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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ii ad Timotheum homiliae 1-10

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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée

1.

Saint Paul, dans sa première épître à Timothée, dit que l'Esprit de Dieu déclare expressément que dans les temps à venir « quelques-uns abandonneront la foi ». (I Tim. IV, 1.) Il répète la même prophétie dans un autre passage de la même épître, et il l'énonce encore une fois ici : « Sachez que dans les derniers jours il viendra des temps fâcheux». Non content d'envisager l'avenir, il en appelle encore au témoignage du passé : « De la même manière », dit-il, « que Jannés et Mambrès se soulevèrent contre Moïse, etc. » Il a même recours aux raisonnements pour appuyer sa prophétie : «Dans une grande maison», dit-il, « il n'y a pas,seulement des vases d'or et d'argent, etc. » Pourquoi cette prophétie? Afin que Timothée ne se trouble point, non plus que nous, lorsque les méchants prévalent dans le monde. Son raisonnement revient à ceci : S'il y a eu des méchants du temps de Moïse et après Moïse, il n'y a pas lieu de s'étonner qu'il y en ait de notre temps. « Dans les derniers jours, il viendra des temps fâcheux». Ce ne sont pas les temps ni les jours eux-mêmes que saint Paul accuse, mais les hommes qu'ils verront naître. Nous nous exprimons aussi de même et nous disons que les temps sont bons où mauvais, en voulant parler des hommes et de leurs oeuvres. Et du premier coup il dévoile la cause de tous les maux, la racine et la source d'où ils proviennent tous, à savoir l'orgueil. Celui que cette passion domine n'a même plus d'yeux pour voir ses propres intérêts. Comment celui qui ne voit pas les intérêts du prochain, qui les néglige comme chose indifférente, pourrait-il voir les siens propres? De même que celui qui a l'oeil ouvert sur les intérêts du prochain, pourvoira en même temps aux siens, de même celui qui néglige les intérêts du prochain, ne saura pas voir clair en ce qui le concerne lui-même. Si, en effet, nous sommes les membres les uns des autre, salut du prochain est en même temps le nôtre puisqu'il contribue à celui de tout le corps : le dommage aussi que subit notre prochain, il ne le subit pas seul, mais il cause une douleur qui se fait ressentir à tout le corps nous ne formons tous qu'un seul et même édifice, l'édifice tout entier est affecté de que l'un de nous soutire, comme aussi il corrobore de tout ce que chacun de nous gagne en force.

C'est ce qui arrive dans l'Eglise. Méprise vous votre frère, vous vous faites tort à vous-même, puisqu'un de vos membres souffres dommage considérable. Si celui qui ne don pas de son argent aux pauvres va en enfer, qu sera-ce de celui qui ne tend pas la main à son frère, lorsqu'il le voit dans un danger spirituel incomparablement plus grave que tous les dangers qui peuvent menacer le corps?

« Il y aura des hommes amis d'eux-mêmes ». L'homme ami de soi-même est réellement celui qui s'aime le moins; l'homme ami de son frère est au contraire celui qui s'aime véritablement. L'avarice naît de l'amour de soi-même, puisque cet amour funeste et mesquin borne et resserre l'amour naturel, qui est large et se répand sur tous les hommes. — «Avides d'argent».. De la cupidité naît l'enflure; de l'enflure, le dédain des autres; de ce dédain, le blasphème; du blasphème, l'orgueil insensé et l'incrédulité. Celui qui s'élève contre les hommes, s'élèvera de même aisément contre Dieu. C'est ainsi que croissent les péchés et que, de petits commencements, ils s'élèvent jusqu'aux grands excès. Celui qui se montre, pieux envers les hommes le sera bien davantage envers Dieu; celui qui a de la modestie envers les serviteurs n'en manquera pas envers le maître, et il méprisera bientôt le maître s'il s'accoutume à mépriser les serviteurs.

