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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

5.

Répondez-moi? Les anges ne parcourent-ils pas notre terre habitée, seuls et sans avoir besoin de quelqu'un qui les suive ? Et, parce que nous avons ce besoin nous-mêmes, estimerons-nous inférieurs ceux qui peuvent s'en passer? S'il est donc dans la nature de l'ange de n'avoir ainsi besoin ni de laquais, ni de suivant, quelle est, parmi les femmes, celle qui se rapproche le plus de cette nature,angélique? Est-ce celle à qui tant de serviteurs sont indispensables, ou celle qui se contente d'en avoir bien peu? Et mieux que cette dernière encore, celle qui n'en a pas du tout, n'a-t-elle pas le bonheur de se montrer sans être remarquée? Etre remarquée, en effet, ne voyez-vous pas que, pour une femme, c'est une honte ? Or quelle est celle qui attire les regards de toute une place publique ? Est-ce celle qui porte une toilette brillante, ou celle qui est vêtue simplement, sans parure, sans luxe ni apprêt? Laquelle encore fait tourner de son côté tous les yeux de la foule stationnant au forum ? Est-ce celle qui se fait traîner par des mules aux housses dorées, ou bien celle qui marche sans appareil, naturellement, mais avec bienséance et distinction? Celle-ci ne passe-t-elle pas inaperçue de tous nos regards, tandis qu'on se presse pour voir l'autre, et que même on se demande : Qui est-elle ? D'où sort-elle? Ne parlons pas des jalousies qu'elle excite. Mais, dites-moi seulement : Où est la honte? Est-ce de se faire remarquer ou de passer sans être vue? Quand est-ce qu'il faut rougir davantage quand tous les yeux sont sur elle , ou quand nul ne l'aperçoit? Quand tout le monde s'informe de ce qu'elle est, ou bien quand on ne s'occupe même pas de sa personne ?

Voyez-vous comme nous faisons tout, non pour une sainte honte, mais pour la vaine gloire ? Mais, comme il est impossible de nous soustraire entièrement à ces préjugés, qu'il me suffise de vous rappeler que la honte véritable n'est pas là. Le péché ! voilà vraiment la chose honteuse , bien que personne ne l'estime ainsi, et qu'on attache plus volontiers l'idée de honte à n'importe quoi plutôt qu'au péché! Quant aux vêtements, femmes chrétiennes, ayez-en pour l'usage et non pour le superflu. Et pour ne pas vous gêner ici la conscience trop étroitement, mon avis et ma déclaration se bornent à proscrire, comme dépassant vos besoins, les parures d'or et les tissus trop fins. Et cet arrêt n'est pas de moi. Pour vous prouver qu'ici vous n'entendez pas mes paroles, écoutez saint Paul qui lui-même prononce, qui défend aux femmes de se parer avec des cheveux frisés, avec de l'or, avec des perles, avec vos vêtements précieux et magnifiques. (I Tim. II, 9.) Dites-nous alors, apôtre de Jésus-Christ, comment elles doivent se parer? Car elles sont capables de dire que les parures d'or sont seules des objets de luxe et de prix; mais que les soieries ne sont ni de prix ni de luxe. Dites-nous donc, comment voulez-vous qu'elles soient parées? — «Quand nous avons le vêtement et la nourriture, sachons-nous en contenter ». (I Tim. VI, 8.) Donc, que le vêtement soit suffisant pour nous couvrir; Dieu ne nous les a donnés que pour protéger notre nudité. Or, un vêtement peut remplir ce but, quand même il serait de nulle valeur.

Vous riez peut-être, vous qui portez des vêtements de soie : en vérité, le sujet prête à rire ! Que commande saint Paul et que faisons-nous? Car je ne m'adresse plus seulement aux femmes, mais aussi aux hommes. Tout ce que nous avons au-delà de la règle apostolique, est superflu. Les pauvres seuls ne possèdent pas de superflu ; hélas ! peut-être parce qu'ils sont forcés de s'en passer; car s'ils pouvaient s'en procurer, ils ne s'en feraient pas faute plus que les autres. Mais enfin, soit en réalité, soit en apparence et par le sort, ils n'ont pas de superflu.

Portons donc des vêtements qui remplissent simplement leur but. A quoi bon, en effet, y prodiguer l'or? Ces oripeaux conviennent aux acteurs; laissez-leur ce costume; c'est celui aussi des femmes perdues à qui tout; convient pour attirer les yeux. Qu'elle se pare, l'actrice qui va paraître sur la scène , celle encore qui est danseuse de profession; tout leur va, pour entraîner les hommes. Mais que la femme qui professe une vraie piété s'éloigne de telles parures, et qu'elle s'en réserve une autre bien plus noble et plus riche.

