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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)
V.
Ausserdem ist auch der Umstand jenen Betrügern sehr günstig, wenn der Mensch sich daran gewöhnt hat, ihnen S. 368 zu glauben; denn dieser gibt dann nicht mehr Acht auf die verfehlten Wahrsagungen, sondern auf solche, die zufällig eintreffen. Wenn sie aber eine wirkliche Prophezeiungsgabe besitzen, so bringe sie einmal zu mir, einem Gläubigen! Ich sage Das nicht aus Großsprecherei; von solchem Aberglauben frei sein, Das ist nicht Großsprecherei. Ich bin ja ein großer Sünder; aber solchen Leuten gegenüber kennen ich keine Demuth; sie verlache ich alle mit der Gnade Gottes. Also führe diesen Magier zu mir, wenn er eine Prophetengabe besitzt; er soll mir meine Zukunft weissagen, soll mir prophezeien, was mir morgen begegnen wird. Ich wette, er wird es nicht thun. Denn ich stehe in der Hand meines Königs, und dieser Mensch hat keine Gewalt über mich und hat mir Nichts zu befehlen. Ich bin niemals in ihre Spelunken und Schlupfwinkel gekommen, ich diene als Soldat meinem König.
„Aber da ist ein Dieb,“ heißt es, „und der oder jener Wahrsager hat ihn ausfindig gemacht.“ Das ist nun meistentheils nicht wahr, sondern eine lächerliche Lüge. Denn sie wissen Nichts. Wüßten sie aber Etwas, dann sollen sie sich um ihre eigenen Sachen kümmern und sollen sagen, wie die vielen Weihgeschenke an ihren Götzenbildern abhanden kamen, wie das viele Gold eingeschmolzen wurde! Warum sagen sie Das nicht ihren Priestern? Also sie wissen Nichts. Sie konnten, wo es sich doch um Erhaltung von großen Schätzen handelte, nicht es einmal vorhersagen, wenn ihre Götzentempel verbrannt wurden und viele Menschen dabei zu Grunde gingen. Warum trugen sie nicht Sorge für ihre Rettung? Es ist bloßer Zufall, wenn sie einmal Etwas errathen.
Bei uns Christen gibt es auch Propheten, aber diese täuschen sich nicht. Sie haben nicht in dem einen Falle Recht und im andern Unrecht, sondern sie sprechen immer die Wahrheit. Das ist die richtige Prophetengabe. Laßt endlich ab von euerer Verblendung, ich bitt’ euch, wenn ihr S. 369 an Christus glaubet! Wenn ihr aber nicht glaubet, wozu täuscht und betrügt ihr euch? „Wie lange werdet ihr hinken auf beiden Seiten?“1 Warum gehst du denn zu einem Wahrsager? Warum befragst du ihn? Sowie du hingehst und ihn befragst, bist du in seiner Gewalt; denn du fragst als ein Glaubender. „Nein,“ erwiderst du, „ich glaube nicht, daß er die Wahrheit sagt, ich will ihn nur Probiren.“ Aber schon das Probiren, ob er die Wahrheit sagt, ist ein Beweis, daß du von seiner Lügenhaftigkeit nicht überzeugt bist, daß du noch schwankst. Warum befragst du ihn also um deine Zukunft? Wenn er bloß so viel sagt: „So und so wird es kommen, Das und Das thue, dann trifft dich kein Unglück,“ so hättest du nicht einmal so weit Götzendienst treiben sollen, wenn auch die Verblendung noch nicht gar so groß ist. Wenn sie aber wirklich die Propheten spielen, dann hat der Neugierige Nichts davon als große Betrübniß. Die Sache ist nicht eingetroffen, er hatte aber die Angst und härmte sich ab. Wenn uns Das zuträglich wäre, dann hätte Gott es uns nicht vorenthalten, der Heiland, der uns die Geheimnisse des Himmels offenbarte, hatte es uns nicht mißgönnt. „Alles, was ich von meinem Vater gehört habe,“ sagt er, „habe ich euch kund gethan; und Alles, was ich von meinem Vater gehört, habe ich euch mitgetheilt;“ und: „Ich nenne euch nicht Knechte, sondern Freunde. Ihr seid meine Freunde.