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Commentaire sur l'épître de Saint Paul à Tite
4.
Convaincus qu'il est préférable pour nous d'agir ainsi, ne recherchons pas les dignilés, et si on nous les offre, rejetons-les, faisons effort pour nous en éloigner, et étouffons nos désirs ambitieux. Je le dis à ceux qui gouvernent comme à ceux qui sont gouvernés. Car l'âme qui désire les honneurs et la réputation , ne verra pas le royaume des cieux. Ce n'est pas moi qui le dis, ce ne sont point mes paroles, ce sont celles du Saint-Esprit; elle ne le verra pas; quand même elle aurait pratiqué la vertu. Car, dit l'Écriture, « ils ont reçu leur récompense ». (Match. VI, 5.) Mais (415) pour celui qui n'a pas eu sa récompense, comment ne verrait-il pas le royaume des cieux ? Je ne défends pas qu'on recherche la gloire, mais je veux que ce soit la vraie gloire, celle qui vient de Dieu: « Sa gloire », dit l'apôtre, « n'est pas des hommes, mais de Dieu ». (Rom. II, 29.) Soyons pieux loin des regards, sans faste, sans appareil, sans hypocrisie. Au loin la toison de la brebis ! Efforçons-nous plutôt d'être des brebis véritables. Il n'y a rien de plus vil que la gloire humaine. Car, dites-moi, si vous voyiez une multitude d'enfants encore à la mamelle, désireriez-vous leurs louanges? Vous devez avoir ces sentiments à l'égard de tous les hommes pour ce qui concerne les honneurs ; et voilà pourquoi on les appelle une vaine gloire. Voyez les masques que les comédiens portent sur la scène : comme ils sont beaux et brillants ! comme on les a façonnés avec le dernier soin pour. leur donner la perfection de la forme ! Pourriez-vous dans la vie réelle me montrer tant de beauté? Non sans doute. Mais quoi? votre amour se porte-t-il sur quelque chose de semblable ? Non, dites-vous. Pourquoi ? Parce que ces masques sont vains, et qu'ils imitent, sans l'avoir, la vraie beauté.
Il en est de même de la gloire, et cette beauté qu'elle imite, elle ne l'a pas. Seule la vraie gloire subsiste, c'est celle qui est dans le fond de notre nature. Mais pour celle qui brille au dehors, elle cache souvent la laideur, elle la cache, dis-je, dans les hommes, et souvent jusqu'au soir. Mais détruisez le théâtre, arrachez les masques, et chacun paraît ce qu'il est. N'allons donc pas chercher la vérité polir ainsi dire sur la scène et dans l'hypocrisie. Dites-moi en effet ce qu'il y a d'utile à être vu de la multitude? C'est une vaine gloire et. rien .de plus; car rentrez chez vous, et trouvez-vous seul, la voilà tout entière évanouie aussitôt. Vous vous êtes montré dans l'agora, et tous les regards se sont tournés vers vous : eh bien, et après? Il n'y a plus rien, elle s'est éclipsée, elle a fui comme la fumée, qui se dissipe. Pouvons-nous aimer ainsi l'instabilité même? Quelle démence ! quelle folie ! ne pensant qu'à une chose, demandons-nous seulement quelles louanges nous donnera Dieu. Si c'est là ce qui fixé notre attention, jamais nous ne rechercherons les honneurs qui viennent des hommes; et, s'ils viennent d'eux-mêmes à nous, nous les dédaignerons, nous nous en moquerons, nous les mépriserons ; et quand nous trouverons un lingot d'or, nous aurons les sentiments que nous éprouverions devant de la boue. Que personne donc ne vous loue, car cela ne vous servira de rien, et s'il vous blâme, cela ne saurait vous nuire. A la louange qui vous viendra de Dieu sera jointe une récompense, et à son blâme un châtiment : mais de la part des hommes, blâme et louange, tout est vain.