Oui, femme chrétienne, tu as un théâtre aussi ; pour ce théâtre , sache te parer; pour lui, revêts tout un monde d'ornements. Quel est ton théâtre ? Le ciel, avec le peuple des anges pour spectateurs, et ce peuple comprend aussi et les vierges, et les femmes du monde ou du siècle. Toute femme qui croit en Jésus-Christ paraît de droit sur ce théâtre. Parlons-y un langage digne de charmer de tels spectateurs. Revêts-toi d'ornements capables de les transporter de joie. Car, dis-moi; si une de ces actrices éhontées, renonçant à ses parures d'or, à ses vêtements somptueux, à son rire effronté , à ses paroles séduisantes et obscènes , prenait tout à coup une robe sans valeur; si elle paraissait sur les planches sans aucun éclat d'emprunt, et qu'on l'entendît parler un langage pieux, religieux , et faire une exhortation à la tempérance et à la pudeur, sans plus un mot qui fasse rougir, est-ce que toute l'assistance ne se lèverait pas d'indignation ? Un théâtre comme celui-là ne serait-il pas déserté ? ou plutôt ne chasserait-on pas cette convertie , parce qu'elle (574) ne parlerait plus la langue de ce théâtre satanique?

Eh bien ! à votre tour, si vous entrez au théâtre du ciel avec les ornements de la femme perdue, tout le céleste auditoire vous chassera. Il ne faut point là de vêtements d'or, mais d'autres, et bien différents. De quel genre, alors? De ceux dont parle le Prophète : « Elle est entourée de franges d'or, de splendides broderies » (Ps. XLIV, 14) ; il ne s'agit point de faire ressortir la blancheur et l'éclat de votre teint, mais d'orner votre âme ; car elle seule, au ciel, dispute le prix. « Toute la gloire de la fille du roi est au dedans d'elle-même », ajoute-t-il. Prenez ces vêtements glorieux, qui doivent vous affranchir d'autres peines sans nombre , mais qui en particulier délivrent un mari d'inquiétude, et vous-même de souci.

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

V.

