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Works John Chrysostom (344-407) In epistulam i ad Timotheum argumentum et homiliae 1-18

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Homilien über den I. Brief an Timotheus (BKV)

I.

Kap. II.

1.—4. Ich ermahne euch nun zuerst, vor Allem Gebete zu verrichten, Bitten, Fürbitten, Danksagungen für alle Menschen, für die Könige und für Alle, die in obrigkeitlichem Ansehen stehen, damit wir ein friedliches und ruhiges Leben führen in aller Gottesfurcht und Ehrbarkeit. Denn Dieß ist angenehm und wohlgefällig vor Gott, unserm Heiland, welcher will, daß alle Menschen gerettet werden und zur Erkenntniß der Wahrheit gelangen.

I. Der Priester ist gleichsam der gemeinsame Vater der ganzen Welt. Er hat sich also um Alles zu kümmern wie Gott selber, dem er als Priester dient. Deßhalb sagt der Apostel: „Ich ermahne euch, zuerst vor Allem Gebete zu verrichten.“ Aus dieser Mahnung entspringen zweierlei gute Folgen. Einerseits wird die feindselige Gesinnung beseitigt, welche wir gegen Menschen hegen, die nicht zu unserer Gemeinschaft gehören, — Niemand S. 76 kann ja Den hassen, für welchen er betet, — andererseits werden diese Menschen selbst besser dadurch, daß für sie gebetet wird, und daß folglich ihre Wuth gegen uns sich legt. Nichts macht nämlich so zugänglich für Belehrung als Liebe und Gegenliebe. Man betrachte nur, wie es wirken mußte, wenn es den Menschen, welche die Christen verfolgten, sie mit Geißelhieben mißhandelten, aus dem Lande vertrieben, sie tödteten, zu Ohren kam, daß Die, welche Solches duldeten, für Die, welche es ihnen anthaten, heisse Gebete zu Gott emporsandten. Siehst du, wie der Apostel den Christen die erhabenste Stellung anweist? Gerade wie es bei kleinen Kindern ist: das Söhnchen, das der Vater auf dem Arme hat, schlägt ihn ins Gesicht, und trotzdem thut Das der väterlichen Zärtlichkeit keinen Abbruch, — so zollen wir den Nichtchristen kein geringeres Maß von Zuneigung, auch wenn wir von ihnen mißhandelt werden.

Was bedeutet der Ausdruck: „Zuerst vor Allem“? Das will sagen: „Bei dem täglichen Gottesdienste.“ Die Eingeweihten wissen Das, wie es jeden Tag gehalten wird, am Abend und am Morgen, wie wir unser Gebet verrichten für die ganze Welt, für die Könige und alle Obrigkeiten. Man könnte entgegnen, daß wir nicht für Alle beten, sondern bloß für die Gläubigen. Wie könnte dann der Apostel sagen: „Für die Könige“? Die Könige waren ja damals nicht gottesfürchtig, sondern gar lange Zeit noch folgte ein gottloser auf den andern. Damit ferner die Sache nicht wie eine Schmeichelei klang, so sagt der Apostel zunächst: „für alle Menschen“ und dann erst: „für die Könige“. Hätte er von den Königen allein gesprochen, so hätte man vielleicht Verdacht schöpfen können. Da es ferner denkbar gewesen wäre, daß die christlichen Seelen bei diesen Worten sich entsetzten und der Mahnung des Apostels das Ohr verschloßen, wenn verlangt wurde, sie sollen bei der Feier der Mysterien Gebete für die Heiden verrichten, so beachte man, was der Apostel S. 77 weiter sagt und wie er die guten Folgen hervorhebt, damit er auch auf solche Weise seine Ermahnung annehmbar mache: „Damit wir ein friedliches und ruhiges Leben führen.“ Das will sagen, daß das Glück der Heiden für uns ein Quell der Ruhe ist, wie der Apostel ja auch im Briefe an die Römer, wo er Diese auffordert, den Obrigkeiten zu gehorchen, beifügt: „Wenn nicht aus Zwang, so doch wegen des guten Gewissens.“1 Gott hat ja die Obrigkeiten aufgestellt zum Nutzen der Gesammtheit. Wäre es nun nicht unangemessen, wenn sie für unsern Nutzen einstehen und die Waffen tragen, damit wir sorglos leben können, und wenn dann wir für sie, die im Felde und in Gefahren sich befinden, keine Gebete verrichten würden? Also es liegt keine Schmeichelei in der Sache, sondern es ist eine Forderung der Gerechtigkeit. Würden sie nicht gerettet und hätten sie Unglück im Kriege, so würde nothwendig auch unser Dasein in Verwirrung und Unruhe gerathen. Entweder müßten wir selbst in den Krieg ziehen, wenn jene gefallen waren, oder wir müßten als Flüchtlinge herumirren. Sie sind gleichsam als eine Art von Schanze aufgeworfen, und Das, was innerhalb derselben sich befindet, lebt durch sie im Frieden.

