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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée
2.
Voyez-les user de la même fraude que l'antique séducteur. Ils se servent du même instrument dont le démon se servit contre Adam. — « Qui s'introduisent dans les maisons », dit l'apôtre, employant une expression qui peint parfaitement l'impudence, la dégradation, la fraude, la basse flatterie.« Qui traînent après eux comme captives, des femmelettes ». Est femmelette quiconque se laisse facilement séduire et est loin de la fermeté virile. C'est le propre des femmes de se laisser tromper, ou plutôt c'est le propre non des femmes, mais des femmelettes. — « Chargées de péchés ». Vous voyez d'où vient qu'elles se laissent facilement séduire; cela vient de la multitude de leurs péchés et du mauvais état de leur conscience. « Chargées de péchés » est une expression d'une admirable propriété; . elle peint non-seulement la multitude des péchés, mais encore le désordre et la confusion. — « Et possédées de diverses passions ». Ce n'est point le sexe qu'il accuse, il ne dit pas simplement des femmes, mais il ajoute de quelle sorte de femmes il veut parler. — « De diverses passions ». Quelles passions? Il a en vue la mollesse, le dévergondage, la luxure, ainsi que la cupidité, la vanité , la présomption, l'amour des honneurs, et peut-être d'autres passions encore plus honteuses. — « Lesquelles apprennent toujours, et qui n'arrivent jamais jusqu'à la connaissance de la vérité ». Ce n'est pas pour les excuser qu'il parle de la sorte, mais bien pour les menacer fortement; car elles ont elles-mêmes enseveli sous la masse de leurs péchés .leur intelligence qui en a été aveuglée.
« Comme Jannès et Mambrès résistèrent à Moïse, ceux-ci de même résistent à la vérité ». Qui sont ces hommes, sinon des magiciens du temps de Moïse ? Mais comment se fait-il qu'on ne lit leurs noms nulle part ailleurs ? Il faut que saint Paul ait appris leurs noms soit par la tradition, soit par l'inspiration du Saint-Esprit. — « Ceux-ci de même résisteront à la vérité. Ce sont des hommes corrompus dans l'esprit et pervertis dans la (389) foi. Mais le progrès qu'ils feront aura ses bornes». Leur folie sera rendue visible à tous les yeux comme celle des magiciens. « Mais leur progrès aura des bornes ». Cependant saint Paul dit plus haut ( II, 16) que leur impiété n'aura pas de bornes; comment concilier cela? Plus haut il veut dire que les novateurs, une fois qu'ils se seront mis à l'oeuvre, ne s'arrêteront plus dans la voie de l'égarement, qu'ils inventeront sans cesse de nouvelles fraudes et de nouveaux mensonges. Ici il déclare qu'ils ne tromperont pas toujours, qu'ils n'entraîneront jamais tout après eux, quelques chutes qu'ils aient d'abord causées, mais que bientôt ils seront démasqués. Que ce soit là sa pensée, ce qui suit le prouve. « Car leur folie sera rendue visible à tous, comme le fut alors celle de ces magiciens » . Quelque prestige qu'exerce d'abord l'erreur, jamais elle ne subsiste jusqu'à la fin. Telle est la destinée des choses qui ne sont belles qu'en apparence et non en réalité. Elles ont un instant de vogue, puis on en voit le néant, et elles tombent aussitôt. Mais telle n'est pas notre doctrine, vous en êtes témoins, nous ne nous soutenons point par la fraude. Le mensonge n'est pas ce que nous prêchons; qui voudrait mourir pour le mensonge ?
« Quant à vous, vous avez été assez longtemps avec moi pour savoir quelle est ma doctrine, ma manière de vie, la fin que je me propose, ma foi, ma tolérance, ma charité, ma patience, etc. » — « Vous avez été « assez longtemps avec moi, etc. », soyez donc fort. L’apôtre ne dit pas seulement : Vous avez été avec moi, mais: « Vous avez été assez longtemps avec moi »; tel est le sens du mot dont il se sert. « Quelle est ma doctrine », voilà pour l'enseignement par la parole. — « Quelle est ma manière de vie », voilà pour la conduite et les oeuvres. — « Quelle est la fin que je me propose », voilà pour l'intention et le but pratique. Je ne me suis pas borné à parler, dit-il, j'ai agi ; je ne me suis pas contenté d'une sagesse en paroles. — « Quelle est ma foi, ma longanimité »; vous savez que rien ne m'a troublé dans l'accomplissement de ma mission. — « Quelle a été ma charité », vertu étrangère aux partisans de l'erreur, ainsi que la patience, et vous savez qu'elle a été la mienne. Il a usé de longanimité envers les hérétiques, et de patience contre les persécutions.
