on ne se joue point de Dieu. Tout cela convient aux mimes et aux danseurs qui figurent sur la scène, mais nullement à une femme pudique.
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Homilien über den I. Brief an Timotheus (BKV)
I.
8. Ich will nun, daß die Männer an jeglichem Orte beten, heilige Hände emporhebend, ohne Zorn und Mißtrauen; 9. ebenso auch die Frauen; sie sollen sich schmücken mit anständigem Gewande in Schamhaftigkeit und Mäßigung, nicht mit Haarflechten oder Gold oder Perlen oder kostbarem Kleide, 10. sondern (was sich ziemt für Frauen, welche sich zur Gottseligkeit bekennen) durch gute Werke.
I. „Wenn ihr betet,“ sagt Christus, „so werdet nicht wie die Heuchler, welche mit Vorliebe in den Synagogen und an den Ecken der Straßen stehend beten, damit sie von den Menschen gesehen werden. Wahrlich, sage ich euch, sie haben ihren Lohn schon empfangen. Du aber, wenn du betest, geh’ in dein Kämmerlein, schließ’ die Thüre zu und S. 98 bete zu deinem Vater im Verborgenen, und er wird dir öffentlich vergelten.“1 Und was sagt Paulus? „Ich will, daß die Männer an jeglichem Orte beten, heilige Hände emporhebend, ohne Zorn und Streit.“ Aber steht Das nicht im Widerspruch zu jenen Worten Christi? Gott bewahre! Es stimmt vielmehr trefflich dazu. Wie so? Man muß nur vorher erklären, was die Worte bedeuten: „Geh’ in dein Kämmerlein!“ und was es denn mit diesem Gebote auf sich hat, wenn man einerseits an jedem Orte beten, und wenn man andererseits in der Kirche nicht beten soll und an keinem anderen Orte des Hauses als im „Kämmerlein“. Wie ist also diese Stelle zu verstehen? Christus will vor eitler Ehrsucht warnen und sagt deßhalb, daß man nicht nur nicht in der Öffentlichkeit, sondern im verborgensten Winkel sein Gebet verrichten solle. Gleichwie er mit den Worten: „Deine Linke soll nicht wissen, was deine Rechte thut,“2 nicht im materiellen Sinne von den Händen spricht, sondern die sorgfältige Vermeidung eitler Sucht an’s Herz legt, so ist auch die citirte Stelle in diesem Sinne gemeint. Nicht auf einen bestimmten Raum grenzte Christus den Gebetsakt ab, sondern nur das Eine befiehlt er, daß man damit nicht Eitelkeit treibe. Paulus aber stellt sich mit seinem Ausspruche in Gegensatz zum Gebete der Juden. Man betrachte nur seine Worte: „An jedem Orte heilige Hände emporhebend.“ Das war bei den Juden nicht Rechtens. Sie durften nämlich sich Gott nicht allerorten nähern, nicht überall Opfer darbringen und ihre Religion ausüben, sondern an einem Orte mußten sie sich von allen Punkten des Erdkreises sammeln und alle ihre Reinigungen im Tempel vornehmen. Diesen Vorschriften tritt der Apostel mit seiner Mahnung entgegen. Er befreit die Christen von diesem Zwange und sagt: Bei uns ist es nicht so wie bei den Juden. Gleichwie er befiehlt, für alle Men- S. 99 schen Gebete zu verrichten, — für alle Menschen, sagt er, ist Christus gestorben und in Bezug auf Alle gebe ich dieses Gebot, so ist es auch in der Ordnung, an allen Orten zu beten. Es handelt sich für die Folge nicht mehr um den Ort (τόπος), sondern um die Art (τρόπος) des Gebetes. Überall soll man beten, überall aber „heilige Hände emporheben“. Das ist’s, was verlangt wird. „Heilige Hände,“ was heißt Das? „Reine Hände.