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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

1.

Il est un sentiment que .j'éprouve toujours, mais surtout quand je réfléchis aux exemples de droiture et de vertu des saints. Je me prends à désespérer de moi, à me décourager, en voyant que nous n'acceptons pas même en rêve d'entreprendre les oeuvres et la conduite dont les saints ont fait l'expérience pendant toute leur vie ; eux qui ont enduré de perpétuelles afflictions, non-seulement pour l'expiation de leurs péchés, mais par le seul amour de la vertu. Et tenez, étudiez seulement Elie, auquel en ce jour notre sujet nous ramène ; car c'est de lui que l'apôtre a écrit : « Les saints ont été vagabonds sous de pauvres vêtements». C'est par ce Prophète qu'il clôt la liste des exemples qu'il propose aux Hébreux ; et il n'a garde de l'oublier, parce qu'il leur est en quelque sorte un fait personnel et familier. Il vient de dire en parlant des apôtres, qu'on les a vus mourir sous le tranchant de l'épée ou sous les pierres de la lapidation; mais il revient aussitôt à Elie, qui a subi les mêmes épreuves que les Hébreux. Sans doute qu'il ne leur suppose pas autant d'enthousiasme pour les apôtres, et c'est pourquoi il les ramène à ce Prophète qui fut enlevé vivant au ciel et qui avait joui d'une immense admiration, afin d'être plus sûr de les consoler et de les ranimer.

« On les a vus », dit-il, « errants, couverts de peaux de brebis et de chèvres, abandonnés, affligés, persécutés, eux dont le monde n'était pas digne (38) ». Ils n'avaient pas de vêtements, remarque-t-il, point de patrie, point de maison, pas même de retraite, tant était grande leur tribulation; semblables, en ce dernier trait, à Jésus-Christ qui disait : « Le Fils de l'homme n'a pas (569) un lieu où reposer sa tête ». (Matth. VIII, 20.) Qu'ai-je dit : Pas de retraite? Ils n'avaient pas même une halte ici-bas. En vain s'étaient-ils réfugiés dans la solitude, ils n'y trouvaient point de repos. Car l'apôtre ne dit pas : Ils séjournaient dans la solitude ; non, mais, arrivés là, ils fuyaient encore; ils se voyaient chassés de ces lieux, et non-seulement de tout pays habité, mais même des contrées inhabitables; et l'apôtre rappelle les lieux où ils passèrent, en même temps que les événements qui vinrent les y poursuivre. — « Privés de tout, affligés ». On vous accuse pour Jésus-Christ, dit l'apôtre ; Elie le fut comme vous. Quel grief avait-on contre lui pour l'accuser, le bannir, le poursuivre, le réduire à combattre avec la faim ? Les Hébreux souffraient précisément alors des tribulations de même genre, comme il est raconté ailleurs : « Les disciples résolurent d'envoyer des aumônes à ceux de leurs frères qui étaient affligés. Ils statuèrent a que chacun, selon son pouvoir, enverrait pour aider l'es frères qui habitaient en Judée, en prenant sur leur propre nécessaire ». (Act. XI, 29.) «Affligés », ajoute-t-il, c'est-à-dire maltraités, condamnés à de rudes voyages, exposés à maints périls. — « Ils étaient vagabonds » : En quel sens? Il l'explique : « Errant dans les déserts, « les montagnes, les cavernes et les antres de la « terre ». Semblables, dit-il, à des fugitifs et des émigrants, à des contumaces convaincus de crimes abominables, indignes même de voir le soleil; et la solitude ne leur procurait point un refuge, mais il leur fallait chercher toujours de nouvelles cachettes, s'enfouir dans la terre, vivre dans une crainte perpétuelle.