C'est même en cela que nous sommes égaux à Dieu, car Dieu n'a pas besoin des louanges des hommes: « Je ne tire point ma gloire des hommes », dit-il. (Jean, V, 41.) Est-ce là peu de chose, dites-moi ? Lorsque vous ne pourrez pas arriver à mépriser la gloire, dites-vous qu'en la méprisant vous serez égaux à Dieu et aussitôt vous la mépriserez. Il n'est pas possible que celui qui est esclave de l'honneur, ne le soit pas de toutes choses, il est même plus esclave que les esclaves eux-mêmes. Car nous ne faisons pas faire à nos esclaves tout ce que la gloire exige de ceux qu'elle tient sous ses lois. Elle nous force â dire et à souffrir des choses honteuses, pleines de déshonneur; et c'est surtout lorsqu'elle voit qu'on lui obéit, qu'elle se montre plus tyrannique dans ses ordres. Fuyons donc, fuyons, je vous en prie, cette servitude. Mais, dira-t-on, comment le pourrons-nous ? Si nous avons de sages pensées sur ce monde, si nous le regardons comme un rêvé et une ombre, et rien de plus, nous en viendrons facilement à bout, et nous ne nous laisserons prendre par la gloire ni dans les petites, ni dans les grandes choses. Mais si nous ne la méprisons pas dans les petites, nous succomberons facilement dans les grandes. Ecartons donc loin de nous les sources de cette funeste passion, je veux dire la sottise et la bassesse de l'âme. Si nous prenons des sentiments sublimes, nous pourrons mépriser la gloire qui vient de la multitude, élever notre pensée vers le ciel, et gagner les récompenses éternelles. Puissions-nous les, obtenir tous parla grâce et la bonté de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui partage avec le Père et le Saint-Esprit la gloire, la puissance et l'honneur, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
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Homilien über den Brief an Titus (BKV)
IV.
Da wir nun wissen, daß die Niedrigkeit besser ist als hohes Ansehen, so wollen wir keine Ehren suchen, wollen die angebotenen ablehnen, sie von uns werfen und die Begierde darnach ersticken. Das möchte ich sowohl zu Vorgesetzten als zu Untergebenen gesagt haben. Denn eine Seele, die nach Ruhm strebt, wird das Himmelreich nicht schauen. Das ist kein Satz, den ich ersonnen, ich rede nicht meine Worte, sondern die des heiligen Geistes. Ja, er wird das Himmelreich nicht schauen, auch wenn er Tugend übt. „Sie haben ihren Lohn schon empfangen,“ heißt es.1 Wer also keinen Lohn mehr erhält, der wird doch offenbar das Himmelreich nicht mehr schauen. Ich verbiete nicht, nach Ruhm zu streben, aber nach dem wahren Ruhm bei Gott. „Sein Lob,“ heißt es, „ist nicht von den Menschen, sondern von Gott.“2 Im Verborgenen wollen wir gottesfürchtig sein, nicht umgeben von Hochmuth, Prunk und Heuchelei! Werfen wir den Schafspelz ab oder vielmehr werden wir Schafe!
