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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
1.
« C'est pourquoi commençant à posséder ce royaume immuable ». Saint Paul déjà disait ailleurs :« Les choses visibles sont temporelles ; mais les invisibles sont éternelles » (II Cor. IV, 18) ; et de cette réflexion il tirait un motif de nous consoler dans les maux que nous supportons durant la vie présente : c'est la même pensée, c'est la même conclusion qu'il fait valoir ici. «Conservons la grâce », c'est-à-dire, rendons grâces à Dieu, et demeurons fermes et fidèles; car non-seulement nous ne devons pas murmurer à raison du présent, mais nous sommes obligés de garder la plus vive reconnaissance à raison de l'avenir promis. « La grâce, par laquelle nous puissions rendre à Dieu un culte qui lui soit agréable ». Comprenez: c'est ainsi qu'il nous faut servir Dieu, nous efforçant de lui plaire, lui rendant grâces en toutes choses, comme dit ailleurs l'apôtre : « Agissez en tout sans murmure et sans dispute ». (Philipp. II, 14.) Car ce qu'on fait en murmurant, on en retranche le mérite, on en perd le salaire, comme il est arrivé aux Israélites; car vous savez comme ils oint été punis à cause de leurs murmures; et c'est ce qui lui fait dire : « Ne murmurez point! » Il vous est donc impossible de servir Dieu de manière à lui être agréables, si vous ne lui rendez grâces de tout événement, des jours d'épreuves comme des temps de calme. « Avec crainte et respect », c'est-à-dire, sans jamais nous permettre une parole d'orgueil ou d'impudence, mais au contraire nous maîtrisant toujours sous la loi et la pratique du respect. C'est ce que nous recommande cette expression : « Avec crainte et respect ».
« Conservez toujours la charité avec vos frères. « Ne négligez pas d'exercer l'hospitalité ; car c'est en la pratiquant que quelques-uns ont reçu pour hôtes des anges, sans le savoir ». (Chap. XIII, 1, 2.) Voyez-vous comme l'apôtre leur recommande de garder leur ligne actuelle de conduite, sans leur enjoindre autre chose? Ainsi, il ne dit pas: Aimez vos frères, mais: «Conservez votre charité à l'égard de vos frères ». Et il ne dit pas non plus Soyez hospitaliers, comme s'ils ne l'étaient pas déjà; mais seulement: « N'oubliez pas la sainte hospitalité! » car la tribulation fait négliger trop facilement ce devoir. Puis, ajoutant un motif bien capable de les exciter à le remplir, il ajoute : « C'est en la pratiquant que quelques-uns ont reçu pour hôtes des anges, sans le savoir ». Comprenez-vous quel fut pour eux et l'honneur et l'avantage? Qu'est-ce à dire : « Sans le savoir? » c'est-à-dire que sans reconnaître les anges, ils leur donnèrent l'hospitalité. Ainsi c'était pour Abraham une grande récompense déjà d'avoir reçu, sans qu'il s'en doutât, des anges mêmes pour hôtes. S'il les avait connus comme tels, sa conduite n'aurait rien d'admirable. Quelques interprètes pensent que l'apôtre en ce passage fait aussi allusion à Loth.
Souvenez-vous de ceux qui sont dans les « chaînes, comme si vous étiez vous-mêmes enchaînés avec eux; et de ceux qui sont affligés, comme étant vous-mêmes dans un corps mortel. Que le mariage soit traité de tous avec honnêteté, et que le lit nuptial soit sans tache; car Dieu condamnera les fornicateurs et les adultères. Que votre vie soit exempte d'avarice ; soyez contents de ce que vous avez (3-5) ». Vous voyez comme saint Paul aime à parler fréquemment de la sainte continence. Soyez, a-t-il dit déjà, soyez zélés polir la paix et l'honnêteté. Et ailleurs: Point de fornicateurs, point de profanes parmi vous! Et ici: Dieu jugera les fornicateurs et les adultères. (592) Partout la défense est accompagnée d'une sanction pénale; vous en serez convaincus en étudiant la suite de son discours. Ainsi, quand il a dit : « Soyez zélés pour garder avec tout le monde la paix et l'honnêteté », il ajoute aussitôt : « Sans cette vertu, personne ne verra Dieu ». (Hébr. XII, 14.) Et de même ici : « Dieu jugera les fornicateurs et les adultères », dit-il, après avoir établi d'abord : que le mariage doit être traité par tout le monde avec honnêteté, et que le lit nuptial doit être sans tache ; le châtiment dont il menace les transgresseurs, justifie la loi qu'il vient de promulguer. Car si le mariage est une concession divine, Dieu est en droit de punir la débauche, Dieu a le devoir de châtier l'adultère. L'apôtre combat ici, d'ailleurs, les hérétiques. Remarquez toutefois encore qu'il ne dit pas : Qu'il n'y ait point de fornicateurs parmi vous ! Il s'est servi d'une expression plus générale ; il n'a donné qu'une exhortation qui n'a pas l'air de s'adresser aux Hébreux spécialement, mais « tout le monde. Que votre vie soit exempte d'avarice; soyez contents de ce que vous avez ». Il ne dit pas: Ne possédez, rien; mais seulement :