« Cependant toutes ces personnes à qui l'Ecriture rend un témoignage si avantageux à cause de leur foi, n'ont point reçu la récompense promise, Dieu ayant voulu, par une faveur particulière, qu'ils ne reçussent qu'avec nous 1'accomplissement de leur bonheur (39, 40) ». Quelle est donc la récompense d'une foi si grande? Quel en sera le prix? Il sera tel qu'aucun discours ne saurait l'exprimer. Car Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment une félicité que l'oeil n'a point vue, que l'oreille n'a point entendue, que le coeur de l'homme ne pourrait comprendre.

« Mais ils ne l'ont pas encore reçue » ; ainsi ils l'attendent encore, après être morts dans des tribulations si douloureuses. Depuis tant d'années qu'ils ont cessé de vivre, ils n'ont pas encore reçu; et vous seriez affligés de ne pas recevoir déjà, vous qui combattez encore ? Représentez-vous cette position étonnante d'Abraham et de Paul, attendant la consommation de votre bonheur pour recevoir alors leur pleine récompense. Car le Sauveur leur a dit qu'ils ne l'auraient pas, sales que nous soyons là pour la recevoir avec eux, comme un père dit à ses enfants qui ont fini leur travail, qu'ils ne se mettront pas à table avant que leurs frères soient venus. Et toi, tu t'affliges de n'avoir pas encore touché ton salaire? Que fera donc Abel qui a vaincu avant nous et n'a pas reçu la couronne? Que fera Noé, qui a vécu dans ces temps lointains, et qui t'attend, toi et ceux qui viendront après toi ? Vois-tu bien que nous leur sommes préférés et que notre condition est plus heureuse que la leur? Dieu, dit saint Paul, a prévu et préparé pour nous un sort meilleur. Pour qu'ils ne parussent pas, cri effet, de meilleure condition que nous-mêmes, s'ils avaient été couronnés les premiers, Dieu a déterminé une époque où nous serons couronnés tous ensemble. Le héros vainqueur tant d'années avant toi, reçoit avec toi la couronne. Admire sa sollicitude et sa bonté. L'apôtre ne dit pas : Afin qu'ils ne fussent pas couronnés sans nous; mais : « Afin qu'ils ne reçussent pas sans nous la consommation de leur bonheur ». Ils ne la recevront qu'alors. Ils nous ont précédés au combat, ils ne nous ont pas devancés pour les couronnes. Dieu ne leur a fait aucun tort, et il nous fait un grand honneur. Pour eux, ils nous attendent comme des frères. Si- nous ne sommes tous qu'un seul corps, il y a pour. ce corps plus de plaisir à être couronné ensemble que par parties. En ce point même les justes sont admirables de se réjouir du bonheur de leurs frères comme s'il leur était propre. C'est donc encore un désir de leur âme qui se réalise, que d'être ainsi couronnés avec leurs membres. Etre ainsi tous ensemble glorifiés, c'est un plaisir ineffable 1.


  1. Après avoir donné de nombreux exemples de la puissance de la foi sous l'Ancien Testament, l'apôtre pour conclusion fait voir en quelques mots comment cette vertu néanmoins était encore quelque chose de borné, et jusqu'à quel point la vertu de la foi dans les temps chrétiens lui est supérieure. Tous ces saints personnages, dit-il, ont bien, en vertu de leur foi, obtenu leur justification, mais ils n'ont pas été mis en possession de l'objet des promesses faites à leur foi dans son sens le plus élevé, parce que Dieu avait décrété que l'objet des promesses, dans son sens le plus élevé, le bien le plus excellent, à savoir le royaume du ciel, ne commencerait que plus tard, et qu'il serait également notre partage, afin que tous, nous ici bas, eux dans l'autre vie, nous puissions y entrer, et parvenir enfin tous ensemble à la consommation. Il faut ici prendre la promesse dans son objet le plus élevé, le royaume du ciel, dans toute l'étendue de son acception, depuis son commencement en ce monde jusqu'à sa consommation au jour de la consommation et du jugement. La consommation n'aura lieu qu'en ce jour, parce que ce ne sera qu'alors que s'effectuera la rédemption du corps (Augustin, Jérôme, Chrysostome). Du reste l'apôtre a déjà dit ci-dessus (IX, 8) que tant qu'a subsisté l'ancienne alliance, et que Jésus-Christ n'a point eu consommé son sacrifice, le ciel était fermé ; d'où il suit que les anciens patriarches avaient été, il est vrai, justifiés, mais qu'ils ne pouvaient encore jouir du fruit de la justification ; il a fallu qu'ils attendissent le sacrifice de Jésus-Christ afin d'entrer ensuite avec lui dans le ciel. (J. F. D'Allioli). ↩

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

I.