“2 Warum hätte er uns also Das nicht mitgetheilt? Weil er will, daß wir uns um unsere Zukunft nicht kümmern sollen. Hat er doch, eben weil er es uns nicht mißgönnt, im alten Testamente solche Dinge mitgetheilt z. B. über Sauls Esel und einiges Andere. Da standen die Menschen noch in ihrem Kindesalter. Uns aber hat er, weil er nicht will, daß wir uns um unsere Zukunft kümmern, nicht einmal daran denken lassen, daß wir sie wissen möchten. Sondern was sollen wir erfahren? Was die Alten nicht erfahren haben; denn sie erfuhren nur unbedeutende S. 370 Dinge. Was aber wir (von der Zukunft) erfahren, ist Folgendes: daß wir auferstehen, daß wir unsterblich, unverweslich sein werden, daß das Leben im Jenseits kein Ende nimmt, daß alles (Irdische) vorübergehen wird, daß wir in den Wolken emporsteigen, daß die Bösen ewige Strafe erleiden werden, und gar manches Andere, und Nichts davon ist erlogen. Ist es nicht viel besser, solche Dinge zu wissen, als daß der verlorene Esel gefunden werden wird? Sieh’, du hast den Esel wieder, du hast ihn gefunden: was hast du weiter davon? Wirst du ihn nicht wieder auf eine andere Weise verlieren? Wenn er dir nicht selber wieder davon läuft, wirst ihm schließlich du davon laufen. Wollen wir aber den Dingen nachtrachten, die ich eben genannt habe, die werden wir ohne Ende besitzen. Also darnach wollen wir trachten, daran wollen wir festhalten, an den bleibenden, festen Gütern. Wenden wir uns nicht an Wahrsager, Orakeldeuter und Zauberer, sondern an Gott, der Alles genau weiß, dem die Erkenntniß aller Dinge innewohnt! Und so werden wir Alles erfahren, was wir wissen sollen, und werden aller himmlischen Güter theilhaftig werden.
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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée
5.
De plus l'homme qui s'est habitué à ajouter foi aux paroles de ces imposteurs, de. vient d'une crédulité qui fait admirablement leurs affaires. On ne remarque même pas s'ils se trompent, mais seulement si par hasard ils rencontrent juste. S'il est vrai qu'ils savent prédire l'avenir, amenez-les-moi à moi qui suis fidèle. Ce n'est pas l'orgueil qui me fait parler de la sorte; il n'y a pas assez de mérite à s'affranchir de ces sottises, pour qu'on en soit fier. Je suis plein de péchés, mais je ne crois pas pour cela devoir m'humilier ici; parla grâce de Dieu je me ris de tous ces sortilèges. Je vous le répète, amenez-moi un de vos magiciens, et s'il a quelque vertu prophétique, qu'il me- dise ce qui m'arrivera demain, ce que je deviendrai. Je suis sûr qu'il ne parlera pas. Car je suis sous la puissance de mon roi légitime. Le tyran n'a aucun pouvoir sur moi; je me tiens éloigné de ses antres et de ses cavernes; je sers dans l'armée du roi. mais, direz-vous, un tel a commis un vol, et tel magicien l'a décelé. Cela n'est pas toujours vrai, Ce n'est qu'une plaisanterie, ce n'est qu'un mensonge. Ils ne savent rien; s'ils savent deviner, ils devraient bien employer leur art pour eux-mêmes, et dire que sont devenues les offrandes de leurs idoles qui ont été enlevées, et découvrir tout l'or qui a été fondu. Pourquoi ne l'ont-ils pas prédit à leurs prêtres? Ils ne savent donc rien. Ainsi ils ne peuvent pas dire même un mot pour sauver leurs richesses ni pour prévenir les incendies qui les ont sou. vent dévorés eux et leurs temples. Pourquoi ne S'occupent-ils pas d'abord de leur propre salut? Si donc ils ont jamais fait une prédiction qui, se soit réalisée, ç'a été par pur hasard.
