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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

2.

Ne jetez donc pas tout le fardeau sur vos maîtres spirituels, ni tous vos devoirs sur vos prélats vous pouvez, vous aussi, selon l'apôtre, vous édifier les uns les autres. C'est ce qu'il disait aux Thessaloniciens : « Edifiez-vous toujours les uns les autres, comme déjà vous le faites » ; et ailleurs : « Consolez-vous mutuellement par les paroles que je vous adresse ». (I Thess. V, 11.) Tel est aussi le conseil que nous vous donnons en ce moment. Vous pouvez, mieux que nous-même, vous faire réciproquement un grand bien, si vous le voulez. En effet, c'est entre vous que vous vivez et conversez plus souvent; mieux que nous, vous connaissez mutuellement vos affaires; vous n'ignorez pas vos fautes réciproques; vous avez à un plus haut degré l'un pour l'autre la franchise, l'amitié, la familiarité. Toutes ces circonstances son loin d'être indifférentes dans le rôle d'un maître; elles sont autant d'entrées larges et d'occasions favorables pour instruire; et vous pouvez, plus que nous, reprendre ou encourager. Vous n'avez pas, d'ailleurs, cet avantage seulement : je suis seul, moi, et vous êtes plusieurs; tous et chacun vous pouvez donc être des maîtres spirituels.

C'est pourquoi, je vous en supplie, ne négligez pas d'exploiter cette grâce précieuse. Chacun de vous a une épouse, un ami, un serviteur, un voisin ; qu'il sache lui adresser un reproche, lui ménager un avis. Car n'est-il pas déraisonnable que le plaisir ou le besoin puisse faire organiser des banquets et des festins, et fixer certains jours où l'on devra se réunir et compléter par la mutualité ce qui vous manque individuellement; soit, par exemple, qu'on ait à rendre les honneurs funèbres, soit qu'on doive prendre un repas, soit qu'il faille porter secours au prochain, tandis qu'au contraire on ne fait aucune démarche semblable pour enseigner la vertu? Oui , je le répète et je vous en prie : que personne ne néglige ce devoir, à l'accomplissement duquel Dieu attache une grande récompense.

Pour vous en convaincre, apprenez que le Maître spirituel est bien celui qui a reçu les cinq talents de l'Evangile; mais que le disciple, lui, a reçu un talent aussi. Que le disciple se dise : Je ne suis qu'un disciple, moi; je ne cours aucun danger ; et qu'ayant reçu de Dieu cette mission générale d'instruire le prochain, il la laisse improductive et l'enfouisse; qu'il n'avertisse jamais, qu'il n'use jamais du droit de parler librement, ne reprenant point, ne conseillant point lorsqu'il le pourrait, mais cachant son talent dans la terre ; car un cour qui cache ainsi la grâce de Dieu n'est que terre et cendres viles ; oui, s'il l'enfouit de la sorte ou par paresse, ou par malice, il ne pourra se défendre ni s'excuser devant Dieu en disant : Je n'ai reçu qu'un talent. Tu n'avais qu'un talent, il est vrai ; mais tu devais en rapporter un second, et doubler le premier. Quand bien même tu n'en aurais ainsi gagné qu'un seul , tu étais à couvert de reproche. Ait serviteur qui rapporte deux talents gagnés, le Maître ne demande pas pourquoi il n'en offrait; pas cinq; au contraire, il le déclara digne du même prix que celui qui en avait gagné cinq autres. Pourquoi ? c'est qu'il fit valoir dans la proportion de ce qu'il avait entre les mains, et ne laissa point son dépôt stérile; bien qu'ayant moins reçu que le dépositaire des cinq talents, il ne voulut pas, pour cela, être négligent, et profiter de la différence en moins pour se livrer à l'oisiveté. Ainsi ne devais-tu pas non plus regarder le serviteur qui avait reçu deux talents; ou plutôt, oui, tu devais avoir l'œil sur lui; et comme il (582) imita lui-même, n'ayant que deux talents, le serviteur qui en avait cinq à faire valoir, ainsi devais-tu copier la conduite de ce dépositaire des deux talents. Que si l'on condamne au supplice celui qui posséda de l'argent et ne sut point le répandre en aumônes; comment ne serait-il frappé du dernier supplice, celui qui pouvant à l'occasion donner quelque avis utile, s'abstient de le faire ? La première aumône sustente le corps ; l'autre nourrit l’âme ; l'une empêche la mort temporelle, l'autre prévient la mort éternelle.