« Quelles ont été mes persécutions , mes afflictions ». Voilà deux choses capables d'effrayer un prédicateur de la foi, le grand nombre des hérétiques, et le manque de force pour souffrir les afflictions. Ces hérétiques, il en a déjà beaucoup parlé; il a dit qu'il y en a toujours eu, qu'il y en aura toujours, qu'aucune époque n'en est exempte, qu'ils ne pourront en aucune façon nous nuire; enfin, qu'il y a dans le monde des vases d'or et des vases d'argent. C'est pourquoi il ne parle plus que de ses afflictions. — « Ce qui m'est arrivé à Antioche , à Icone , à Lystre ». Pourquoi, d'un si grand nombre d'afflictions qu'il avait souffertes, ne rapporte-t-il que celles-ci, sinon parce que son disciple connaissait les autres? Peut-être aussi fait-il une mention particulière, de celles-ci par la seule raison qu'elles étaient toutes récentes: Il ne s'arrête pas à énumérer toutes ses tribulations, parce qu'il est ennemi de la vaine gloire et de l'ostentation. Il parle pour encourager et consoler son disciple, et non pour faire étalage de ses mérites. Il s'agit ici d'Antioche, de Pisidie et de Lystre , patrie de Timothée. — « Quelles persécutions j'ai endurées, et comment le Seigneur m'a tiré de toutes ». Voilà deux grands motifs d'encouragement. J'ai montré une généreuse ardeur, dit saint Paul, et Dieu de son côté ne m'a pas abandonné; ma couronne a été d'autant plus glorieuse que j'avais plus souffert. Voilà ce qu'il veut dire par ces mots : « Quelles persécutions j'ai endurées, et comment le Seigneur m'a tiré de toutes ».
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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)
II.
Siehst du, wie diese Leute den Kunstgriff des alten Betrügers anwenden, die Waffe, die der Teufel gegen Adam gebrauchte? „Sie schleichen sich in die Häuser ein,“ sagt der Apostel. Man beachte, welche Unverschämtheit, Gemeinheit, Falschheit und Zudringlichkeit in dem Ausdruck „sich einschleichen“ liegt!
„Und fesseln die Weiblein an sich.“ Ein solches ist der Mann, der sich leicht betrügen läßt; das ist gar kein Mann. Weiberart ist es, sich betrügen zu lassen, oder vielmehr nicht Art der Weiber, sondern der „Weiblein“ (γυναικαρίων). „Mit Sünden beladen.“ Der Ausdruck ist prägnant, er malt die Masse der Sünden, den ungeordneten, verwirrten Seelenzustand.
„Getrieben von vielerlei Begierden.“ Der Apostel klagt damit nicht die weibliche Natur an; denn nicht von Weibern im Allgemeinen spricht er, sondern von bestimmten Weibern. Was heißt vielerlei“? Damit deutet er die Vielheit der Leidenschaften an, die Üppigkeit, Wollust, Geilheit. Von „vielerlei Begierden“, d. h. von Be- S. 358 gierde nach Geld, Ruhm, Wohlleben, von Hoffart und Ehrgeiz; vielleicht deutet er auch andere schändliche Begierden an.
„Immer lernend und nie im Stande, zur Erkenntniß der Wahrheit zu gelangen.“ Was will er damit? Das bedeutet keine Entschuldigung für die Frauen, sondern eine starke Anklage. Weil sie sich nämlich an jene Begierden und Sünden hingegeben haben, wurde ihr Erkenntnißvermögen verdunkelt.
8. Gleichwie Jannes und Mambres dem Moses widerstanden haben, so werden auch diese Menschen der Wahrheit widerstehen.
Wer sind denn diese Zauberer aus den Tagen des Moses? Warum werden denn ihre Namen anderwärts nirgends erwähnt? Entweder waren sie mündlich überliefert, oder man muß annehmen, daß Paulus sie durch den heiligen Geist wußte.
So werden auch diese Menschen der Wahrheit widerstehen, Menschen von verdorbenem Sinne und nicht bewährt im Glauben.
