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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Timotheum homiliae 1-10

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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée

2.

Tout le mal que nous faisons retombe sur nous, non sur lui que rien ne peut atteindre. C'est ce que l'apôtre indique par ces mots : « Si nous restons incrédules, il n'en demeure pas moins fidèle, car il ne peut se renier lui-même », c'est-à-dire, nous avons beau ne pas croire eu sa résurrection, il n'en est aucunement lésé. Il est la vérité même, il est infaillible, quoi que nous puissions dire ou ne pas dire. Puisque notre dénégation ne lui fait aucun tort, s'il demande notre confession, c'est donc uniquement dans notre intérêt. Pour lui il demeure le même, quelque chose que nous puissions confesser ou nier. « Pour lui, il ne peut se renier », c'est-à-dire, il ne peut pas ne pas être. Nous, nous disons qu'il n'est pas, parlant contre la vérité. Il n'a pas une nature à cesser d'être, il ne le peut pas; il ne peut pas être réduit à n'être plus. Il demeure à jamais, sa substance est éternelle. N'ayons donc pas d'illusion , et ne croyons pas que nous puissions ni lui procurer quelque avantage, ni lui nuire. Ensuite pour qu'on ne croie pas que Timothée ait besoin de ces instructions pour lui-même, l'apôtre ajoute : « Donnez ces avertissements, et prenez-en le Seigneur à témoin. Ne vous livrez pas à de vaines disputes de paroles (373) qui ne sont bonnes à rien qu'à pervertir ceux qui les écoutent ». Prendre le Seigneur à témoin, c'est grave. Si le témoignage même d'un homme n'est pas à mépriser, que sera-ce de celui de Dieu? Par exemple, quelqu'un appelle des témoins dignes de foi pour assister à un contrat ou bien à un testament, est-ce que nul d'entre eux voudra trahir le secret qu'on lui a confié ? Non ; il le voudrait, que la discrétion à laquelle est obligé un témoin le retiendrait. Qu'est-ce à dire, « Prenant à témoin? » Il appelle Dieu pour être témoin de ce qu'il dira, de ce qu'il fera. — « Ne vous livrez pas à des disputes de paroles qui ne sont bonnes à rien », il ajoute même « à rien qu'à pervertir ceux qui les écoutent ». Aucun profit et de grands dommages, voilà ce qui résulte de ces disputes. Donnez donc ces avertissements et Dieu jugera ceux qui les mépriseront. Pourquoi donc ce conseil de ne pas disputer? Il connaissait le penchant de la nature humaine pour les contestations et les discussions. Pour s'y opposer, il ne se contente pas de dire : Ne disputez pas; il ajoute, pour que sa défense soit plus terrible : « Pour la perversion de ceux qui écoutent ».

« Ayez soin de vous présenter devant Dieu comme un ministre digne de son approbation, comme un ouvrier qui ne rougit point, et qui sait bien dispenser la parole de vérite ». Ne pas rougir est un commandement qui revient souvent, pourquoi cette insistance de saint Paul à parler de la honte? C'est parce qu'il y en avait plusieurs qui vraisemblablement rougissaient de saint Paul lui-même, qui n'était qu'un faiseur de tentes, et de l'Évangile, en voyant périr ceux qui lé prêchaient. Le Christ était mort en croix, saint Paul allait être décapité, saint Pierre, crucifié la tête en bas; et c'étaient les plus méprisables et les plus insolents des hommes qui les traitaient de la sorte. Le pouvoir était dans les mains de ces hommes, voilà la raison de ce commandement: « Ne rougissez pas », c'est-à-dire, n'ayez pas honte de faire tout ce qu'exige la religion, quand même il faudrait pour cela s'exposer à l'esclavage et à tous les supplices. Comment mérite-t-on l'approbation? En travaillant sans rougir à propager l'Évangile, en endurant tout pour cela. « Dispensant en droiture la parole de la vérité ». Ceci n'est lias hors de propos ; il y en a beaucoup qui la dénaturent et qui la faussent, en y mêlant leurs propres idées. Le mot dont il se sert (1) signifie trancher selon la droiture. C'est comme si l'apôtre disait : Retranchez ce qu'il y a d'étranger, coupez-le, rejetez-le avec beaucoup de vigueur. Comme l'ouvrier qui taille une lanière, prenez le glaive du Saint-Esprit, et retranchez de toutes parts tout ce qu'il y a de trop, tout ce qu'il y a d'étranger dans la prédication.

« Évitez les profanes nouveautés de paroles». L'erreur ne sait pas s'arrêter. Dès qu'une nouveauté s'est introduite, elle en provoque toujours de nouvelles. Où voulez-vous que s'arrête l'égarement des esprits une fois sortis du port de l'immuable vérité? — « Car, elles profitent beaucoup à l'impiété : et leurs discours, comme la gangrène, gagnent de proche en proche ». C'est un mal que rien ne peut contenir dans ses limites, qui avance toujours, et qui finit par tout perdre. L'apôtre montre donc la nouveauté comme une maladie, et quelque chose de pire. Il montre aussi que ces esprits sont d'autant plus incorrigibles que leurs erreurs sont volontaires.

