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Homilien über den Brief an Titus (BKV)
V.
Wenn Paulus an Denjenigen, der zu einem kirchlichen Amte berufen wird, diese Forderung stellt mit den Worten: „Wenn Jemand seinem Hause nicht vorzustehen weiß, wie wird Der für die Kirche Gottes sorgen?“1 so muß auch Derjenige, der eine weltliche Machtstellung übernimmt, vorher der tüchtige Vorsteher eines Hauswesens sein. Joseph stand dem Gefängnisse vor, nicht wie einem Kerker, sondern wie einem Hauswesen. Denn Allen erleichterte er ihr Unglück und überwachte die Gefangenen wie Glieder einer Familie, indem er sie nicht bloß in ihrem Unglück besuchte und tröstete, sondern auch, wenn er Einen nachdenklich sah, zu S. 465 ihm hinging und ihn um den Grund fragte und es überhaupt nicht über sich brachte, Jemand traurig zu sehen, ohne daß er dessen Traurigkeit zu verscheuchen suchte. Für die eigenen Kinder zeigt kaum Jemand eine so zärtliche Sorge. Das war dann für ihn die Quelle seines Glückes. Denn erst muß bei uns Alles in Ordnung sein, dann kommt Gott mit seiner Hilfe. Daß er wirklich den Gefangenen eine so schonende und sorgsame Behandlung angedeihen ließ, liest man in der Bibel. „Er sah,“ heißt es, „die Eunuchen, die Pharao hatte in’s Gefängniß werfen lassen, den obersten Mundschenk, den obersten Bäckermeister und sprach: Warum sind euere Gesichter heute so finster?“ Aber nicht bloß aus dem Benehmen des Joseph, sondern auch aus dem der Gefangenen lassen sich die Vorzüge dieses Mannes erkennen. Denn obwohl Leibdiener des Königs sahen sie nicht verächtlich auf ihn herab, und obwohl in tiefe Betrübniß versunken, wiesen sie ihn mit seiner Frage nicht ab, sondern wie einem leiblichen Bruder, der mitzufühlen weiß, vertrauten sie ihm alle ihre Geheimnisse an.
Das habe ich aber Alles gesagt, um zu zeigen, daß den tugendhaften Mann Nichts zu Boden werfen kann, auch wenn er in der Sklaverei, in der Gefangenschaft, im Kerker, ja in unterirdischen Höhlen sich befindet. Und dann will ich es zu den Dienstboten gesagt haben, um zu beweisen, daß, wenn sie auch bestienartige Herren haben wie jenen Ägypter und grausame Menschen wie jenen Oberaufseher der Gefängnisse, sie dieselben doch gewinnen können; und mögen es Heiden sein wie jene oder was immer, sie stimmen sie alsbald milde. Denn Nichts ist liebenswürdiger, angenehmer, wohlthuender als ein schöner Charakter, als Sanftmuth, Willigkeit und Gehorsam. Ein solcher Mensch ist Allen willkommen. Und solche Leute schämen sich nicht des dienenden Standes, sie fliehen nicht die Armuth, die Krankheit und das Elend. Alles überwindet, Alles bezwingt ja die Tugend.
S. 466 Wenn aber das Christenthum bei den Sklaven solche Kraft hat, um wie viel mehr wird es bei Freien haben? Laßt es uns also in der That üben, mögen wir Freie oder Sklaven sein, Männer oder Frauen! So werden wir die Lieblinge Gottes und der Menschen sein und nicht bloß der guten, sondern auch der schlechten Menschen und gerade dieser am allermeisten. Denn sie sind’s, die uns am meisten ehren und hochachten. Denn gleichwie die Hochgestellten am meisten Respekt haben vor den bescheidenen Menschen, so auch die Zügellosen vor den Tugendhaften, weil ihnen da zum Bewußtsein kommt, was sie verloren haben. Da also die Frucht der Tugend eine so köstliche ist, wollen wir sie erstreben, ihr nachgehen! Halten wir an der Tugend fest, dann ist uns Nichts schwer, Alles wird leicht, Alles wird ein Spiel. Und müßten wir durch Feuer und Wasser gehen, Alles weicht der Tugend und beugt sich vor ihr, ja der Tod selber. Also jagen wir der Tugend nach, damit wir der künftigen Seligkeit theilhaftig werden in Christus Jesus, unserm Herrn!