Nichts ist erbärmlicher als Menschenruhm. Sage mir, wenn du eine Schaar von kleinen Kindern siehst, — Säm- S. 436 linge meine ich, — kommt dir der Wunsch, von ihnen Ehrenbezeigungen zu empfangen? So sollst du hinsichtlich des Ruhmes allen Menschen gegenüber gesinnt sein. Deßhalb spricht man von einem „leeren Wahne“ (κενοδοξία). Siehst du nicht die Masken, welche die Leute auf der Bühne tragen? Wie schön! Wie herrlich! Wie äusserst genau nach den Gesetzen der Schönheit gestaltet! Kannst du mir in Wirklichkeit ein so schönes Gesicht zeigen? Niemals! Wie nun? Könntest du dich in eine solche Larve verlieben? Nein! Warum nicht? Weil sie hohl ist, weil sie die Schönheit bloß imitirt und nicht die Schönheit selber ist. So ist auch der irdische Ruhm hohl und eine bloße Imitation des Ruhmes, nicht der wahre Ruhm selber. Jener allein, der in unserm Innern wohnt und naturgemäß ist, hat Bestand, der bloß aussen aufgetragene aber verhüllt oftmals nur die Häßlichkeit, verhüllt sie vor den Menschen und bis zum Abend. Ist das Schauspiel zu Ende und werden die Masken gelüftet, dann zeigt sich Jeder, wie er ist. Laßt uns also nicht der Wahrheit auf der Bühne und in der Maske nachgehen! Denn sage mir, was ist es denn Schönes, wenn die Menge rings auf dich schaut? Leerer Wahn ist es, weiter Nichts! Kommst du nach Haus und bist du mit dir allein, dann zerfließt der ganze Nimbus. Also du hast dich auf dem Markte gezeigt? Du hast die Blicke der Anwesenden auf dich gezogen? Nun, was weiter? Nichts. Der Glanz ist erloschen und dahin wie zerflatternder Rauch. Also solch wesenlosen Dingen jagen wir nach. Welche Thorheit und Verblendung liegt darin!
Wollen wir also nur auf Eines sehen, wie wir den Beifall Gottes erringen werden! Haben wir Das im Auge, dann werden wir niemals Beifall bei den Menschen suchen, sondern werden, falls er uns wirklich zu Theil wird, ihn verachten, darüber lachen, davor aus- S. 437 spucken; es wird uns vorkommen, als möchten wir Gold, und man gäbe uns einen Brocken Lehm. Laß dich von Dem oder Jenem nicht loben! Es bringt dir keinen Nutzen. Tadelt er dich, dann ist es kein Schaden. Aber von seite Gottes bringt Beides Gewinn oder Nachtheil; von seite der Menschen ist Lob und Tadel höchst gleichgiltig. Und auch darin werden wir dann Gott ähnlich, daß auch er der Ehre von seite der Menschen nicht bedarf. „Von den Menschen nehme ich keine Ehre,“ sagt er.3 Ist Das etwas Kleines, wie? Wenn es dich schwer ankommt, den Ruhm zu verachten, dann sage dir, daß du durch diese Verachtung Gott ähnlich wirst, und sie wird dir sofort gelingen! Unmöglich ist es, daß man als Sklave des irdischen Ruhmes nicht auch der Sklave aller Menschen wird, ja noch erbärmlicher als selbst die Sklaven. Denn wir geben unseren Sklaven keine so harten Befehle wie der Ehrgeiz Denen, die er gefangen hält. Schändliche, schmachvolle Dinge läßt er sie reden und thun; und sieht er sie gehorsam, dann gerade verschärft er seine Befehle noch mehr. Fliehen wir, ja fliehen wir also diese Knechtschaft! Wie vermögen wir Das? frägst du. Wenn wir von den Dingen dieser Welt die richtige Anschauung haben, wenn wir die Überzeugung haben, daß dieses Leben ein Traum und ein Schatten ist und nichts Anderes, dann werden wir leicht über den Ehrgeiz Herr werden und weder in Kleinem noch in Großem uns von ihm fangen lassen. Verachten wir aber Menschenehre im Kleinen nicht, dann werden wir auch im Größten leicht unterliegen. Leiten wir also ihre Quellen ab! Diese bestehen aber in Unverstand und niederer Gesinnung. Wenn wir hochherzig denken lernen, dann werden wir im Stande sein, auf die Ehrenbezeigungen der Menge zu verzichten, die Gedanken nach S. 438 dem Himmel zu richten und die dortige Seligkeit zu erlangen, die uns allen zu Theil werden möge durch die Gnade und Barmherzigkeit Christi, mit welchem dem Vater und zugleich dem heiligen Geiste sei Lob, Herrlichkeit und Ehre jetzt und alle Zeit und in alle Ewigkeit. Amen.