“ Rein nicht im Sinne von „gewaschen“, sondern rein von Habsucht, Mord, Raub, Mißhandlung. „Ohne Zorn und Mißtrauen.“ Was will Das sagen? Welcher Betende wäre in zorniger Stimmung? Das will sagen: „Ohne Erinnerung an erlittenes Unrecht.“ Rein sei das Herz des Betenden, frei von jeder leidenschaftlichen Regung. Niemand trete mit feindseliger Gesinnung vor Gott hin, Niemand mit Bitterkeit und „Mißtrauen“! Was heißt „Mißtrauen“? Laßt uns hören! Man darf nicht den geringsten Zweifel hegen, daß man Erhörung finden werde. „Um was ihr vertrauensvoll bitten werdet,“ heißt es, „Das werdet ihr erhalten;“3 und wiederum: „Wenn ihr vor Gott stehet im Gebete, so vergebet, wenn ihr Etwas gegen Jemanden habt!“4 Das heißt „ohne Zorn und Mißtrauen“. Und wie kann ich das Vertrauen hegen, daß meine Bitte erfüllt wird? Wenn du nicht das Gegentheil von Dem verlangst, was Gott bereit ist zu geben; wenn du Nichts verlangst, was seiner Hoheit unwürdig ist, nichts Weltliches, sondern Geistliches; wenn du ohne Zorn vor Gott hintrittst, mit reinen, heiligen Händen. Heilig sind sie, wenn sie Almosen spenden. Wenn du also hintrittst, dann wirst du auf jeden Fall deine Bitte erfüllt sehen. „Wenn ihr,“ heißt es, „die ihr böse seid, eueren Kindern gute Gaben zu geben wißt, um wie viel mehr euer Vater, der im Himmel ist?“5 Unter „Mißtrauen“ versteht der Apostel das Zweifeln.
S. 100 In derselben Weise, sagt der Apostel, will ich, auch die Frauen vor Gott hintreten, ohne Zorn, ohne Mißtrauen, daß sie heilige Hände haben, ihren Leidenschaften nicht fröhnen, nicht rauben, nicht habgierig seien. Von den Frauen aber verlangt Paulus noch mehr. Was denn? „Daß sie sich schmücken mit anständigem Gewande in Schamhaftigkeit und Mäßigung, nicht mit Haargeflechten oder Gold oder Perlen, sondern (was sich ziemt für Frauen, welche sich zur Gottseligkeit bekennen) durch gute Werke.“ Was meint der Apostel mit dem „Gewand“? Ein Kleid, das den Körper rings bedeckt, zierlich, aber nicht überladen. Jenes ist ein Schmuck, das letztere wäre das Gegentheil. Wie? Du trittst mit einer Bitte vor Gott hin und hast Goldschmuck und Haargeflechte an dir hängen? Du kommst doch nicht zum Tanz? zu einer Hochzeit? Du willst doch nicht an einem öffentlichen Aufzug Theil nehmen? Da ist Goldschmuck und Haargeflecht, da ist ein Prunkkleid am Platze. Jetzt aber brauchst du Nichts dergleichen. Du bist gekommen, um Mitleid zu erregen, um wegen der Sünden abzubitten, um Verzeihung für deine Fehltritte zu erwirken, um zu dem Herrn zu flehen und ihn gnädig gesinnt zu machen. Was behängst du dich mit Schmuck? Das ist nicht das äussere einer Bittenden. Wie vermagst du zu seufzen, zu weinen, inbrünstig zu bitten, wenn du in diesem Aufzug erscheinst? Wenn du weinst, so müssen deine Thränen auf die Zuschauer komisch wirken. Eine Weinende darf nicht mit Gold beladen sein. Das ist eine Komödie und Heuchelei. Ist es nicht eine Komödie, wenn aus demselben Herzen, aus dem so viel Pracht und Eitelkeit entsprungen, auch Thränen hervorbrechen? Weg mit dieser ganzen Heuchelei! Gott läßt nicht mit sich scherzen. Das schickt sich für Schauspieler und Tänzer, die sich den ganzen Tag auf der Bühne herumtreiben. Einer anständigen Frau aber steht es schlecht an. „Mit Schamhaftigkeit und Mäßigung,“ sagt der Apostel.