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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

1.

Vous avez vu comme il reproche aux Hébreux de vouloir qu'on leur dise toujours la même chose. Et il a raison. Depuis le temps qu'on vous instruit, dit-il, vous devriez être passés maîtres. et vous avez encore besoin d'apprendre les principes de la religion. Et vous aussi, j'ai bien peur que vous ne méritiez ce reproche; j'ai :bien peur, moi aussi, d'être obligé de vous dire que, lorsque vous devriez être des maîtres vous n'êtes même pas encore des disciples. Il faut toujours vous répéter la même chose, et vous avez toujours l'air de ne pas entendre. Vous interroge-t-on, un petit nombre d'entre vous seulement, quelques auditeurs faciles à compter sont en état de répondre, et ce n'est pas là un léger inconvénient; car le maître voudrait aller plus loin; il voudrait aborder quelque grand mystère, et la paresse, la négligence de son auditoire ne le lui permettent pas. Voyez les maîtres d'école. Si la leçon roule toujours sur les mêmes éléments, et si l'enfant ne la retient pas, il faudra toujours revenir sur la même chose et la répéter sans cesse, jusqu'à ce que l'enfant sache bien sa leçon. Car ce serait folie d'aller en avant, quand l'écolier n'est pas encore bien pénétré des principes fondamentaux. Il en est de même dans cette assemblée. Si nos redites perpétuelles ne vous servent à rien, nous serons obligé de revenir sans cesse sur les mêmes matières. Si l'enseignement était pour nous une affaire d'ostentation et de vanité, nous nous verrions forcé de passer, de sauter d'un sujet à un autre, sans faire attention à vous, dans l'unique but de nous attirer vos applaudissements. Mais ce n'est pas là notre ambition et nous ne cherchons que l'intérêt de vos âmes. Nous ne cesserons donc de vous répéter les mômes préceptes jusqu'à ce que vous ayez bien appris à les pratiquer. Nous aurions pu vous entretenir longtemps de la superstition des gentils, des manichéens, des marcionites; nous aurions pu, avec la grâce de Dieu,, porter des coups terribles à nos adversaires, mats ce n'est pas là ce qui doit nous occuper, pour le moment. Quand on a affaire à des auditeurs qui ne savent pas encore que l'avarice est un' mal, peut-on passer à autre chose et aborder de grands sujets?, Que nous venions à bout de' vous persuader ou non, nous vous dirons donc toujours la -môme chose. Nous craignons seulement qu'en écoutant, sans en profiter , des leçons qui seront toujours les mêmes, vous n'en deveniez que plus coupables. Ce que je dis là ne s’adresse pas à tout le monde. Parmi vous, il en est beaucoup, je le sais, qui m'ont toujours écouté avec fruit et qui pourraient accuser à bon droit ceux dont la lenteur et la négligence est un piège tendu à leurs progrès; mais ce piège, ils n'y tomberont pas. Ces mômes leçons répétées à ceux qui les savent leur seront utiles, car ce que nous savons déjà, à force d'être entendu, nous touche davantage. Nous savons, par exemple, que la charité est une bonne chose, et que le Christ en- a souvent parlé; mais ces vérités et les méditations dont elles sont l'objet, nous frappent toujours davantage, quand nous les aurions entendu répéter mille fois. A plus forte raison nous pouvons aujourd'hui vous dire sans manquer d'à-propos : « Quittant les instructions que l'on donne à ceux qui ne font que commencer à croire en Jésus« Christ, passons à ce qu'il y a de plus parfait. » Quelles sont ces instructions premières, l'apôtre nous le dit en ces termes : « Ne nous arrêtons pas à établir de nouveau ce qui n'est que le fondement de la religion, c'est-à-dire, la pénitence, des oeuvres mortes, la foi en Dieu, et ce qu'on enseigne touchant les baptêmes , l'imposition des mains, la résurrection des morts et le jugement éternel ».

