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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

2.

Voyez-vous comme il joint toujours, dans son langage, la nature incréée et l'incarnation? Quoi de plus clair ? Voyez-vous la différence qu'il y a entre « créé » et « engendré ? » Autrement il n'aurait pas séparé ces deux manières d'être. Autrement, en regard de ce mot : « Il a fait », il n'aurait pas placé, pour les opposer à lui, ces paroles: « Quant au Fils, il lui a dit : Votre trône, à vous qui êtes le Dieu de l'univers, sera éternel ». Il n'aurait pas; pour marquer sa prééminence, appelé le Christ du nom de Fils, si ce n'était pas là une marque de distinction. Où serait en effet la différence, où serait la prééminence, si « être créé » était la même chose qu'être engendré? Puis voici ce mot « le Dieu », 0 Theos, avec l'article. Puis il dit encore : « Seigneur, vous avez fondé la terre dès le commencement du, monde, et les cieux sont l'ouvrage de vos mains. Ils périront, mais vous demeurerez; tous vieilliront comme un vêtement, et vous les changerez comme un manteau et ils seront changés, mais vous, vous êtes toujours le même; et vos années ne finiront pas ». Et pour que ces mots: « Lorsqu'il a introduit son premier-né dans le mon« de », ne vous fassent pas croire qu'il y a eu un, don accordé au Fils dans la suite des temps; il a corrigé plus haut cette expression et il la corrige encore d'un seul mot : « Dans le principe », c'est-à-dire, non pas maintenant, mais dès l'origine du monde. C'est encore un coup mortel qu'il porte. à Paul de Samosate ainsi qu'à Arius, lorsqu'il applique au Fils les paroles qui s'appliquent au Père.

Il fait entendre en outre, comme en passant, quelque chose de plus grand encore. C'est à la transfiguration du monde qu'il fait allusion, en disant : « Ils vieilliront, comme un manteau, tu les rouleras comme un vêtement, et ils seront changés ». C'est comme dans l'épître aux Romains où il dit qu'il transformera le monde. La facilité avec laquelle cette transformation s'opérera est indiquée par le mot : « Tu rouleras ». Il changera le monde qui sera entre ses mains, comme un vêtement que l'on roule. Si, quand il s'agit de la partie la meilleure et la plus importante de la création, il la transforme avec cette facilité, a-t-il besoin, pour une oeuvre moindre, d'une main étrangère? Jusqu'à quand conserverez-vous ce front d'airain? N'est-ce pas une grande consolation de savoir que (463) le monde ne sera pas toujours le même, et qu'il subira une transformation,, un changement complet, tandis que Dieu lui-même jouit d'une existence éternelle et d'une vie sans fin ? « Vos années », dit-il, « ne s'évanouiront pas. Et quel est l'ange à qui Dieu ait jamais dit : Asseyez-vous à ma droite, jusqu'à ce que j'aie réduit vos ennemis à vous servir de marchepied ? »

Voilà en outre un encouragement pour ses auditeurs. Leurs ennemis auront le dessous; car leurs ennemis sont les mêmes que ceux du Christ. Un nouveau signe de la royauté, du partage de la dignité divine, un nouveau signe d'honneur et non de faiblesse, c'est cette colère du Père excitée par les offenses qui s'adressent au Fils. Quelle preuve d'amour et de filiation légitime : c'est bien l'attachement d'un père pour son fils véritable. Celui qui s'irrite ainsi en prenant ses intérêts, comment lui serait-il étranger? « Jusqu'à ce que j'aie réduit vos ennemis ». Cela revient à ce qui est dit dans le psaume deuxième: « Celui qui habite dans les cieux se rira d'eux, et le Seigneur les raillera amèrement. C'est alors qu'il leur parlera dans sa colère et que, dans son courroux, il les confondra ». Et ailleurs: « Ceux qui n'ont pas accepté mon règne, conduisez-les devant moi et mettez-les à « mort ». (Luc, XIX, 27.) Ce sont bien là des paroles: écoutez en effet ce qu'il dit ailleurs: « Que de fois n'ai-je pas voulu rassembler autour de moi tes enfants ! et vous ne l'avez pas voulu. Votre maison sera donc laissée à l'abandon ». (Luc, XIII, 34.) Et encore: « Le royaume vous sera enlevé, pour être donné à une nation qui le fera fructifier ». Et dans un autre endroit: « Celui qui tombera sur cette pierre, s'y brisera, et celui sur à qui elle tombera sera broyé». (Matth. XXI, 43, 44.)