Sage mir, gehen die Engel nicht ohne Geleit auf der Erde herum und bedürfen Niemandes, der ihnen folgt? Sind sie nun geringer als wir, die wir Dessen bedürfen, während sie Solches nicht nöthig haben? Wenn also ganz und gar keines Dieners zu bedürfen engelähnlich macht, wer steht dann dem Leben der Engel nahe, Derjenige, welcher viele oder wenige nothwendig hat? Ist Dieß nicht schimpflich? Schimpflich ist, wenn man etwas Ungeziemendes thut. Sage mir, welche Frau macht Diejenigen, die auf dem Markte verweilen, auf sich aufmerksam, die viele oder wenige (Diener) mit sich führt? Kommt nun Diejenige, welche allein ist, nicht noch unvorhergesehener (μλλον ἀπρόοπτος) zum Vorschein, als Die, welche zu ihrem Gefolge Wenige zählt? Siehst du, daß Jenes schimpflich ist? Welche Frau wird die Augen der Marktsteher auf sich ziehen, die schöne Gewänder trägt, oder die einfach und ohne Ziererei gekleidet ist? Welche wiederum wird unter den Marktbesuchern Aufsehen machen, die auf Maulthieren, welche goldgestickte Decken tragen, daherreitet, oder die einfach und mit würdevollem Anstande einhergeht? Diese werden wir, wenn wir sie auch gesehen haben, nicht weiter beachten; aber nicht allein um Jene zu begaffen wird sich der große Haufe herandrängen, sondern auch fragen, was das für eine Frau sei und woher sie komme. Und ich unterlasse es zu sagen, S. 424 welch’ gewaltige Quelle des Neides das ist. Was ist nun, sage mir, schimpflich: Begafft oder nicht begafft zu werden? Wann ist die Beschämung größer: da Viele auf sie hinschauen, oder da Niemand Das thut? Da man sich über sie erkundigt, oder da man sich um sie gar nicht kümmert? Siehst du, daß wir nicht der Scham wegen, sondern aus Eitelkeit Alles thun? Weil es aber unmöglich ist, euch davon abzubringen, so genügt es mir unterdessen, euch belehrt zu haben, daß Dieß keine Schande ist. Die Sünde allein, welche Niemand für schändlich hält, und vor der alles Andere für schmachvoll erachtet wird, gereicht zur Schande. So viele Gewänder, als nöthig sind, aber keine überflüssigen, möge man haben. Damit ich euch aber nicht in eine große Beengung einschließe, spreche ich die Mahnung aus, daß ihr weder goldgestickte, noch gar feine Stoffe nothwendig habt. Aber Dieß sage nicht ich; denn daß es nicht meine Worte sind, höre, was der selige Paulus sagt, und wie er die Weiber ermahnt: „Deßgleichen sollen sich auch die Weiber mit Sittsamkeit schmücken, nicht mit Haarflechten, oder Gold, oder Perlen, oder kostbarem Gewande.“1 Aber sage doch, Paulus, wie soll man sich denn schmücken? Dann vielleicht sagt man, daß die goldenen Gewänder allein kostbar seien, die seidenen aber nicht; sprich’ daher aus, wie du es haben willst: „Wenn wir aber Nahrung und Kleidung haben, so lasset uns damit zufrieden sein.“2 Die Kleider seien nun also beschaffen, daß sie uns nur gehörig bedecken; denn darum hat uns Gott dieselben gegeben, damit wir unsere Blöße verhüllen; Das vermag aber ganz wohl ein Kleid von geringem Werthe. Vielleicht lachen Die, welche seidene Kleider tragen. Man muß in der That lachen; denn was hat Paulus befohlen, was aber thun wir? Diese Worte spreche ich aber nicht allein zu den Frauen, sondern auch zu den Männern. Denn alles Übrige, was wir besitzen, ist Überfluß; nur die Armen besitzen nichts Unnöthiges; S. 425 aber auch diese vielleicht nur aus Zwang, so daß auch sie, falls es ihnen freistände anders zu handeln, darauf nicht Verzicht leisten würden. Jedoch sie haben, sei es nun Schein oder Wahrheit, keinen Überfluß. Tragen wir also solche Kleider, welche dem Bedürfnisse entsprechen. Denn wozu das viele Gold? Das paßt für Schauspielerinen, zu deren Putz es gehört, und für Buhldirnen, die Alles aufbieten, um nur angestiert zu werden. Mag Jene sich herausputzen, die sich da auf der Bühne, die sich da im Orchester befindet; denn sie will Alle zu sich heranbuhlen; die sich aber zur Frömmigkeit bekennt, ziere sich nicht auf diese Weise; aber in anderer Beziehung hat sie einen Schmuck, der viel prächtiger ist als jener. Auch du hast eine Bühne; für diese ziere dich und lege diesen Schmuck an! Welche ist deine Bühne? Der Himmel, die Schaar der Engel; nicht allein die (gottgeweihten) Jungfrauen meine ich, sondern auch Jene, die in der Welt leben, Alle die an Christus glauben, besitzen jene Bühne. Solches wollen wir sprechen, damit wir die Zuschauer ergötzen; Solches anziehen, damit wir sie erfreuen. Denn sage mir, wenn die Buhldirne das Gold und die Gewänder und das Lächeln und die süßelnden und schlüpfrigen Reden ablegte, und ein ärmliches Kleid anzöge, und in kunstloser Einfachheit aufträte, und sich in gottesfürchtigen Worten erginge und über die Keuschheit reden wollte, und ihrem Munde keine anstößige Silbe entschlüpfte: würden dann nicht Alle aufstehen? Würde sich das Theater nicht auflösen? Würde man sie nicht hinauswerfen, weil sie es nicht verstehe, sich dem Volke anzubequemen, und Ungehöriges spreche, was auf diese Teufelsbühne nicht paßt? So würden auch dich, wenn du mit den Putzgewändern Jener angethan auf die Himmelsbühne einzutreten dich unterständest, die Zuschauer hinausschaffen; denn dort sind nicht diese goldenen Kleider, sondern andere nothwendig. Welche denn? Solche, wovon der Prophet spricht: „Bunt ist ihr Gewand, mit Gold verbrämt,“3 S. 426 nicht um den Leib schimmernd und glänzend zu machen, sondern um die Seele zu schmücken; denn diese ist es, welche dort (auf dieser Bühne) ringt und kämpft: „Alle Herrlichkeit der Tochter des Königs ist inwendig,“4 heißt es. Diese Kleider ziehe an; denn du wirst dich auch von unzähligen andern Übeln befreien, und deinen Mann von der Sorge, und dich vom Kummer erlösen; denn deinem Manne wirst du dann ehrwürdig erscheinen, wenn du nicht Vieles bedarfst.


  1. 1 Tim 2,9 ↩

  2. 1 Tim 6,8 ↩

  3. Ps 44,15 ↩

  4. Ps 44,14 ↩

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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