Si ce sont là des vérités premières, il s'ensuit que le fond de tous nos dogmes, c'est la croyance, à la nécessité de la, pénitence, c'est la foi venant du Saint-Esprit à la résurrection des morts et au jugement éternel. Voilà le commencement, voilà les premières vérités que l'on apprend, alors qua la vie n'est pas encore parfaite: Pour apprendre à lire, il faut d'abord apprendre les éléments; pour apprendre à être chrétien, les vérités exposées ci-dessus sont celles qu'il faut connaître avant tout et dont il faut être bien convaincu. Si l'on a besoin encore d'être éclairé là-dessus, c'est que la religion du Christ n'est pas bien établie dans notre coeur; car avant tout, ces vérités fondamentales doivent y être fermement assises. Si après avoir,' été instruit sur le catéchisme, si, après avoir reçu le baptême, on a encore besoin d'affermir sa foi, et d'apprendre à croire à la résurrection, c'est, qu'on ne possède pas encore le fond du christianisme, c'est qu'on a besoin d'y être initié. Pour être persuadé que ces articles de foi sont la base du christianisme et que le reste est l'édifice, écoutez ces paroles du maître : « J'ai jeté le fondement, un autre bâtit dessus. Si l'on élève sur ce fondement un édifice d'or, d'argent, de pierres précieuses, de bois, de foin, de paille, l'ouvrage de chacun paraîtra enfin ». (I Cor. III, 10, 12, 13.). Voilà pourquoi l'apôtre disait : « Ne nous arrêtons pas à établir de nouveau ce qui est le fondement de la religion, la pénitence des oeuvres mortes ».

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

I.

Kap. VI.

1. 2. 3. Darum wollen wir die Anfangsgründe der Lehre Christi übergehen und uns zum Vollkommenen wenden, indem wir nicht abermal einen Grund legen mit der Bekehrung von todten Werken und mit dem Glauben an Gott, mit der Lehre von den (verschiedenen) Taufen, der Händeauflegung, der Auferstehung der Todten und des ewigen Gerichtes. Ja, Dieses wollen wir thun, wenn anders Gott es zuläßt.