N'ayez point d'avarice dans votre conduite; c’est-à-dire : Que votre coeur soit libre; que tous montrent une âme haute et sage ; et nous la montrerons telle, si loin de chercher le superflu, nous nous attachons uniquement au nécessaire. Il leur avait déjà rendu témoignage en ce point : « Vous avez subi avec joie », disait-il, « le pillage de vos biens ». (Hébr. X, 34.) Autant d'avis pour prévenir en eux l'avarice . « Soyez contents », ajoute-t-il, « de ce que vous avez » ; et aussitôt il ajoute une parole consolante, afin que jamais l'espérance ne leur manque : car c'est Dieu même qui a dit : « Je ne vous délaisserai point, je ne vous abandonnerai point. C'est pourquoi nous disons avec confiance: Le Seigneur est mon secours ; je ne « craindrai point ce que les hommes pourront me faire (6) ». C'est une nouvelle consolation dans leurs épreuves. « Souvenez-vous de vos guides ». C'est un avis que l'apôtre brillait déjà de leur faire entendre, et qui lui faisait dire : Gardez la paix avec tous. C'était l'avertissement qu'il adressait de: même aux Thessaloniciens, leur recommandant de traiter leurs conducteurs avec grand honneur. Donc, dit-il, « souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont prêché la parole de Dieu ; et considérant quelle a été la fin de leur vie, imitez leur « foi (7) ». Quelle est ici la suite du raisonnement? Elle est évidente et parfaite. Considérez, dit-il, leur conduite, c'est-à-dire leurs vie et moeurs, et imitez leur foi: car la foi vient de la pureté de la vie et se démontre par là. On peut, entendre aussi par cette foi, la fidélité et fa fermeté dé la conduite. Comment cela? C'est que leur croyance ferme aux récompenses à venir les a maintenus dans cette droiture de vie et de mœurs. Car ils n'auraient jamais montré une telle pureté de vie, s'ils n'avaient eu pour les réalités à venir que doute et hésitation d'esprit. Aussi l'apôtre leur recommande-t-il une foi semblable.
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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
I.
28. 29. Da wir nun ein unwandelbares Reich empfangen, so lasset uns festhalten an der Gnade, durch die wir Gott dienen und ihm gefallen wollen mit Furcht und Ehrerbietung; denn unser Gott ist ein verzehrendes Feuer.
Wie er anderwärts zu unserm Troste in den Widerwärtigkeiten des gegenwärtigen Lebens sagt: „Denn das Sichtbare ist seitlich, das Unsichtbare ist ewig,“1 so macht er es auch hier und spricht: Lasset uns festhalten an der Gnade, d. h. lasset uns Gott danken, lasset uns feststehen. Denn wir dürfen in den Begegnissen der Gegenwart nicht nur nicht verzagen, sondern wir sollen S. 483 Gott auch wegen der Zukunft den größten Dank wissen: Durch die wir Gott dienen und ihm gefallen wollen, d. h. so dient man Gott auf eine wohlgefällige Weise, wenn man ihm in Allem dankt: „Thut Alles,“ heißt es, „ohne Murren und Bedenklichkeit.“2 Denn was Jemand mit Murren thut, thut er vergebens, und er verliert den Lohn, wie die Israeliten; denn ihr wisset, welche Strafe diese ihres Murrens wegen getroffen hat. Darum sagt er: Murret nicht! Das heißt also Gott nicht wohlgefällig dienen, wenn man ihm nicht in Allem, sowohl in den Versuchungen, als auch in der Ruhe Dank sagt. Mit Furcht und Ehrerbietung, d. h. wir sollen weder etwas Keckes, noch etwas Unverschämtes sprechen, sondern wir sollen uns zusammennehmen, um geschämig zu sein; denn Das besagen die Worte: mit Furcht und Ehrerbietung.
Kap. III.
1. 2. Die Bruderliebe bleibe unter euch, und die Gastfreundschaft vergesset nicht; denn durch diese haben Einige, ohne es zu wissen, Engel beherbergt.
