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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

4.

Si sur la terre, ils opèrent de tels prodiges, s'ils y font l'oeuvre même des anges, qu'est-ce donc au ciel? Quelle magnificence les y revêt? Peut-être chacun d'entre vous désirerait être capable de commander au soleil et à la lune. or, pour le dire en passant, que peuvent dire ici ceux qui font du ciel une sphère ? Pourquoi Josué n'a-t-il pas dit seulement : Que le soleil s’arrête? Pourquoi ajoute-t-il : Qu'il s'arrête vis-à-vis de Gabaon, et la lune en face de la vallée d'Elom, c’est-à-dire, que le jour soit prolongé ? Ce miracle se reproduisit à la demande d'Ezéchias :le soleil même rétrograda. Et toutefois ce miracle étonne alors encore plus que le précédent ; il est plus surprenant de voir l'astre reprendre sa route au rebours, que de s'arrêter simplement. Et toutefois, si nous voulons, nous ferons quelque chose de plus grand encore. Car, que nous a promis Jésus-Christ? Que nous arrêterons le soleil et la lune, ou que nous ferons reculer l'astre du jour? Non; mais quoi? (567) « Nous viendrons en lui, mon père et moi, et nous « ferons en lui notre demeure ». (Jean, XIV, 23.) Qu'ai-je donc besoin de miracles sur le soleil et la lune, puisque le Seigneur et Maître de ces brillantes créatures, descend vers moi et y prend même son domicile fixe et constant? Oui, que m'importe tout le reste? En quoi ai-je besoin des astres mêmes? Il sera mon soleil et ma lune, ma lumière enfin ! Car, répondez-moi : si vous étiez admis au palais impérial, que voudriez-vous de préférence? Serait-ce de pouvoir métamorphoser un des objets qui s'y trouvent, ou de vous unir avec le souverain même, et par une amitié si intime, que vous le décideriez à descendre jusque chez vous ? Cette faveur ne vous paraîtrait-elle pas bien plus belle que cette autre vaine puissance ?

Il ne faut plus s'étonner des miracles du Christ, si Josué, qui n'était qu'un homme, en a fait d'aussi grands par un simple commandement. On répondra que Jésus-Christ ne prie pas son Père, mais qu'il agit par sa propre autorité. — C'est bien ; déclarez qu'il ne prie pas son père, et qu'il agit d'autorité; à mon tour, je vous interrogerai, ou plutôt, je vous enseignerai avec certitude qu'il a prié cependant; donc cette prière était le rôle de son abaissement et de son incarnation ; car il n'était pas inférieur sans doute à l'autre Jésus, fils de Navé ; il pouvait donc nous instruire sans prier lui-même ? — Mais voici : Qu'il vous arrive d'entendre un maître de lecture balbutier, épeler les lettres et les syllabes; vous ne direz pas que c'est un ignorant? Et s'il demande : Où est cette lettre? vous savez qu'il n'interroge pas parce que lui-même ignore, mais parce qu'il veut instruire son élève. Ainsi Jésus-Christ priait sans avoir besoin de prière, mais pour vous déterminer à être assidu et appliqué à ce devoir, à prier sans relâche, avec pureté de coeur, avec une extrême vigilance. Et cette vigilance ne consiste pas seulement à vous éveiller la nuit, mais à être encore sobres et purs dans vos prières de la journée. Voilà bien être vraiment vigilant. Car il peut arriver que, tout en priant la nuit, on ne soit encore qu'un être en.. dormi, et que de jour on veille, même sans prier; tel est celui qui dirigera son cœur vers Dieu, pensant avec qui il a l'honneur de s'entretenir, et à qui vont monter ses paroles; celui qui se souviendra que les anges sont là, pénétrés de crainte et de tremblement, tandis que lui-même s'étire et bâille en approchant de Dieu.

Les prières sont des armes puissantes, quand on les fait avec le coeur et l'intention requise. Et pour vous en faire comprendre le pouvoir, jugez-en par ce fait : que l'impudence et l'injustice, la cruauté et l'audace déplacée cèdent pourtant à des prières assidues : témoin l'aveu du juge inique de l'Evangile ( Luc, VIII, 6.) La prière triomphe aussi de la paresse; et ce que l'amitié n'obtient pas, une demande assidue et importune l'arrache; s'il ne lui accorde pas la chose à titre « d'ami », dit Notre-Seigneur, « il se lèvera cependant pour la lui donner, afin de se défaire de ce solliciteur effronté » (Luc, XI, 8) ; l'assiduité lui fera mériter une grâce dont il n'était pas digne d'ailleurs. « Il n'est pas bien », disait Notre-Seigneur, « de prendre le pain des enfants et de le donner aux chiens. — Sans doute, Seigneur », répondait la chananéenne, « mais les petits chiens pourtant mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ». (Matth. XV, 26, 27.)

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

IV.

