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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad Titum homiliae 1-6

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Commentaire sur l'épître de Saint Paul à Tite

3.

Par « celui qui nous est contraire » , il faut entendre le diable et tous ceux qui le servent. Lorsque notre vie est belle, que nos paroles s'accordent avec nos actions , que nous sommes modérés, doux, bienveillants, et que nous ne donnons aucune prise à nos adversaires, n'avons-nous pas les plus grands biens, des biens ineffables? Quelle n'est donc pas l'utilité du ministère de la parole, je ne dis pas de toute parole, mais d'une parole sainte , irrépréhensible et qui n'offre aucune prise à nos adversaires ! — « Que les serviteurs soient soumis à leurs maîtres, leur complaisant en toutes choses ». Mais voyez ce qui a été dit auparavant : « Afin que celui qui nous est contraire soit rendu confus, n'ayant aucun mal à dire de nous». Il est donc blâmable celui qui sous prétexte de continence sépare les femmes de leurs maris, et de la même manière enlève les esclaves à leurs possesseurs. Ce n'est plus avoir une doctrine saine et irréprochable, c'est au contraire donner prise aux infidèles contre nous, c'est exciter contre nous toutes les langues. — « Quelles serviteurs » , dit-il, « soient soumis à leurs maîtres, leur complaisent en toutes choses, n'étant point contredisants, ne détournant rien, mais faisant toujours paraître une grande fidélité, afin de rendre honorable en toutes choses la doctrine de Dieu notre Sauveur ». Aussi disait-il avec raison dans un autre passage : « Qu'ils servent comme s'ils servaient le Seigneur et non pas les hommes ». (Ephés. VI, 7.) Je veux que vous serviez votre maître avec amour; cet amour néanmoins vient de la crainte de Dieu, et celui qui, possédé d'une telle crainte, sert fidèlement son maître, recevra les plus grandes récompenses. S'il ne sait ni arrêter sa main, ni contenir sa langue, comment le gentil admirera-t-il notre doctrine ? Si au contraire on voit qu'un esclave, sage en Jésus-Christ, montre plus de force d'âme que les sages du monde, et qu'il sert avec la plus' grandi douceur çans aucun mauvais (423) sentiment, de toute manière il faudra qu'on admire la puissance de la prédication. Car les gentils ne jugent pas de nos dogmes par nos dogmes mêmes, ces dogmes ils les apprécient d'après nos actions et notre conduite. Que les femmes et les enfants soient donc pour eux des docteurs par leur vie et par leurs. moeurs.

Chez eux comme partout on convient que les esclaves sont effrontés, difficiles à former et à conduire, et très-peu propres à recevoir l'enseignement de la vertu : ce n'est point par nature qu'ils sont tels, loin de moi cette idée, c'est par leur genre de vie et la négligence des maîtres. Car ceux-ci ne leur demandent qu'une chose, c'est qu'ils les servent; pour leurs mceurs, si par hasard ils essaient de les corriger, ils le font en vue de leur propre tranquillité, et à cette seule fin qu'ils ne. leur créent point d'embarras en se prostituant , en volant, en s'enivrant. Aussi comme ils sont négligés et qu'ils n'ont personne qui veille sur eux, il arrive qu'ils se jettent dans un abîme de perversité. Parmi les hommes libres, malgré les instances du père, de la mère, du pédagogue, du nourricier, des compagnons d'âge, malgré la voix même de la liberté, c'est à peine s'il en est qui peuvent éviter le commerce des méchants. Qu'adviendra-t-il donc de ceux qui, privés de tous ces secours, mêlés à des compagnons pervertis, et pouvant fréquenter tous ceux qu'il leur plaît, tandis que personne ne se soucie de leur amitié, je lé demande, qu'en adviendra-t-il? C'est pour cela qu'il est difficile qu'un esclave soit homme de bien. Du reste ils ne reçoivent aucun enseignement, ni chrétien, ni profane. Ils ne vivent pas avec des hommes libres , pleins de décence et ayant le plus grand souci de leur réputation. Pour tous ces motifs il est très-rare, il est merveilleux qu'un esclave devienne . jamais bon à quelque chose.