37. 38. Sie gingen umher in Schafspelzen und Ziegenfellen, Mangel leidend, gedrängt, mißhandelt; ihrer war die Welt nicht werth; sie sind umhergeirrt in Wüsten und Gebirgen, in Höhlen und Klüften der Erde.

Immer zwar, am meisten aber, wenn ich die Thaten der Heiligen zum Gegenstand meiner Betrachtung mache, wandelt es mich an, als sollte ich verzagen in Bezug auf mich selbst, weil wir auch nicht im Traume Das erfahren haben, worin diese ihr ganzes Leben zubrachten, die da nicht für ihre Sünden büßten, sondern innere Gerechtigkeit übten und innere Bedrängnisse litten. Denn betrachte mir den Elias, auf welchen wir heute wieder zu sprechen kommen; denn in Bezug auf ihn sind hier die Worte gesprochen: „Sie gingen umher in Schafspelzen,“ und mit ihm schließt er die Beispiele, was auch sie nahe anging. S. 410 Und nachdem er von den Aposteln gesagt hatte, daß sie durch das Schwert um’s Leben gekommen, und daß sie gesteiniget werden, kehrt er wieder zu Elias zurück, der mit diesen Gleiches erduldet hatte. Denn da es wahrscheinlich war, daß sie in Bezug auf die Apostel noch nicht eine so hohe Meinung hatten, so entnimmt er von Dem, der da ausgenommen worden war, und in der größten Bewunderung stand, für sie Ermunterung und Trost: „Sie gingen umher“, sagt er, „in Schafspelzen und Ziegenfellen, Mangel leidend, gedrängt, mißhandelt; ihrer war die Welt nicht werth.“ Sie hatten, will er sagen, im Uebermaß der Trübsal weder ein Oberkleid anzuziehen, noch besaßen sie eine Stadt oder ein Haus oder eine Herberge. Dasselbe sagte auch Christus. „Der Sohn des Menschen hat nicht, wo er sein Haupt hinlege.“1 Was rede ich von Herberge? Sie hatten nicht einmal einen Aufenthaltsort; auch da sie die Einsamkeit gewählt hatten, genoßen sie keine Ruhe. Denn er sagt nicht, sie saßen in der Einsamkeit, sondern als sie auch dort verweilten, mußten sie fliehen und wurden von dort vertrieben, nicht nur aus bewohnten Gegenden, sondern auch aus Einöden. Und er ruft ihnen die Orte ins Andenken, wo sie sich aufhielten, und die Dinge, die dort geschahen: „Mangel leidend, gedrängt.“ Euch also, sagt er, haben sie wegen Christus angeklagt, und Dieß haben sie auch dem Elias gethan. Welche Gründe zur Klage hatten sie wohl, als sie ihn vertrieben und verfolgten und mit dem Hunger zu kämpfen zwangen? Solches haben auch Diese damals erduldet, weßhalb er auch an einer andern Stelle sagt, daß die Brüder beschloßen hatten, den bedrängten Jüngern eine Unterstützung zu schicken: „Die Jünger aber beschloßen, daß ein Jeder nach seinem Vermögen Etwas zur Ausspendung sende den Brüdern, die in Judäa wohnten.“2 Mißhandelt, sagt er, d. i. Leiden erduldend, auf Reisen in S. 411 Gefahren, was auch Diesen widerfuhr: „Sie sind umhergeirrt, in Wüsten und Gebirgen, in Höhlen und Klüften der Erde.“ Er will hier nichts Anderes andeuten, als daß sie umhergingen wie Flüchtlinge und Auswanderer, wie Solche, die der schändlichsten Verbrechen überwiesen, die nicht werth sind, das Antlitz der Sonne zu schauen, und denen nicht einmal in der Wüste eine Zufluchtsstätte gegönnt war, sondern die immer fliehen, immer Schlupfwinkel aufsuchen, lebendig sich selbst in die Erde vergraben und immer in Furcht sein mußten.