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I. Tim. 3, 5. ↩
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Commentaire sur l'épître de Saint Paul à Tite
5.
Écoutez ce que saint Paul exige de celui qu'on prépose au gouvernement de l'Église, il dit : « Si quelqu'un ne sait pas conduire sa propre maison, comment pourrait-il gouverner l'Église de Dieu? » (I Tim. III, 5.) Il était bon que celui que Dieu allait élever au gouvernement d'un grand empire, se signalât d'abord par la conduite d'une maison, et ensuite d'une prison que Joseph gouverna, non comme une prison, mais comme une maison. Il consolait toutes les afflictions, et dans son autorité sur les prisonniers il agissait comme s'il se fût agi de ses propres membres. Il ne se contentait pas de tout faire pour les relever lorsqu'ils étaient abattus par les malheurs, mais s'il voyait quelqu'un absorbé dans ses réflexions, il s'approchait pour lui en demander la cause, car il ne pouvait pas voir un homme triste sans essayer aussitôt de le délivrer de sa tristesse : personne n'est si sensible même à l'égard d'un fils. C'est par là qu'a (425) commencé sa fortune. Il faut en effet faire d'abord ce que nous pouvons, Dieu agit ensuite. Quant à là compassion et à la sollicitude dont il a fait preuve, en voici un exemple : Il vit, dit l'Ecriture, les eunuques mis dans les fers par Pharaon, c'étaient le grand échanson et le grand panetier. « Pourquoi », leur demanda-t-il,« vos visages sont-ils tristes? » (Gen. XL,7.) Leur conduite à son égard non moins que ses paroles, prouve sa vertu. Ils ne l'ont ni méprisé parce qu'ils étaient serviteurs du roi, ni repoussé parce qu'ils étaient tristes et affligés , mais ils lui ont raconté toute leur histoire comme à un véritable frère qui savait compatir à toutes les souffrances. Si je suis entré dans ces développements, c'est pour montrer que l'homme vertueux, quand il serait esclave, quand il serait prisonnier, quand il serait dans les fers, quand il serait sous la terre , ne trouvera jamais rien qui puisse triompher de lui.
Voilà ce que j'avais à dire aux esclaves, pourquoi? Parce que, eussent-ils pour maître une bête sauvage comme l'Egyptien, féroce comme le gardien d'une prison, il leur sera cependant possible dé les fléchir. Quand leurs maîtres seraient des gentils comme ceux-ci, ils trouveront toujours le moyen de les adoucir. C'est qu'il n'y a rien de plus avenant que les bonnes moeurs, rien de plus agréable et de plus doux qu'un caractère facile, obéissant et ami des convenances: quand on a ces qualités on plaît à tout le monde; quand on a ces qualités, on ne rougit ni de l'esclave ni de la pauvreté, ni de l'impuissance, ni de la maladie; car la vertu triomphe de tout, est supérieure à tout. Que si les esclaves ont ainsi tant de force, combien plus encore n'en auront pas les hommes libres l Appliquons-nous donc à mener une telle vie que nous soyons libres ou esclaves, hommes ou femmes. Par là nous serons aimés de Dieu et des hommes, non des hommes vertueux seulement, mais encore des méchants, et de ceux-ci surtout ; car ce sont ceux-ci qui honorent et respectent Le plus la vertu. Les esclaves ne tremblent-ils pas davantage sous des maîtres modérés ? Il en est de même des méchants à l'égard des bons, car ils voient de quels biens ils se privent eux-mêmes. Puis donc que la vertu offre de si grands avantages, suivons-la. Si nous l'acquérons, nous ne trouverons plus rien de pénible, tout nous sera facile, tout nous sera léger. Quand nous devrions passer soit au milieu des flammes, soit au milieu des flots, tout cédera à la vertu, jusqu'à là mort elle-même. Qu'elle excite donc notre émulation et nos efforts pour que nous obtenions les récompenses futures en Jésus-Christ Notre-Seigneur.