Betrachte, wie er ihnen befiehlt, das Bestehende zu bewahren, und nichts Anderes beifügt; denn er sagt nicht: gewinnet, sondern bewahret die Bruderliebe. Und wiederum sagt er nicht: werdet gastfreundlich, als wenn sie es nicht waren, sondern: Die Gastfreundschaft vergesset nicht; denn Das kann leicht durch die S. 484 Trübsale geschehen. Dann fügt er Das bei, was geeignet war, sie noch mehr dafür zu gewinnen, indem er spricht: Ohne es zu wissen, haben Einige Engel beherbergt. Siehst du, wie hoch die Ehre, wie groß der Gewinn war? Was heißt Das: ohne es zu wissen? Ohne sie zu kennen haben sie dieselben beherbergt. Darum wurde auch dem Abraham so großer Lohn zu Theil, weil er dieselben, ohne sie als Engel zu kennen, beherbergte; denn hätte er sie erkannt, so wäre es nicht zu verwundern. Einige behaupten, daß er hier auch auf Lot anspiele.
3. 4. 5. Gedenket der Gefangenen wie Mitgefangene, und der Mühseligen wie selbst noch im Körper Befindliche. Ehrbar sei die Ehe in Allem und das Ehebett unbefleckt; denn die Unzüchtigen und Ehebrecher wird Gott richten. Euer Wandel sei ohne Geiz; seid zufrieden mit Dem, was ihr jetzt habet.
Betrachte, wie sehr er sich in Betreff der Enthaltsamkeit ausspricht: „Nach Frieden,“ sagt er, „strebet und nach Heiligung.“3 Und: „Niemand sei ein Unzüchtiger oder Verächter des Heiligen.“4 Und jetzt wieder: Die Unzüchtigen und Ehebrecher wird Gott richten. Überall steht aber nach dem Verbote die Strafe; wie aber, das wolle hier betrachten: Den Worten: Strebet nach Frieden mit Allen und nach Heiligung, fügte er bei: ohne welche Niemand Gott schauen wird; hier aber: Denn die Unzüchtigen und Ehebrecher wird Gott richten. Und nachdem er gesagt: Ehrbar sei die Ehe in Allem und das Ehebett unbefleckt, und wieder die Strafe beigefügt hatte, zeigt er, daß er das Folgende mit Recht hingesetzt habe. Denn wenn die S. 485 Ehe erlaubt ist, wird der Unzüchtige mit Recht gestraft, wird der Ehebrecher mit Recht gezüchtigt. Hier rüstet er sich gegen die Häretiker. Er sagt nicht wiederum: Keiner sei ein Unzüchtiger, sondern, nachdem er es einmal gesagt, stellt er es wie eine allgemeine Mahnung hin, und nicht, als ob er zu ihnen spräche. Euer Wandel sei ohne Geiz; seid zufrieden mit Dem, was ihr jetzt habet: Er sagt nicht: besitzet Nichts, sondern: euer Wandel sei ohne Geiz, d. h. der Sinn sei frei, der Verstand bekunde Weisheit. Das wird aber der Fall sein, wenn wir keinen Überfluß suchen, sondern nur das Nothwendige besitzen. Denn auch oben hat er gesagt: und ihr ertruget mit Freuden den Raub euerer Güter.5 Diese Worte ermuntern sie, daß sie nicht geizig sein sollen: Seid zufrieden mit Dem, was ihr habet. Sodann findet sich, damit sie nicht ermüden, auch hier Trost: Denn er selbst hat gesagt: Ich will dich nicht verlassen und nicht versäumen,*
6. So daß wir mit Vertrauen sagen können: der Herr ist mein Helfer, ich fürchte nicht, was ein Mensch mir thun kann.
Siehe wiederum Trost in den Versuchungen.
7. Gedenket euerer Vorsteher!
Dieß wollte er schon oben sagen, weßhalb er die Worte: Strebet nach Frieden mit Allen gebrauchte. Dazu hat er auch die Thessalonicenser6 ermahnt, daß sie dieselben in den höchsten Ehren halten sollten: Gedenket, sagt er, euerer Vorsteher, welche S. 486 euch das Wort Gottes verkündet haben; sehet auf den Ausgang ihres Wandels und folget ihrem Glauben nach. Welche Übereinstimmung findet sich hier? Die beste; denn er sagt: betrachtet ihren Wandel, d. h. ihr Leben, und ahmet ihren Glauben nach, denn von einem reinen Leben kommt der Glaube. Oder er versteht unter Glauben die Standhaftigkeit. Wie denn? Er zeigt nämlich, daß Diejenigen, welche an die zukünftigen Dinge fest glauben, sich musterhaft betragen. Denn sie würden keinen reinen Lebenswandel führen, wenn sie in Bezug auf die zukünftigen Dinge Bedenken trügen, weßhalb er auch hier für Dasselbe sorgt.
8. 9. Jesus Christus ist derselbe gestern und heute und in Ewigkeit. Lasset euch nicht verführen durch allerlei fremde Lehren; denn das Beste ist, das Herz mit der Gnade zu stärken, nicht durch Speisen, welche Denen, die darauf hielten, Nichts nützten.