39. 40. Und Diese alle, obwohl durch das Zeugniß des Glaubens bewährt, haben die Verheissung nicht erhalten, weil Gott etwas Besseres für uns ausersehen hatte, damit sie nicht ohne uns vollendet würden.

Was wird nun, sagt er, der Lohn sein für eine solche Hoffnung? Was die Vergeltung? So Großes, daß Worte es nicht ausdrücken können; „denn“, heißt es, „kein Auge hat es gesehen, kein Ohr gehört, und in keines Menschen Herz ist es gekommen, was Gott Denen bereitet hat, die ihn lieben.“3 Allein sie haben den Lohn noch nicht empfangen, sondern sie erwarten ihn noch und sind also in so großer Trübsal gestorben. Jene stehen schon seit so langer Zeit als Sieger da, und sind noch ohne Vergeltung geblieben; ihr aber seid noch jetzt Kämpfer und wollt traurig sein? Bedenket auch ihr, was Das ist und was Großes es ist, daß Abraham und der Apostel Paulus sitzen und warten, bis du hingeschieden bist, damit sie alsdann ihren Lohn empfangen können. Denn der Erlöser hat vorhergesagt, daß er, wenn wir nicht gegenwärtig waren, ihnen denselben nicht geben werde, wie wenn ein zärtlichliebender Vater seinen braven Söhnen, die ihre Arbeit vollbracht haben, sagt, S. 412 daß sie mit dem Essen warten müßten, bis ihre Brüder kämen. Du aber bist verdrießlich, daß du den Lohn noch nicht erhalten hast? Was soll denn Abel thun, der vor Allen den Sieg davon getragen hat, und noch auf die Krone wartet? Was denn Noe? Was Diejenigen, welche zu jenen Zeiten lebten, da sie auf Dich und Diejenigen, welche nach dir kommen, warten? Siehst du, daß wir vor Jenen im Vortheile stehen? Sehr schön hat er darum gesagt: „Weil Gott etwas Besseres für uns ausersehen hatte.“ Denn damit sie nicht ein besseres Loos zu haben schienen, als wir, wenn sie zuerst gekrönt würden, hat er für Alle eine Zeit der Kronenvertheilung bestimmt, und der vor so vielen Jahren den Sieg gewonnen hat, empfängt mit dir die Siegeskrone. Siehst du seine Sorge? Und er sagt nicht: „damit sie nicht ohne uns gekrönt würden,“ sondern: „damit sie nicht ohne uns vollendet würden“, sodaß sie dann als vollkommen erscheinen. Sie sind uns zuvorgekommen in Bezug auf die Kämpfe. Er hat Jenen kein Unrecht gethan, sondern uns geehrt; denn auch sie warten auf die Brüder. Denn wenn wir Alle Ein Leib sind, so wird diesem Leibe eine größere Freude bereitet, wenn er ganz und gemeinsam, als wenn er nur gliederweise gekrönt wird. Denn die Gerechten sind auch in dieser Beziehung bewunderungswürdig, daß sie sich über den Glückesbesitz der Brüder wie über ihren eigenen freuen, und es entspricht dieß ganz ihrem Wunsche, daß sie mit ihren Gliedern gekrönt werden; denn die gemeinsame Krönung gereicht ihnen zu großem Freudengenusse.

Kap. XII.

1. Daher lasset auch uns, da wir eine solche Wolke von Zeugen um uns haben...


  1. Mt 8,20 ↩

  2. Apg 11,29 ↩

  3. 1 Kor 2,9 ↩

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