Wenn sie hier Solches wirken, wenn sie hier thun, was die Engel vollbringen, was wird dann dort geschehen? Welch großen Glanz werden sie besitzen? Vielleicht machte ein Jeder von euch die Macht haben, der Sonne und dem Monde zu gebieten. Was werden wohl Diejenigen dazu sagen, die da behaupten, der Himmel sei eine Kugel? Warum sagte er nicht: Sonne, bewege dich nicht, sondern setzte hinzu: „Sonne, bewege dich nicht von Gabaon, und Mond nicht vom Thale Aialon (Elom)“, d. h. bewirke einen S. 404 längern Tag? Dieß geschah auch bei Ezechias; denn die Sonne ging zurück. Aber dieß ist wunderbarer als Jenes, daß sie nämlich einen rückgängigen Weg machte, da sie ihren Rundlauf noch nicht vollendet hatte. Wir aber werden, wenn wir wollen, noch Größeres erlangen. Denn was hat uns Christus versprochen? Nicht, daß wir die Sonne und den Mond zum Stillstande, noch auch, daß wir die Sonne zum Rückgange bestimmen werden, - sondern was? „Wir werden,“ heißt es, „zu ihm kommen, ich und der Vater, und Wohnung bei ihm nehmen.“1 Wozu brauche ich Sonne und Mond und diese Wunder, wenn selbst der Herr vor Allem sich zu mir herablassen und bei mir bleiben will? Dann habe ich Solches nicht nöthig; denn wie bedürfte ich Etwas von Diesem? Er selbst wird mir Sonne und Mond und Licht sein. Denn, sage mir, würdest du, wenn du in einen königlichen Palast kämest, lieber die Macht haben, das, was dort befestigt ist, zu verändern, oder möchtest du es vorziehen, mit dem Könige in so freundlichem Verkehre zu stehen, daß du ihn überreden könntest, zu dir zu kommen? Wäre dir Dieses nicht erwünschter als Jenes? Wie aber? Ist es nicht zu verwundern, wenn ein Mensch so wie Christus gebietet? Aber Christus, sagt man, bittet den Vater nicht, sondern handelt aus eigener Macht. Schön. Sprich also zuerst das Geständniß aus, daß er den Vater nicht bittet, und daß er aus eigener Macht handelt; und dann will ich dich wieder fragen oder vielmehr in Betreff des Gebetes, das er verrichtet, dich belehren, daß es Herablassung und Liebe war (denn Christus war doch nicht geringer, als Jesus Nave), und er konnte uns lehren ohne Gebet. Denn gleichwie du, wenn du einen Lehrer lautieren und die Buchstaben hersagen hörst, nicht sagst, daß er unwissend sei, und wenn er fragt: wo ist dieser Buchstabe? du überzeugt bist, daß er nicht aus Unwissenheit fragt, S. 405 sondern den Schüler einüben will: so hat auch Christus, nicht weil er des Gebetes bedürfte, dasselbe verrichtet, sondern weil er dich üben wollte, damit du dich beständig mit dem Gebete beschäftigest, du ohne Unterlaß mit nüchternem Geiste, mit großer Wachsamkeit dasselbe verrichtest. Unter Wachen aber verstehe ich nicht allein, daß man des Nachts nicht schlafe, sondern auch, daß man am Tage mit nüchternem Geiste bete; denn ein solcher wird wachsam genannt. Denn es ist möglich, daß Jemand bei Nacht betend schläft und daß er bei Tage nicht betend wacht, wenn sich nämlich die Seele zu Gott erhoben hat, wenn sie bedenkt, mit wem sie spricht, an wen ihre Worte gerichtet sind, wenn sie betrachtet, daß die Engel unter Furcht und Zittern anwesend sind, er selbst aber gähnend und sich reibend hinzutritt. Eine mächtige Waffe ist das Gebet, wenn es mit dem gebührenden Nachdenken verrichtet wird. Und damit du lernst, welche Kraft dasselbe besitze. so bedenke, daß das anhaltende Gebet Schamlosigkeit und Ungerechtigkeit und Grausamkeit und Frechheit überwindet: „Denn höret, heißt es, was der ungerechte Richter sagt.“2 Und ferner besiegt es die Trägheit, und was die Freundschaft nicht vermochte, das brachte die fortgesetzte Bitte zu Stande: „Wenn er auch nicht aufstände, heißt es, und ihm darum gäbe, weil er sein Freund ist, so wird er doch wegen seines Ungestümes aufstehen, und ihm geben, soviel er nöthig hat.“3 Und die unwürdig war, machte würdig ihr ausdauernder Bitteifer: „Es ist nicht recht“, heißt es, „den Kindern das Brod zu nehmen und es den Hunden vorzuwerfen.“ Sie aber sprach: „Ja Herr, denn auch die Hündlein essen von den Brosamen, die von dem Tische ihres Herrn fallen.“4


  1. Joh 14,23 ↩

  2. Lk 8,6 ↩

  3. Lk 11,8 ↩

  4. Mt 15,26.27 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

Inhaltsangabe

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