Ihr habt gehört, wie sehr Paulus die Hebräer tadelte, weil sie in ihrer Ausbildung immer auf demselben Standpunkte verharren wollten; und mit Recht: „Denn die ihr Lehrer sein solltet der Zeit nach, bedürfet wieder, daß man euch nochmals lehre, welches die Anfangsgründe des Wortes Gottes seien.“ Und ich fürchte, daß dieser Vorwurf auch für euch an der Zeit sei, weil auch ihr Lehrer sein S. 154 solltet der Zeit nach, aber nicht einmal in der Reihe der Schüler stehet, sondern immer Dasselbe hörend und fortwährend über Dasselbe belehrt euch in einem Zustande befindet, als wäre euch noch gar Nichts beigebracht worden; und wollte euch Jemand befragen, so würden Diejenigen, die zu antworten wüßten, wegen ihrer sehr geringen Zahl leicht zu zählen sein. Das ist aber kein unbedeutender Nachtheil. Denn oft möchte der Lehrer weiter voranschreiten und sich mit tiefer liegenden und mehr erhabenen Wahrheiten befassen, wenn es die Unachtsamkeit der Zuhörer erlaubte. Denn wie ein Schulmeister, der die Anfangsgründe lehrt, falls ein Knabe diese beim Unterrichte nicht faßt, sich immer genöthiget sieht, dem Knaben Ein und Dasselbe vorzusagen und nicht eher von diesem Unterricht abzulassen, als bis der Knabe das Vorgetragene gründlich erfaßt hat, - und es wäre ein gewaltiger Unsinn, zu etwas Anderem überzugehen, bevor ihm das Frühere nicht richtig beigebracht ist: so werden auch wir in der Kirche, wenn ihr bei unseren Vorträgen keine Fortschritte machet, nicht aufhören, euch immer Dasselbe zu wiederholen. Würden wir von Prahlsucht und Ehrgeiz gestachelt, so müßten wir rasch voraneilen, (Manches) überspringen, nur heißhungerig nach eueren Lobeserhebungen sein. Weil aber unser Bestreben nicht darauf hinzielt, sondern wir in Allem nur auf eueren Nutzen bedacht sind, so werden wir mit unseren Vorträgen über dieselben Gegenstände nicht innehalten, bis ihr sie richtig aufgefaßt habt. Wir könnten euch Vieles über den heidnischen Aberglauben und über die Manichäer und die Marcionisten sagen und denselben mit Gottes Hilfe manch wuchtigen Hieb versetzen; allein es ist jetzt dazu keine Zeit. Denn wer wollte sich mit ähnlichen Belehrungen an Solche wenden, die noch nicht gründlich wissen, was sie selber angeht, und die nicht einmal gelernt haben, daß die Habsucht ein Laster ist? Wer wollte mit Solchen vor der Zeit zu etwas Anderem schreiten? Wir aber werden nicht aufhören, Dasselbe zu sagen, möget ihr nun überzeugt werden oder auch nicht; wir fürchten aber, daß wir durch S. 155 fortgesetzte Wiederholung unseres Unterrichtes, falls wir tauben Ohren predigen, den Unfolgsamen größere Verdammung bereiten. Jedoch diese meine Worte gelten nicht für Alle; denn ich weiß, daß Viele aus dem Besuche dieses Unterrichtes Nutzen ziehen, und daß sie mit Recht ihre Stimme gegen Jene erheben, welche durch ihre Trägheit und Nachlässigkeit ihnen gleichsam feindlicher Weise nachstellen. Jedoch eigentlich werden auch Diesen keine Nachstellungen bereitet; denn das fortwährende Anhören derselben Lehren ist auch den schon Unterrichteten heilsam; denn wir wissen ja, daß wir durch das oftmalige Anhören mehr ergriffen werden. Ich gebe ein Beispiel. Wir wissen, daß die Demuth eine schöne Tugend ist, und daß Christus oft von derselben gesprochen hat; aber wenn wir diese Worte selbst und die darauf bezüglichen Unterweisungen anhören, werden unsere Gefühle mehr belebt, wenn wir auch unzählige Male Dasselbe vernehmen. Es ist also angemessen, daß auch wir euch jetzt diese Worte zurufen: „Darum wollen wir die Anfangsgründe der Lehre Christi übergehen und zum Vollkommenen eilen.“ Welche aber die Anfangsgründe des Wortes sind, erklärt er selbst in den folgenden Worten: „Indem wir nicht abermal einen Grund legen mit der Bekehrung von todten Werken und mit dem Glauben an Gott, mit der Lehre von den (verschiedenen) Taufen, der Händeauflegung, der Auferstehung der Todten und des ewigen Gerichtes.“ Ist aber Dieses der Anfang, was anders ist dann unsere Lehre, als die Bekehrung von den todten Werken und durch den heiligen Geist theilhaft zu werden des Glaubens an die Auferstehung von den Todten und das ewige Gericht? Was ist aber der Anfang? Nichts Anderes als Das nennt er den Anfang, wenn ein vollkommenes Leben vermißt wird. Denn wie derjenige, welcher sich wissenschaftlichen Studien hingeben will, zuerst die Anfangsgründe hören muß: so muß auch der Christ diese vorerst kennen und darüber keinen Zweifel aufkommen lassen. S. 156 Bedürfte er aber wieder des Unterrichtes, so hat er noch keinen Grund; denn wer fest ist, muß auch unbeweglich und unwandelbar dastehen und nicht wanken. Wenn aber Jemand, in den Grundwahrheiten unterrichtet und getauft, nach zehn Jahren nothwendig hätte, über den Glauben wieder Belehrung zu hören, und daß es nöthig sei, an die Auferstehung der Todten zu glauben, der hat noch keinen festen Grund, der sucht wieder den Anfang des Christenthumes. Denn daß der Glaube die Grundlage, das Übrige aber das Gebäude ist, Das höre von ihm selbst, wenn er spricht: „Ich habe den Grund gelegt, ein Anderer bauet darauf. Wenn nun Jemand auf diesen Grund fortbaut Gold, Silber, kostbare Steine, Holz, Heu, Stoppeln.“1 Darum sagt er: „Indem wir nicht abermal einen Grund legen mit der Bekehrung von todten Werken.“


  1. 1 Kor 3,10.12 ↩

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