D'ailleurs, celui qui là-haut doit les juger, a prononcé ici-bas contre eux un arrêt beaucoup plus sévère, pour les punir de leur cruauté envers lui. C'est donc uniquement pour faire honneur au Fils qu'ont été dites ces paroles: « Jusqu'à ce que j'aie réduit vos ennemis à vous servir de marchepied ».

«Ne sont-ils pas tous ces esprits qui le servent, envoyés pour exercer leur ministère en faveur de ceux qui doivent être les héritiers du salut? » Quoi d'étonnant, dit-il, s'ils sont les ministres du Fils, puisqu'ils doivent s'employer aussi à notre salut, en qualité de ministres?. Voyez comme il relève leurs esprits, et comme il nous montre l'excès d'honneur que Dieu nous fait, en ordonnant à ses anges de s'employer pour nous. C'est comme s'il disait: En quoi consiste le ministère des anges ? A servir Dieu. pour notre salut. C'est donc une oeuvre angélique, de tout faire pour le salut de ses frères ; c'est plus encore, l'oeuvre du Christ. Mais le Christ: travaille en maître à notre salut, et les anges y travaillent, comme serviteurs. Et nous, tout esclaves que nous sommes, nous avons les anges pour compagnons d'esclavages. Pourquoi donc, nous dit-il, lever sur les anges des yeux étonnés? Ce sont les esclaves du Fils de Dieu, et bien souvent c'est pour nous qu'ils sont envoyés, et c'est pour notre salut qu'ils exercent leur ministère; ce sont donc nos compagnons d'esclavage. Songez à cette faible différence qu'il met entre les créatures. Et pourtant elle est grande la distance qui sépare l'ange de l'homme. Mais il les rabaisse jusqu'à nous. C'est à peu près comme s'il disait: C'est pour nous qu'ils travaillent, c'est pour nous qu'ils courent de tous côtés; on pourrait presque dire qu'ils sont nos serviteurs. Etre envoyés partout, dans notre intérêt, voilà leur ministère !

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

II.

Siehst du, wie er fortwährend mit der Rede über die unerschaffene Natur auch die über die Menschwerdung verbindet? Was ist klarer als Dieses? Siehst du, daß Geschöpfe und Sohn verschieden sind? Sonst würde er nicht so unterscheiden und dem Ausdruck: „Er hat geschaffen“ die Worte: „Aber zum Sohne spricht er: Dein Thron, o Gott, steht immer und ewig“ so scharf entgegengesetzt haben; noch würde er den Namen „Sohn“ einen bevorzugten nennen, würden die beiden Ausdrücke Dasselbe bezeichnen. Welcher Unterschied würde dann sein? Denn wenn die Geschöpfe, die in’s Dasein gerufen wurden, und der Sohn nicht unterschieden wären, wo bestände der Vorzug? Beachte wiederum, wie vor dem Worte „Gott“ der Artikel (ὁ Θεός)1 steht! Ferner heißt es:

10.11.12. Du hast im Anfang, o Herr, die Erde gegründet, und die Werke deiner Hände sind die Himmel. Sie werden vergehen, du aber wirst bleiben, und alle werden wie ein Kleid veralten, und wie ein Gewand wirst du sie verändern, und sie werden sich verändern; du aber bist Derselbe und deine Jahre werden nicht aufhören.

Damit du nicht wähnest, da du die Worte vernimmst: „Wenn er den Erstgebornen in die Welt einführt,“ Dieß sei ihm als ein nachträgliches Geschenk noch dazu verliehen worden, so hat er schon oben eine Berichtigung gegeben und thut Dieß hier nochmals mit den Worten: „Im S. 50 Anfange,“ - nicht jetzt, sondern früher. Siehe, wie er wieder den Paulus von Samosata mit vernichtendem Schlage trifft, indem er, was in Bezug auf den Vater stattfindet, auch dem Sohne zuschreibt. Hierauf kommt er so beiläufig auf etwas Anderes zu sprechen, was ebenfalls von großer Wichtigkeit ist; er weist hin auf die Umgestaltung der Welt, indem er sagt: „Wie ein Kleid werden sie veralten, und wie ein Gewand wirst du sie wenden, und sie werden sich verändern.“ Dasselbe schreibt er auch im Briefe an die Römer, daß Gott nämlich die Welt umgestalten werde. Und um zu zeigen, daß Dieß leicht geschehe, fügt er hinzu: „Du wirst sie wenden.“ Denn wie Jemand ein Kleid wendet, so wird er die Welt wenden und verändern. Wenn er aber der Schöpfung so leicht eine bessere und vollkommenere Umgestaltung zu geben vermag, sollte er dann zur Erschaffung, die doch weniger ist, eines Anderen bedurft haben? Wie lange schämt ihr euch nicht? Zugleich finden wir aber den größten Trost in dem Bewußtsein, daß die Dinge in ihrer gegenwärtigen Gestalt nicht verbleiben, sonden daß alle eine Umwandlung erfahren, alle sich ändern werden: er aber lebt immer, lebt ewig. „Und deine Jahre,“ heißt es, „werden nicht aufhören.“

13. Und zu welchem Engel hat er je gesagt: Setze dich zu meiner Rechten, bis ich deine Feinde zum Schemel deiner Füße gelegt habe?

