HOMÉLIE III.
SI DONC TU ME TIENS POUR TON COMPAGNON, REÇOIS-LE COMME MOI-MÊME. QUE S'IL T'A FAIT QUELQUE TORT, OU S'IL TE DOIT QUELQUE CHOSE, METS-LE-MOI EN COMPTE : MOI, PAUL, J'AI ÉCRIT CECI DE MA PROPRE MAIN, JE TE LE PAYERAI, POUR NE PAS TE DIRE QUE TU TE DOIS TOI-MÊME À MOI. (17, 18, 19, ETC.)
Analyse.
1. Si Onésime a fait quelque tort à son maître, je me porte caution pour lui, dit gracieusement saint Paul.
2. De la miséricorde de Dieu, qui est inséparable de sa justice. — Que Dieu, dans sa bonté, nous fait des menaces pour nous retenir. — Mais si nous regardons ces menaces comme de simples paroles, nous en éprouverons la vérité.