De ce nombre sont Hyménée et Philéte, « qui se sont écartés de la vérité, disant que la résurrection est déjà arrivée, et qui ont renversé la foi de quelques-uns ». Il dit très justement : « Ils profiteront beaucoup à l'impiété ». Il semble d'abord que ce soit là le seul mal, mais voyez combien d'autres en naissent. Si la résurrection est déjà arrivée, nous voilà premièrement privés de cette grande gloire qui doit en être la conséquence , mais ensuite que 'devient le jugement, que devient ta rétribution? Voilà les bons frustrés du prix de leurs afflictions et de leurs douleurs; voilà les méchants restés sans punition, et ceux qui vivent au sein des plaisirs ont bien raison. il vaudrait mieux dire qu'il n'y a pas de résurrection que de prétendre qu'elle a déjà eu lieu. — « Et ils renversent », dit-il, « la foi de quelques-uns ». Non de tous, mais de quelques-uns. « S'il n'y « a pas de résurrection, la foi ne se soutient « plus. S'il n'y a pas de résurrection, notre «prédication est vaine », et le Christ n'est pas ressuscité. (I Cor. XV, 14.) S'il n'est. pas ressuscité, il n'est pas né non plus, ni il n'est pas monté au ciel. Voyez-vous que de ruines, bien qu'en apparence on ne s'attaque qu'au dogme de la Résurrection? — Mais ne reste-t-il rien à

1 Orthotomounta.

faire pour ceux qui ont dévié de la foi ? Ecoulez : « Mais le fondement de Dieu reste ferme ayant pour sceau cette parole : Le Seigneur connaît ceux qui sont à lui »; et : « Que quiconque invoque le nom de Jésus-Christ, s'éloigne de l'iniquité».

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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)

II.

Ausserdem schaden wir uns damit nur selber und niemals Gott; Diesem können wir gar nicht schaden. In diesem Sinne fährt auch der Apostel fort: „Wenn wir nicht glauben, er bleibt wahrhaft; denn er kann sich selbst nicht verläugnen.“ Das heißt: wenn wir nicht daran glauben, daß Christus auferstanden ist, so hat er davon keinen Schaden. Er ist wahrhaft, er ist beständig, ob wir es nun zugeben oder nicht. Wenn er von unserer Verläugnung gar keinen Schaden hat, so verlangt er unsere Huldigung aus keinem andern Grunde, als um unseres Vortheiles willen. Er bleibt ja Derselbe, wir mögen ihn verläugnen oder nicht. Sich selbst verläugnen, d. h. nicht existiren, Das vermag er nicht. Wir können allerdings behaupten, Gott existire nicht, wenn es auch in Wirklichkeit sich nicht so verhält. Seine Wesenheit fordert seine Existenz, Das ist nicht anders möglich, d. h. es ist nicht möglich, daß er seine Existenz aufgibt. Er bleibt immerfort, seine Substanz hat ein ewiges Sein. Also es handelt sich bei der Sache nicht darum, als ob wir Gott einen Gefallen oder Schaden thäten.

S. 313 Damit Niemand auf die Meinung komme, Timotheus hätte dieser Belehrung bedurft, fährt der Apostel weiter: „Daran erinnere, indem du sie vor dem Herrn beschwörst, Wortgezänke zu meiden, das zu nichts nütze und zum Verderben Derer ist, die zuhören.“ Es ist etwas Furchtbares, vor Gott als Zeugen zu sprechen. Schon wenn das Zeugniß eines Menschen angerufen wird, würde Niemand wagen, es zu mißachten; um so mehr das Zeugniß Gottes. Zum Beispiel wenn Jemand beim Abschluß eines Vertrages oder Abfassung seines Testamentes zuverlässige Zeugen beizuziehen wünscht, wird Jemand wagen, dieses Schriftstück dann einem wildfremden Menschen zuzuschreiben? Gewiß nicht. Auch wenn es in seinem Interesse wäre, so wird er sich wohl hüten aus Furcht vor der Glaubwürdigkeit der Zeugen.

Was heißt: „beschwörst“ (διαμαρτυρόμενος)? Es ist gemeint, daß Gott der Zeuge unserer Worte ist und unserer Thaten.

„Wortgezänke zu meiden, das zu Nichts nütze ist.“ Nicht bloß Das; man hat nicht bloß keinen Gewinn, sondern vielen Schaden davon.

„Daran erinnere!“ Wenn sie nicht Folge leisten, so wird Gott selber ihr Richter sein.

Wozu diese Warnung in Betreff des Wortgezänkes? Weil der Apostel weiß, welchen Reiz die Sache hat, und daß die menschliche Natur fortwährend zum Widersprechen und Zanken geneigt ist. Damit nun Das nicht geschieht, so verbietet er nicht einfach das Wortgezänk, sondern fügt zu wirksamerer Abschreckung noch bei, es gereiche „zum Verderben Derer, die zuhören“.