Siehe, wie er ihren Muth neu belebt durch die Aussicht, daß ihre Feinde unterliegen werden, und ihre Feinde sind eben auch die Feinde Christi. Das ist ein Zeichen der Herrschaft und der gleichen Ehre; Das beweist Auszeichnung und keineswegs Unvermögen; daß der Vater über Das erzürnt, was gegen den Sohn geschehen, das ist ein Ausdruck großer Liebe, wie sie ein wirklicher Vater zu seinem Sohne hat: denn wer wegen Jemanden in Zorn gerät, S. 51 wie kann er einem Solchen abgeneigt sein? „Bis ich deine Feinde gelegt habe.“ So heißt es auch im zweiten Psalm: „er im Himmel wohnt, lachet ihrer, und der Herr spottet ihrer. Dann redet er zu ihnen in seinem Zorn und verwirrt sie in seinem Grimme.“2 Und wieder sagt er selbst: „Die, so nicht wollten, daß ich über sie herrsche, bringet herbei und ermordet sie vor mir!“3 Daß es aber seine Worte sind, vernimm aus einer andern Stelle; er spricht: „Wie oft wollte ich deine Kinder versammeln, und ihr habt nicht gewollt. Siehe, euer Haus wird euch wüste gelassen;“4 und wieder: „Das Reich Gottes wird von euch genommen und einem Volke gegeben werden, das die Früchte desselben hervorbringt;“ ferner: „Und wer auf diesen Stein fällt, den wird er zermalmen.“5 Übrigens wird Der, welcher sie dort richten wird, um so mehr hier ihnen vergelten, wie sie es ob ihrer Bosheit gegen ihn verdienen. Ebenso sprechen ganz und gar für die Ehre des Sohnes die Worte: „Bis ich deine Feinde zum Schemel deiner Füße gelegt habe.“

14. Sind sie nicht alle dienende Geister, ausgesandt zum Dienste um Derer willen, welche die Seligkeit ererben sollen?

Was Wunder, will er sagen, daß sie dem Sohne dienen, da sie ja auch uns zu unserer Seligkeit förderlich sind? Siehe, wie er ihren Sinn hebt, indem er ihnen die große Ehre vorstellt, deren Gott uns würdigt, da er Engel, die S. 52 höher stehen als wir, für uns mit diesem Dienste betraut. Wie man sich etwa ausdrücken könnte: Das ist ihre Bestimmung, das ist das Amt der Engel, daß sie Gott dienen zu unserm Heile. Demnach ist Dieß die Wirksamkeit der Engel, daß sie Alles vollbringen zur Rettung der Brüder. Das ist aber in noch höherem Grade auch das Werk Christi; denn er spendet das Heil als Herr, diese aber als Diener. Und wenn auch wir Diener sind, so theilen ja die Engel mit uns diesen Beruf. Was schaut ihr nun, sagt er, staunend zu den Engeln auf? Sie sind Diener des Sohnes Gottes und werden oft unsertwegen ausgesendet und sind thätig zu unserem Heile: sie sind also Diener wie wir. Betrachtet nur, wie die Verschiedenheit unter den Geschöpfen nicht gar so groß ist. Wenn auch ein erheblicher Unterschied zwischen Engeln und Menschen besteht, so bringt er sie dennoch uns nahe, indem sie, nach seinen Worten zu schließen, für uns arbeiten, unsertwegen herumeilen, uns, wie man sagen könnte, dienen. Das ist also ihr Beruf, daß sie unsertwegen überallhin ausgesandt werden.


  1. Montfaucon sagt in einer Note: Dicebat Eusebius Caesariensis, illud ὁ Θεός Praecedente articulo de Patre dici Chrysostomus hic et aliis in locis pugnat, ὁ Θεός cum articulo de Filio quoque dici, exemplaque affert ex scripturis. Tom. XII. pag. 37. n. 6. ↩

  2. Ps 2,4.5 ↩

  3. Lk 19,27 ↩

  4. Lk 13,34 ↩

  5. Mt 21,43.44 ↩

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