9. Aber sie werden es nicht weit bringen; denn ihre Thorheit wird Allen offenbar werden, wie es auch bei Jenen der Fall war.
„Sie werden es nicht weit bringen,“ sagt der Apostel. Warum sagt er aber nun an einer andern Stelle: „Sie werden es immer weiter bringen in der Gottlosigkeit“?1 Hier aber heißt es: „Sie werden es nicht weit bringen“? An jener meint er, daß, wenn sie ein- S. 359 mal anfangen mit Neuerungen und Irrlehren, sie damit nicht mehr innehalten, sondern stets neuen Trug und falsche Lehrsätze ausfindig machen werden. Denn der Irrthum hält nirgends still. Hier aber will der Apostel sagen, daß sie Niemand dauernd betrügen und verführen werden, wenn es auch anfangs den Schein hat, als ob sie Einige auf die Seite bringen würden; sie werden bald entlarvt sein. Daß es so gemeint ist, beweist das Folgende. „Ihre Thorheit wird Allen offenbar werden.“ Wie denn? Auf alle mögliche Weise. „Wie es auch bei Jenen der Fall war.“ Wenn auch anfangs die Irrlehre blüht, lange hält Das nicht an; sie ist nicht innerlich schön, sie sieht nur schön aus. Eine Zeit lang steht sie in Blüthe, dann wird sie erkannt, und aus ist’s damit. Aber anders steht es mit unserem Glauben. Und dafür bist du selber Zeuge (sagt Paulus zu Timotheus). Unser Glaube ruht nicht auf Betrug. Wer möchte sich entschließen, für einen Betrug sein Leben zu opfern?
10. Du aber bist mir nachgefolgt in der Lehre.
Also sei stark! Du hast dich nicht bloß genähert, nein, du bist mir nachgefolgt. Die Worte: „Du bist mir in der Lehre nachgefolgt“ beweisen, daß schon viele Zeit darüber hingegangen ist. Das also wäre die Nachfolge im Lehrwort.
„Im Wandel.“ Das bezieht sich auf das Leben.
„Im Streben.“ Der bereitwillige Sinn ist gemeint, womit er sich zur Verfügung stellt. Ich habe nicht bloß gesprochen und dann nicht gehandelt; meine Weisheit bestand nicht in bloßen Worten.
„Im Glauben, in der Langmuth.“ Warum hat mich all Das nicht irre gemacht? will er sagen.
S. 360 „In der Liebe.“ Diese ist jenen Menschen unbekannt.
„In der Geduld.“ Auch davon wissen sie Nichts.
„In der Langmuth,“ — gegen die Irrlehrer habe ich viel Langmuth bewiesen, — „in der Geduld“ — bei Verfolgungen.
11. In Verfolgungen, in Leiden.
Diese zwei Punkte beunruhigen ja den Lehrer, die vielen Häretiker und die Furcht, der Schüler möchte in Leiden nicht ausharren. Aber was die Häretiker betrifft, so wurde schon viel darüber gesprochen, daß sie ehedem da waren und in Zukunft da sein werden, daß kein Zeitalter von ihnen rein ist, daß sie uns nicht schaden können, und daß es in der Welt goldene und silberne Geräthe gibt.
Merkst du, wie der Apostel im Folgenden von seinen Bedrängnissen spricht?
„Dergleichen mir zu Antiochien, Ikonium und Lystra widerfahren sind.“ Warum nennt er nur diese Orte von den vielen? Weil die übrigen dem Timotheus ohnehin bekannt waren, oder vielleicht nennt er diese Verfolgungen deßhalb, weil sie nicht der älteren Zeit angehörten, sondern neuesten Datums waren. Auch will er nicht Alles einzeln aufführen; denn er ist nicht eitel und rühmsüchtig. Er will dem Jünger Trost zusprechen und nicht prahlen. Unter Antiochien meint er übrigens das in Pisidien, und Lystra war die Heimath des Timotheus.
„Welche Verfolgungen ich ausgestanden habe.“ Ein doppelter Trost liegt darin: erstens habe ich geduldig ausgeharrt, und zweitens bin ich nicht verlassen worden, und man kann nicht sagen, daß Gott mich preis- S. 361 gegeben hat, sondern er hat mir eine herrliche Krone bereitet. „Welche Verfolgungen ich ausgestanden habe, und der Herr hat mich aus allen befreit.“
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II. Tim. 2, 16. ↩