S. 314 15. Trachte darnach, dich als einen bewährten Mann vor Gott zu erweisen, als einen Arbeiter, der sich nicht schämt, und der das Wort der Wahrheit recht zuschneidet.

Allenthalben mahnt der Apostel daran, daß man sich nicht schämen solle. Warum beschäftigt er sich so viel mir diesem Thema? Weil wahrscheinlich Viele sich schämten, sowohl des Paulus, der ja ein Zeltmacher war, als auch des Christenthumes, dessen Träger ja umkamen: Christus war gekreuzigt worden, Paulus sollte enthauptet, Petrus mit dem Kopfe abwärts gepfählt werden. Und Das mußten sie von nichtswürdigen und gemeinen Menschen erdulden. Da nun diese letztern damals am Ruder waren, so sagt der Apostel: „Schäme dich nicht,“ d. h. nimm keinen Anstand, gottesfürchtig zu handeln, und solltest du auch einen Sklaven machen und was immer leiden müssen.

Wie wird aber Jemand „bewährt“? Eben wenn er „sich nicht schämt“.

„Als einen Arbeiter, der sich nicht schämt.“ Ein gewöhnlicher Arbeiter schämt sich keiner Verrichtung. So auch der Arbeiter im Evangelium. Er muß Alles auf sich nehmen.

„Und der das Wort Gottes recht zuschneidet.“ Treffend ausgedrückt! Viele ziehen und zerren es nach allen Richtungen; es erfährt gar manchen Zuwachs. Und da sagt der Apostel nicht einfach: „der es zurecht richtet,“ sondern: „recht zuschneidet“ (ὀρθοτομοῦντα). Das heißt: schneide die unächten Bestandtheile heraus, beseitige solche Dinge, haue sie weg! Gleichwie bei einem Mantel schneide mit dem Messer des (göttlichen) Geistes alles Überflüssige und Fremdartige vom Christenthume weg!

S. 314 16. Hüte dich vor unheiligen Neuerungen in der Lehre!

Nämlich dabei bleibt es nicht. Wenn eine Neuerung eingeführt wird, dann zeugt sie immer frische Neuerungen. Die Irrfahrt wird endlos, wenn Einer den sicheren Hafen verläßt; er hat keinen Halt mehr.

17. Denn sie bringen es immer weiter in der Gottlosigkeit, und ihre Lehre frißt um sich wie der Krebs.

Ein Übel, das nicht aufzuhalten ist, dem keine ärztliche Kunst Stillstand gebieten kann, das Alles verwüstet. Der Apostel zeigt, daß die Neuerungssucht eine Krankheit ist, ja schlimmer als eine Krankheit. Er gibt zu verstehen, daß die Neuerungssüchtigen unverbesserlich sind, daß sie nicht unfreiwillig, sondern absichtlich sich von der Wahrheit entfernt haben. Und das ist hauptsächlich der Grund, warum sie unverbesserlich sind.

18. Zu Diesen gehört Hymenäus und Philetus, welche von der Wahrheit abgegangen sind, indem sie behaupten, die Auferstehung sei schon geschehen, und welche die Menschen um ihren Glauben bringen.

Ganz richtig hat der Apostel oben gesagt: „Sie bringen es immer weiter in der Gottlosigkeit.“ Man meint, es habe bei dieser einen Irrlehre sein Bewenden. Aber es ist zu beachten, was Alles daraus sich ergibt. Wenn nämlich die Auferstehung bereits vorüber ist, dann haben wir nicht bloß den Nachtheil, daß uns jener herrliche, verklärte Zustand geraubt ist, sondern dann ist es auch mit dem jüngsten Gerichte und der jenseitigen Vergeltung vorbei. Wenn die Auferstehung schon vorüber ist, so ist es auch die Wiedervergeltung. Also haben dann die Guten S. 316 Nichts gehabt als Elend und Leid; die Bösen aber, die in Saus und Braus leben, trifft keine Strafe. Nicht übel! Besser wäre es gewesen, zu sagen, es gebe gar keine Auferstehung, als zu behaupten, sie sei schon vorüber.

Und Manche um ihren Glauben bringen.

Nicht Alle, aber Manche. Denn wenn es keine Auferstehung mehr gibt, dann hat es mit dem Glauben ein Ende. „Wenn es keine Auferstehung gibt, so ist unsere Predigt eitel, und auch Christus ist nicht auferstanden.“1 Wenn er aber nicht auferstanden ist, dann ist er auch nicht geboren und nicht in den Himmel aufgefahren. Siehst du, wie jene Meinung scheinbar bloß gegen das Dogma der Auferstehung sich wendet, aber eine Reihe der schlimmsten Irrlehren im Gefolge hat? Wie nun? frägst du. Soll man Nichts thun für die um ihren Glauben Gebrachten?

19. Doch das von Gott gelegte feste Fundament steht unerschütterlich und hat dieses Siegel: der Herr kennt die Seinen, und es stehe ab von Ungerechtigkeit Jeder, der den Namen des Herrn nennt.


  1. I. Kor. 15, 13. ↩

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