„Gebet, Bitten, Fürbitten, Danksagungen.“ Man muß nämlich Gott auch Dank sagen für die Wohlthaten, welche Andern zu Theil werden, z. B. daß er seine Sonne aufgehen läßt über Gute und Böse, daß er regnen läßt über Gerechte und Ungerechte. Man sieht, wie der Apostel nicht bloß durch Gebete, sondern auch durch Danksagungen auf unsere gegenseitige Einigung und Zusammengehörigkeit hinarbeitet. Wer Gott für die dem Nächsten erwiesenen Wohlthaten danken muß, der muß den letzteren auch lieben und ihm in Freundschaft zugethan sein. Wenn wir aber für die dem Nächsten erwiesenen Wohltha- S. 78 ten Gott danken müssen, so müssen wir es um so mehr für jene, die er uns erwiesen, für die, welche er uns ohne unser Wissen, mit oder gegen unsern Willen erweist, auch für das scheinbar Schlimme. Denn Gott ordnet alle Dinge zu unserm Besten.


  1. Röm. 13, 5. ↩

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Commentaire sur la première épitre à Timothée

1.

Le prêtre, sur toute la terre, est comme un père commun. Il doit donc prendre soin de tous, comme le fait le Dieu dont il est le prêtre. C'est pour cela que l'apôtre dit : « Je vous conjure d'abord qu'avant tout des demandes, des prières se fassent ». Car il en résulte deux biens : l'inimitié que nous avons pour ceux qui sont étrangers à notre foi 1 s'évanouit; nul en effet ne pourra conserver de la haine envers celui pour qui il prie; et eux-mêmes. deviendront meilleurs par l'effet des prières adressées pour eux, et parce qu'ils cesseront d'être furieux contre nous. Il n'est rien qui persuade si bien de se laisser instruire que d'aimer et d'être aimé. Réfléchissez à ce que devaient ressentir des hommes qui machinaient contre nous , qui- nous livraient aux jouets, à l'exil, à la mort, en .apprenant que ceux qui éprouvaient ces cruels traitements adressaient à Dieu des prières assidues pour leurs persécuteurs. Vous voyez combien l'apôtre veut que le chrétien soit élevé au-dessus de tout. Qu'un petit enfant sans raison, porté par son père, le frappe au visage, la tendresse du père envers lui n'en sera point diminuée; de même, si nous sommes frappés par les païens, nous ne devons rien perdre de notre bienveillance pour eux.

Et que veulent dire ces mots: « Avant tout? » Ils veulent dire : Dans le culte rendu à Dieu chaque jour. Ceux qui sont initiés savent comment cette prière se fait tous les jours soir et matin ; comment nous adressons nos vœux pour le monde entier, pour les rois et tous ceux qui sont élevés en dignité. Mais peut-être on dira que par ces mots : « Pour tous les hommes », l'apôtre entend, non le genre humain, mais les fidèles. Comment disait-il donc : « Pour les rois », car alors il n'y avait pas de rois qui fussent chrétiens; mais pendant longtemps ce furent des rois impies succédant à des rois impies. Et afin que sa parole fût exempte de flatteries, il a dit d'abord: « Pour tous les hommes », et ensuite : « Pour les rois ». Car s'il n'eût parlé que des rois, il aurait pu donner lieu à ce soupçon. Ensuite, parce qu'il était vraisemblable que l'âme d'un chrétien serait glacée à cette parole , et n'accueillerait pas l'avis qu'il faut offrir des prières (296) pour un païen, au moment de la célébration des mystères, voyez ce qu'ajoute l'apôtre, et quel avantage il signale afin que son avis soit reçu. « Afin», dit-il, « que nous passions une vie paisible et tranquille ». C'est-à-dire que le salut de ceux-là, c'est pour nous le repos ; c'est ainsi que, dans l'épître aux Romains, les engageant à obéir aux princes, il dit qu'on le doit faire, non-seulement par nécessité, mais aussi par conscience. Car c'est pour l'utilité commune que Dieu a établi les puissances. Ne serait-il donc pas déraisonnable qu'ils marchent à la guerre et dressent des armées, afin que nous vivions en sécurité et que nous- ne fassions pas même de prières pour ceux qui s'exposent aux périls et aux fatigues de la guerre ? Ce n'est donc point flatterie, mais justice. Car s'ils n'étaient point préservés dans les périls et n'acquéraient point d'honneur à là guerre, nous serions dans le trouble et les alarmes; nous serions obligés, s'ils étaient massacrés par l'ennemi, ou de marcher nous-mêmes aux combats, ou de fuir et d'errer en tous lieux. Ils sont pour nous comme des remparts qui gardent en paix les habitants d'une ville. — « Des demandes, des prières, des supplications, des actions de grâces ». Nous devons en effet rendre grâces à Dieu, même pour le bien qui arrive aux autres; de ce qu'il fait lever le soleil sur les méchants et les bons, et donne la pluie aux justes et aux injustes. Voyez-vous que ce n'est pas seulement par la prière, mais par les actions de grâces qu'il nous unit comme en un seul corps ? Car celui qui est obligé de remercier Dieu du bonheur de son prochain, est obligé de l'aimer, d'être, animé envers lui de sentiments de bienveillance. Et si nous devons rendre grâces pour le bien qui est fait au prochain, combien plus pour celui qui nous est fait, même à notre insu; pour le bien qui nous est fait avec ou malgré notre volonté, et même pour ce qui nous paraît fâcheux, car Dieu dispose tout pour notre bien.


  1. Pros tous exo. On voit par la suite du passage que la pensée de l'orateur se reporte spécialement sur l'époque où vivait l'apôtre; du reste, une partie de son auditoire avait vu Julien. ↩

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