Si donc on voit que la prédication a eu la force d'imposer un frein à des hommes si effrontés, et qu'elle les a rendus plus tempérants et plus doux que tous les autres, leurs maîtres, quand ils seraient les derniers pour l'intelligence, concevront une grande idée de la beauté de nos dogmes. Car il est évident que, la crainte de la résurrection du jugement dernier et des autres châtiments que nous annonçons pour la vie future, a pris racine dans leur âme et en a chassé la perversité qui y était si puissante. C'est ainsi, en effet., que nous opposons au plaisir que procurent les vices une salutaire terreur. Ce n'est pas sans raison, sans motif que les maîtres tiennent partout compté de ces grands effets : plus leurs esclaves ont été pervers, et plus la puissance de la prédication est admirable dans leur conversion. Quand disons-nous qu'un médecin est digne d'admiration? N'est-ce pas quand il ramène à la santé, quand il guérit un malade désespéré, privé de tout secours, n'ayant pas la force de contenir ses passions intempestives , et s'y abandonnant tout entier ? Voyez encore ce que l'apôtre exige des serviteurs , c'est ce qui peut apporter le plus de tranquillité aux maîtres : « Ni contredisants, ni ne détournant rien », c'est-à-dire, qu'ils doivent montrer beaucoup de bon vouloir dans tout ce qu'on leur donné à faire, avoir les meilleurs sentiments à l'égard de leurs maîtres et obéir à leurs ordres.

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Homilien über den Brief an Titus (BKV)

III.

8. Im Lehramte zeige Unbestechlichkeit, Ernst, ein gesundes, tadelloses Wort, damit Der, welcher auf der entgegengesetzten Seite steht, beschämt werde, indem er nicht im Stande ist, über uns Böses zu sagen.

Mit Dem, „der auf der entgegengesetzten Seite steht,“ meint der Apostel den Teufel und dessen Diener. Wenn nämlich der Lebenswandel des Lehrers ein leuchtendes Beispiel gibt, wenn sein Wort dazu stimmt, ruhig, mild, sanft ist und dem Gegner keine Handhabe (zur Schmähung) bietet, dann ist unendlich viel erreicht. Also groß ist der Nutzen des Lehramtes, freilich nur dann, wenn nicht der nächste Beste, sondern ein angesehener, tadelloser S. 459 Mann es ausübt, der sich den böswilligen Leuten gegenüber keine Blöße gibt.

9. Die Dienstboten ermahne, ihren Herren gehorsam zu sein, in Allem nach ihrem Wohlgefallen trachtend!

Siehst du, was der Apostel vorher gesagt hatte? „Der, welcher auf der entgegengesetzten Seite steht, soll beschämt werden, indem er nicht im Stande ist, über uns Böses zu sagen.“ Also ist tadelnswerth, wer die Weiber von den Männern trennen will unter dem Vorwande der Abtödtung, sowie Derjenige, der unter demselben Titel den Herrschaften ihre Dienstboten entzogen wissen will. Eine solche Lehre ist nicht tadelfrei. Sie gibt auch den Ungläubigen eine starke Handhabe und entfesselt alle Lästerzungen gegen uns.

Die Dienstboten ermahne, ihren Herren unterthänig zu sein, in Allem nach ihrem Wohlgefallen trachtend, nicht widersprechend, 10. Nichts veruntreuend, sondern in Allem sich vollkommen zuverlässig erweisend, damit sie der Lehre unseres göttlichen Heilandes Ehre machen.“