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

II.

„Ermahnet euch selbst,“ sagt er, „einander alle Tage, so lange es noch heute heißt.“1 S. 450

Wollet daher nicht Alles den Lehrern, nicht Alles den Führern aufbürden; auch ihr, sagt er, könnet einander erbauen. Dieses sagt er auch im Briefe an die Thessalonicenser: „Erbauet Einer den Andern, so wie ihr auch thuet.“2 Und wieder: „Darum tröstet einander!“ Dazu ermuntern auch wir jetzt. Mehr als wir aber könnt ihr, wenn ihr wollet, Gutes erweisen; denn ihr seid öfter beisammen, und kennt die gegenseitigen Verhältnisse besser, und es sind euch auch untereinander die verschiedenen Schwächen nicht fremd, und ihr könnt euch unter liebevoller Hilfeleistung unverholener aussprechen. Das sind aber keine unbedeutenden Mittel der Belehrung, sondern vielmehr wichtige und geeignete Zugänge, und ihr seid daher besser als wir in der Lage, zu warnen und zu ermuntern. Und auch Dieß nicht allein, sondern ich stehe als Einer da, ihr aber zählet viele und ihr alle könnt Lehrer sein. Darum wollet ja nicht, ich bitte euch, diese Gnade verabsäumen. Ein Jeder von euch hat eine Frau, hat einen Freund, hat einen Diener, hat einen Nachbar. Diesen verwarne er, Jenen muntere er auf. Denn wie, ist es nicht unpassend, zur erquicklichen Pflege gemeinschaftliche Mahlzeiten und Trinkgelage zu veranstalten, und an einem bestimmten Tage zusammenzukommen, und was jedem Einzelnen fehlt, ihm gemeinschaftlich zu ergänzen, mag man z. B. einer Leichenbestattung beiwohnen, oder zu einem Mahle gehen, oder irgend einem Nächsten Mithilfe leisten wollen: aber um in der Tugend zu unterrichten, Nichts der Art zu unternehmen? Ja, ich bitte euch, Niemand versäume Solches; denn großer Gotteslohn steht in Aussicht. Und zu deinem besseren Verständnisse wisse, daß Derjenige, welchem fünf Talente3 anvertraut worden sind, der Lehrer, welcher aber nur Eines erhalten hat, der Schüler ist. Wenn aber der Schüler spräche: Ich bin ein Schüler und laufe keine S. 451 Gefahr, und nun das Wort, das er von Gott empfangen hat und das Allen zugehört, bloß verbergen, und weder mahnen noch freimüthig tadeln, noch eindringlich zusprechen, sondern das Wort in der Erde versteckt halten würde, - denn Erde und Asche ist in Wahrheit ein Herz, welches die Gnade Gottes verbirgt, - und wenn er nun ein solches Versäumniß aus Faulheit oder aus Bosheit eintreten ließe, so würde ihn die Ausrede: Ich hatte nur ein Talent, nicht vertheidigen können. Ein Talent hattest du, und solltest daher wenigstens Eines hinzugewinnen und das Talent verdoppeln. Wenn du nur ein Einziges hinzugebracht hättest, so läge keine Schuld an dir; denn zu Dem, welcher zwei gewonnen hatte, sprach der Herr nicht: warum hast du nicht fünf hinzugewonnen, sondern er erhielt Gleiches mit Dem, welcher fünf (gewonnene) vorlegte. Warum denn? Weil er so viel gewann, als er besaß. Und er wurde nicht darum, weil er weniger empfing, als Der, welchem fünf zugetheilt worden, nachlässig, noch benutzte er die geringere Zahl, um träge zu werden. Und du hattest nicht nöthig, auf Den zu sehen, welcher zwei empfing, oder vielmehr, du hättest auf ihn hinschauen sollen, und wie er Den nachahmte, welcher fünf überkommen hatte, da er selbst nur zwei erhielt, so hättest du Dem, welchem nur zwei zu Theil wurden, nacheifern sollen. Denn wenn Den, welcher Reichthümer hat, und nicht davon mittheilt, Strafe trifft, wie kann Derjenige, welcher wie nur immer zum Guten ermahnen könnte, und es verabsäumt, von der schwersten Strafe verschont bleiben? Dort wird der Leib genährt, hier die Seele; dort verhinderst du den zeitlichen, hier aber den ewigen Tod.


  1. Hebr 3,13 ↩

  2. 1 Thess 5,11 ↩

  3. Mt 25 ↩

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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