Ne nous méprisons donc point les uns les autres. C'est une mauvaise école que celle où l'on s'accoutume à mépriser Dieu. Or, mépriser les autres, c'est mépriser Dieu qui nous commande d'avoir des égards les uns pour les autres. Eclaircissons ceci par un exemple. Caïn méprisa son frère, et bientôt après il méprisa Dieu. Voyez la réponse insolente qu'il lui fit: «Suis-je le gardien de mon frère?» Esaü de même méprisa son frère, ensuite il méprisa Dieu. C'est pourquoi Dieu dit : «J'aime Jacob et je hais Esaü ». (Rom. IX, 13.) Saint Paul aussi a dit: « Que personne ne soit fornicateur et profane comme Esaü » . (Hébr. XII, 16). Les frères de Joseph le méprisèrent et ils méprisèrent aussi Dieu. Les Israélites méprisèrent Moïse et méprisèrent Dieu ensuite. Après avoir méprisé le peuple, les fils d'Héli méprisèrent aussi Dieu. Voyons maintenant le contraire par d'autres exemples. Abraham eut de la considération pour son neveu, il en eut infiniment plus pour Dieu, comme il le montra par le sacrifice de son fils et par toutes ses autres vertus. Abel fut doux et humble envers son frère, il le fut encore plus envers Dieu. Ainsi ne nous méprisons point, mais rendons-nous un honneur réciproque, afin de nous accoutumer à honorer Dieu. Celui qui traite insolemment les hommes n'épargnera pas Dieu même. Mais lorsque l'avarice, l'amour-propre et l'orgueil se rencontrent ensemble dans un homme, la perte n'est-elle pas inévitable? Oui, c'en est fait de lui., et il se plonge dans la fange de tous les péchés. « Ils sont a ingrats », dit l'apôtre. Comment l'avare serait-il reconnaissant? A qui saura-t-il gré de quoi que ce soit? A personne. Il regarde tous les hommes comme autant d'ennemis, puisqu'il voudrait prendre le bien de tous. Quand vous lui donneriez tout ce que vous possédez, il ne vous en saurait aucun gré, il serait fâché que vous n'eussiez pas davantage à lui donner. Quand vous auriez trouvé le secret de le rendre maître du monde entier, il n'en aurait point de reconnaissance. Il croirait n'avoir rien reçu. Son désir est insatiable; car c'est un désir de malade; or les désirs de malades ne se peuvent assouvir.

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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)

I.

Kap. III.

1. Das aber sollst du wissen, daß in den letzten Tagen schwere Zeiten kommen werden.

2. Es werden nämlich die Menschen voll Eigenliebe sein, habsüchtig, übermüthig, stolz, gotteslästerisch, den Eltern ungehorsam, undankbar, ruchlos,

3. treulos, lieblos, verleumderisch, unmäßig, hartherzig, allem Guten feind,

4. verrätherisch, frech, aufgeblasen, mehr die Wollust liebend als Gott,

5. den Schein der Gottesfurcht an sich tragend, ihr Wesen aber verläugnend. Auch von Diesen wende dich ab!

S. 340 6. Denn zu Diesen gehören Jene, die in die Häuser schleichen und die Weiblein an sich fesseln, die beladen sind mit Sünden, getrieben von vielerlei Begierden und Lüsten,

7. Immer lernend und nie im Stande, zur Erkenntniß der Wahrheit zu gelangen.

I. In dem ersten Briefe hatte der Apostel gesagt, daß der Geist ausdrücklich es ausspricht, daß in den letzten Zeiten Einige vom Glauben abfallen werden.1 Und wieder an einer andern Stelle in demselben Briefe prophezeit er, daß etwas Derartiges kommen werde. Und hier thut er abermals Dasselbe, indem er spricht: „Das aber sollst du wissen, daß in den letzten Tagen schwere Zeiten kommen werden.“ Und nicht nur für die zukünftigen, sondern auch für die vergangenen Zeiten weist er Das nach mit den Worten:

8. Gleichwie Jannes und Mambres dem Moses widerstanden haben.

Das Nämliche spricht er im allgemeinen Sinne aus. „In einem großen Hause sind nicht bloß goldene und silberne Gefäße.“ Warum thut er Das? Damit Timotheus nicht beunruhigt werde und auch Niemand von uns, wenn es böse Menschen gibt. Denn, will er sagen, wenn es in den Zeiten des Moses Solche gegeben hat und später Solche geben wird, dann ist es kein Wunder, wenn es auch in unseren Tagen welche gibt. „In den letzten Tagen werden schwere Zeiten kommen.“ Nicht die „Tage“ will er damit tadeln und nicht die „Zeiten“, sondern die Menschen, die zu der Zeit leben. Auch wir sprechen ja S. 341 von schlechten und guten Zeiten und meinen damit das Treiben der Menschen während derselben.

Und in erster Linie gibt der Apostel die Hauptursache aller Übel an, die Wurzel und Quelle, aus der die andern sämmtlich entspringen, nämlich die Geringschätzung des Nächsten (ὑπεροψία). Wer von dieser Leidenschaft ergriffen ist, der schaut auch auf sein eigenes Interesse nicht. Wenn Einer über die Angelegenheiten seines Nächsten hinwegschaut, wenn diese ihm gleichgiltig sind, wie soll er dann auf seine eigenen schauen? Denn gleichwie Jemand, der für das Wohl des Nebenmenschen ein Auge hat, auch seine eigenen Sachen gut bestellt, so wird Der, welcher die ersteren vernachlässigt, auch über seine eigenen hinwegsehen. Wenn wir nämlich Glieder von einander sind, so geht das Wohl des Nebenmenschen nicht bloß diesen selbst an, sondern auch den übrigen Körper, und ein Schaden, der den Nächsten trifft, bleibt nicht bei ihm stehen, sondern das Weh erstreckt sich auch auf alle anderen Glieder. Wenn wir zusammen ein Haus bilden, dann leidet das Ganze bei Beschädigung eines Theiles; wenn aber der Theil fest ist, dann hält auch das Übrige fest zusammen. Ganz so verhält es sich also in der Kirche: kümmerst du dich nicht um deinen Bruder, so schädigst du dich selber. Wieso? Ein Glied deines Körpers hat Schaden gelitten und keinen geringen. Denn wenn schon Derjenige, der von seinem Vermögen Anderen Nichts mittheilt, in die Hölle kommt, so wird Einer, der den Mitbruder in noch schlimmerer Noth sieht und ihm die Hand nicht reicht, um so viel Schlimmeres erfahren als der Erstere, je größer der erlittene Schaden ist.