Nous avons des prophètes nous autres, mais ils ne se trompent jamais. On ne les voit point tantôt rencontrer juste, tantôt se tromper, mais dire infailliblement la vérité. Le propre de la vertu prophétique est en effet de ne se tromper jamais. Abstenez-vous donc, mes frères, je vous en conjure, abstenez-vous de, ces folies, si vous croyez en Jésus-Christ. Que si vous ne croyez pas en Jésus-Christ, pourquoi vous dégradez-vous, pourquoi vous trompez-vous vous-mêmes? Jusques à quand clocherez-vous des deux jambes? Pourquoi allez-vous à ces devins? Que leur demandez-vous? Dès que vous, allez à eux, dès que vous les interrogez, vous vous faites leur esclave. Si vous les consultez, c'est que vous croyez en eux. — Nullement, dites-vous, je les consulte, non parce que j'ai (393) foi en eux, mais parce que je veux les éprouver. — Vouloir les éprouver, c'est n'être pas encore pleinement convaincu qu'ils mentent, c'est encore en douter. Quand même ils vous diraient: Voici ce qui arrivera, mais faites ceci et vous éviterez le mal qui vous menace, ce ne serait pas une raison pour vous livrer à l'idolâtrie. Mais leur effronterie ne va pas jusque-là. Si leur prédiction se trouve par hasard exacte, qu'y gagnez-vous, sinon une tristesse inutile? Si la prédiction est fausse, et que l'événement ne la justifie pas, cela n'empêche pas le chagrin de vous consumer pour rien.
S'il vous était expédient de connaître l'avenir, Dieu ne nous eût pas envié cet avantage, il ne nous eût pas privés par jalousie, lui qui nous a dévoilé les secrets du ciel. « Je vous ai fait savoir », dit-il, « tout ce que j'ai appris de mon Père; je vous ai annoncé tout ce que mon Père m'a dit, c'est pourquoi-je ne vous appelle pas serviteurs, mais je vous appelle mes amis». (Jean, XV, 15.) Pourquoi donc ne nous a-t-il pas fait connaître ces choses, sinon parce qu'il veut que nous n'en tenions aucun compte? Ce qui montre que ce n'est point par envie qu'il nous refuse ces sortes de connaissances, c'est qu'il les communiquait aux anciens, et qu'il faisait par exemple retrouver des ânesses perdues. Il agissait ainsi alors parce qu'il avait affaire à un peuple enfant : pour nous, il veut que nous méprisions ces misères, et il a dédaigné de nous les faire savoir. Que nous apprend-il en échange ? Des vérités que les juifs n'ont pas eu le bonheur d'apprendre. Ces divinations étaient peu de chose. Mais nous, voici ce que nous apprenons : Que nous ressusciterons ; que nous sommes immortels, incorruptibles, qu'une vie sans fin nous est réservée ; que la figure de ce monde passera; que nous serons ravis dans les nues du ciel; que les méchants subiront leur juste châtiment, et mille autres choses importantes, qui sont autant de vérités certaines. N'est-il pas plus important de savoir ces choses que de savoir où l'on retrouvera une ânesse perdue ? Voilà que vous avez recouvré votre ânesse ; vous l'avez retrouvée, quel avantage est-ce pour vous ? Ne la perdrez-vous pas de nouveau d'une autre manière ? Si elle ne vous quitte plus, vous la quitterez, vous, à la mort. Quant aux vérités que je vous ai dites, si vous voulez vous en mettre en possession, vous en jouirez éternellement. Voilà ce qu'il nous faut rechercher, les biens qui sont stables, les biens qui sont. sûrs. Méprisons les devins, les sorciers, les imposteurs de toute espèce, n'écoutons que Dieu qui sait tout avec certitude, qui possède la pleine connaissance de toutes choses. C'est ainsi que nous saurons tout ce qu'il faut savoir, et que nous obtiendrons tous les biens. Ainsi soit-il.