Mit Recht also sagte der Apostel anderswo: „Als ob sie Gott dienen würden, nicht den Menschen.“1 Wenn du nämlich deinem Herrn mit bestem Willen dienst, so ist doch die Furcht Gottes der Ausgangspunkt dieses Diensteifers. Wer daher mit solcher Furcht Gottes seinem Herrn dient, der wird des größten Lohnes theilhaftig werden. Wenn er also über seine Hand und seine böse Zunge nicht Herr ist, S. 460 wie soll dann der Heide unsern Glauben bewundern? Wenn aber die Heiden sehen, wie der Knecht ein Weiser in Christus ist und mehr Selbstbeherrschung zeigt als ihre Philosophen und seinen Dienst mit Sanftmuth und gutem Willen vollzieht, dann werden sie die Kraft des Christenthumes auf’s Höchste bewundern. Denn die Heiden beurtheilen das Dogma nicht nach dem Dogma, sondern vom praktischen Standpunkt aus und nach dem Lebenswandel. Es sollen also auch die Weiber und die Dienstboten durch ihren Wandel für sie zu Lehrern werden. Es herrscht nämlich bei ihnen sowie allenthalben die Ansicht, daß die Dienstboten eine dreiste, schwer zu lenkende und starrköpfige Bande seien, nicht ihrer Natur nach, nein, sondern in Folge ihres Berufes und der schlechten Behandlung seitens ihrer Herrschaften. Da nämlich die Herrschaften sich weiter um gar Nichts kümmern, sondern nur um ihre Dienstleistungen, und weil sie, wenn sie sich je um ihre Aufführung umsehen, auch Das nur thun, so weit es ihre Bequemlichkeit erheischt, damit nämlich durch deren Hurereien, Diebstähle und Räusche ihnen keine Ungelegenheit erwachse: so führt diese Vernachlässigung und dieser Mangel an Beaufsichtigung naturgemäß dazu, daß sie in einen wahren Pfuhl von Schlechtigkeit versinken. Denn wenn selbst da, wo der Vater daneben steht und die Mutter und der Erzieher und der Hofmeister und der Lehrer und die Altersgenossen, und wo das Bewußtsein der freien Geburt und manches Andere sich geltend macht, wenn selbst da, sage ich, Einer nur mit Mühe dem bösen Umgange entgeht: was wird es erst mit den Leuten sein, welche alles Das entbehren, die mit Verruchten zusammengesellt sind und ohne Scheu umgehen können, mit wem sie wollen, ohne daß Jemand da wäre, der ihren Umgang kontrolirt? Was muß aus solchen Menschen werden? Darum ist es so schwer, daß ein Sklave ein guter Mensch wird. Ausserdem entbehren sie allen Unterrichts sowohl bei den Heiden als bei uns. Sie haben keinen Umgang mit freien, edel denkenden Männern, die auf ihre Ehre halten. Deßhalb ist es ausserordentlich schwer S. 461 und ein wahres Wunder, wenn ein Dienstbote einmal ein braver Mensch wird. Und wenn nun die Herren sehen, daß die Kraft des Christenthums diesem dreisten Volke einen Zügel angelegt und die Dienstboten zu den bestgesitteten, bravsten Leuten gemacht hat, so werden sie bei all ihrem Unverstande einen hohen Begriff von unserem Glauben bekommen. Denn es ist klar, daß nur die Furcht vor der Auferstehung und dem Gerichte und den übrigen Lehren über das jenseitige Leben, die von uns zuerst in ihre Seele gelegt wurden, im Stande waren, sie von der Sünde abzuhalten; diese Furcht bildet ein Gegengewicht zur bösen Lust in ihrer Seele. Daher spricht der Apostel gar oft über dieses Thema und nicht bloß so im Vorbeigehen. Denn je schlechter die Sklaven sind, um so bewundernswerther tritt an ihnen die Kraft des Christenthumes zu Tage. Auch einen Arzt bewundern wir dann am meisten, wenn er einen aufgegebenen, der Pflege entbehrenden, seinen eigenen unzeitigen Wünschen gegenüber ohnmächtigen und ihnen nachgebenden Kranken kurirt und ihm Genesung verschafft.

Man beachte ferner, was der Apostel von den Dienstboten verlangt. Dasjenige, was zumeist zur Befriedigung der Herrschaft gereicht. „Nicht widersprechend, nichts veruntreuend;“ d. h. sie sollen den besten Willen zeigen in allen Dingen, womit sie betraut werden, daß sie besonders in ihrem Benehmen gegen die Herrschaft sich willig zeigen, gehorsam gegen ihre Befehle.


  1. Ephes. 6, 7. ↩

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