Es werden die Menschen voll Eigenliebe sein.

„Voll Eigenliebe“ ist eigentlich der Mensch, der sich selber nicht liebt. Wer aber seinen Bruder liebt, der liebt eigentlich noch viel mehr sich selber.

S. 342 Von der Eigenliebe stammt dann die Habsucht. Nämlich die Pest der Eigenliebe engt den breiten, nach allen Seiten sich ergießenden Strom der christlichen Liebe ein auf ein geringes Maß: daher „habsüchtig“.

Von der Habsucht stammt der „Übermuth“, vom Übermuth der „Stolz“, vom Stolze die „Gotteslästerung“, davon die „Undankbarkeit“ und der „Ungehorsam“. Wer sich gegen die Menschen überhebt, der thut es leicht auch gegen Gott. Und so kommt es zur Sünde; oft steigt nämlich die Überhebung von unten nach oben. Wer gegen die Menschen bescheiden ist, der ist es noch viel mehr gegen Gott. Wer seinen Mitknechten gegenüber zuvorkommend ist, der ist es noch viel mehr seinem Herrn gegenüber. Wer aber seine Mitknechte verachtet, der ist auf dem Wege, auch Gott selber zu verachten. Verachten wir also einander nicht! Denn Das wäre eine schlechte Schule; da würden wir Gott verachten lernen. Ja schon damit verachten wir Gott, wenn wir uns gegenseitig verachten; denn Gott will, daß wir uns eifrig um einander annehmen. Übrigens will ich, wenn es euch recht ist, Das aus einem Beispiele klar machen. Kain hat seinen Bruder verachtet und alsbald auch Gott. Wie so verachtete er denn Gott? Höre, wie übermüthig er Gott antwortete: „Bin ich denn der Wächter meines Bruders?“2 Hinwiederum hat Esau seinen Bruder und zugleich Gott verachtet. Deßhalb sprach Gott: „Den Jakob habe ich geliebt, den Esau gehaßt.“3 Deßhalb spricht auch Paulus: „Keiner sei ein Hurer oder Gottloser wie Esau!“4 Den Joseph haben seine Brüder verachtet, sie verachteten auch Gott. Die Israeliten haben den Moses und darum auch Gott verachtet. Auch die Söhne des Eli verachteten Volk und Gott zugleich. Willst du auch Beispiele vom Gegentheil? Abraham war nachgiebig gegen seinen Vetter und war zugleich gehorsam gegen Gott. Das S. 343 erhellt aus seinem Gehorsam bezüglich des Isaak und aus seinen anderen Tugenden. Auch Abel, so gefällig gegen seinen Bruder, war Gott gegenüber bescheiden. Also verachten wir einander nicht, damit wir nicht Gott verachten lernen! Ehren wir einander, damit wir Gott verehren lernen. Übermuth gegen Menschen wird auch zum Übermuth gegen Gott. Wenn nun aber auch Habsucht, Eigenliebe und Undank dazu kommt, was braucht es noch weiter zum vollendeten Verderben? Alles ist korrumpirt: eine schmutzige Fluth von Sünden schlägt über den Menschen zusammen.

„Undankbar.“ Wie könnte ein Geiziger dankbar sein? Wem wird er Dank wissen? Niemandem. Alle Leute hält er für seine Feinde; er will ja Alles haben. Und wenn du ihm dein ganzes Vermögen opferst, er wird es dir nicht danken, er ist dir böse, daß du ihm nicht mehr gegeben, als du hast, und ihn nicht zum reichen Manne gemacht hast. Und wenn du ihn zum Herrn der Welt machst, er weiß dir keinen Dank; denn er glaubt, Nichts bekommen zu haben. Seine Begierde ist unersättlich, weil krankhaft. Das sind Begierden von Kranken.


  1. I. Tim. 4, 1. ↩

  2. Genes. 4, 9. ↩

  3. Röm. 9, 13. ↩

  4. Hebr. 12, 16. ↩

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