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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
2.
«Leur ministère a pour objet »,dit-il, «la figure et l'ombre des choses du ciel, comme il fut répondu à Moïse lorsqu'il construisait le tabernacle. Voyez» , disait le Seigneur, «et faites tout selon le modèle qui vous a été montré sur la montagne (5)»; c'est qu'en effet, l'ouïe est un (515) moyen plus lent que la vue pour apprendre une chose; ce que nous entendons ne se grave pas dans notre esprit comme ce que nous voyons. « Dieu lui montre toutes choses» ; peut-être ne les lui montre-t-il qu'en modèle et en ombre, peut-être veut-il ici parler du temple. Car il a dit d'abord : « Voyez et faites tout selon le modèle qui vous a été montré sur la montagne». N'a-t-il vu que ce qui avait trait à la construction du temple, ou aussi ce qui se rapportait aux sacrifices et à tout en général? Ce second sentiment peut être soutenu sans erreur. Car l'Église est céleste, elle n'est rien moins qu'un ciel.
« Au lieu que Jésus a reçu une sacrificature d'autant plus excellente, qu'il est le médiateur d'une meilleure alliance (6) ».Voyez combien, dit l'apôtre, le second sacerdoce l'emporte sur le premier, puisque l'ancien n'est que copies et figures, et que le nouveau est la vérité même. Mais cette assertion était peu consolante pour les Hébreux, et ne pouvait leur causer du plaisir; l'apôtre s'empresse donc d'ajouter quelque chose qui devait les combler de joie : « L'alliance nouvelle est établie sur de meilleures promesses ». Après l'avoir déjà montrée plus grande par le lieu, le prêtre et le sacrifice, il établit maintenant la différence d'alliance. Il avait déclaré plus haut que l'ancienne était faible et inutile, et toutefois remarquez les précautions qu'il prend avant d'en venir à lui faire son procès. Plus haut (VII) avant de prononcer la réprobation du sacerdoce antique, il avait eu soin de parler de l'immortalité du nouveau pontife, à qui ensuite il attribuait cette haute prérogative que « par lui « nous approchons de Dieu». Ici, ce n'est qu'après nous avoir élevés jusqu'aux cieux, après nous avoir montré que le ciel remplace pour nous le temple, et que le lévitisme ne possédait que les figures de nos saintes réalités; c'est après avoir ainsi relevé le culte nouveau qu'à bon droit dès lors il relève aussi le sacerdoce. — Mais, je l’ai dit, il établit spécialement ce qui doit causer aux Hébreux une joie incomparable, à savoir : « Que notre alliance repose sur des promesses meilleures». Et qui le prouve? Ce fait même que l'antique alliance est rejetée, et qu'une autre est introduite à sa place. Si désormais celle-ci a l'empire, c'est parce qu'elle est meilleure; car de même qu'il disait : Si par le sacerdoce lévitique la perfection était atteinte, pourquoi y a-t-il eu besoin qu'un autre prêtre se levât selon l'ordre de Melchisédech; ainsi employant ici le même argument, il dit
« Car s'il n'y avait rien de défectueux dans la première alliance, il n'y aurait pas lieu d'en « substituer une seconde. Et cependant Dieu leur adresse une parole de blâme (7, 8) », c'est-à-dire, si l'alliance n'avait pas eu quelque défaut, si elle avait délivré les hommes de tout péché. Car pour vous convaincre que tel est le sens de ces paroles, écoutez la suite : « Leur adressant un blâme », aux juifs, non à l'alliance, le Seigneur dit : « Il viendra un temps où je ferai une nouvelle alliance avec la maison d'Israël et la maison de Juda. Non selon l'alliance que j'ai faite avec leurs pères au jour où je les ai pris par la main pour les faire sortir d'Égypte; car ils ne sont point demeurés dans cette alliance que j'avais faite avec eux, et c'est pourquoi je les ai méprisés, dit le Seigneur ». Soit, dira-t-on ; et où est la preuve que cette alliance soit finie? Il l'a déjà fait voir par le prêtre; ruais maintenant, il démontre plus clairement et en termes exprès, qu'elle est rejetée. Comment? «Par des promesses meilleures». Où est, en effet, je vous prie, l'égalité entre le ciel et la terre? Considérez ce terme : Meilleures promesses; il est mis pour calmer les susceptibilités. Il a dit plus haut dans la même intention : «Par cette espérance nous approchons de Dieu, espérance meilleure», dit-il. (Héb. VII, 19.) En effet, dire meilleures promesses, meilleure espérance, c'est donner à entendre que l'ancienne alliance avait déjà ses promesses et son espérance. Mais ce peuple l'accusant toujours : « Voici », ajoute-t-il , « voici que des jours viendront, dit le Seigneur, où je consommerai une alliance nouvelle avec la maison d'Israël et la maison de Juda ». Il ne s'agit pas d'une ancienne alliance quelconque; car, pour qu'on ne pût s'y tromper, il a marqué la date même. Il ne dit pas absolument : Non pas selon l'alliance que j'ai faite avec leurs pères, parce que vous auriez pu répondre qu'il s'agit de celle que Dieu fit avec Abraham ou même avec Noé. Laquelle désigne-t-il donc? Écoutez : « Non pas selon l'alliance que j'ai faite avec leurs pères qui assistaient à la sortie »; et Dieu même ajoute : « En ce jour où je les pris par la main pour les tirer de la terre d'Égypte; car ils ne sont point demeurés dans cette alliance que j'ai faite avec eux, et c'est pourquoi je les ai méprisés, dit le Seigneur ». Voyez-vous que le mal commence par nous? Ce sont eux qui n'ont point persévéré, dit-il; ainsi la négligence est notre fait. Le bien, je veux dire tous les bienfaits, viennent de Dieu. Ici, il semble lui-même faire son apologie, et il dit pour quelle raison il les abandonne.
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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
II.
Wie aber? Sind die Lobgesänge nicht himmlisch? stimmen wir hienieden auf Erden nicht ein in die Lieder, welche die überirdischen Chöre der unkörperlichen Kräfte finden? Ist nicht auch der Altar himmlisch? Wie denn? Er hat nichts Fleischliches; Alles, was da ist, ist geistig; das Opfer löst sich nicht auf in Asche, in Rauch, in Fettdampf, sondern verwandelt alles Vorhandene in Glanz und Klarheit. Wie sollte da nicht Himmlisches begangen werden, wo die Diener jene Worte vernehmen: „Welchen ihr die Sünden behalten werdet, denen sind sie behalten; und welchen ihr sie nachlassen werdet, denen sind sie nachgelassen.“1 Wie wäre nicht Alles himmlisch, da diese auch die Schlüssel des Himmelreichs haben? „Und welche für das Vorbild und den Schatten der himmlichen Dinge den Dienst verwalten wie denn dem S. 233 Moses, als er das Zelt verfertigen sollte, gesagt wurde: Siehe zu, sprach er, daß du Alles nach dem Bilde machest, welches dir auf dem Berge gezeigt wurde.“ Denn weil unser Gehör weniger leicht auffaßt, als das Gesicht (denn was wir hören, prägt sich nicht so der Seele ein, als was wir mit den Augen selbst sehen), zeigte er ihm Alles. Entweder sagt er dieses durch die Worten „für das Vorbild und den Schatten, oder er versteht dieselben vom Tempel; denn er fügt bei: „Siehe zu“ sprach er, „daß du Alles nach dem Bilde machest, welches dir auf dem Berge gezeigt wurde.“ Entweder hatte er nur die Anschauung von dem Baue des Tempels, oder auch von den Opfern und allem Andern; ja sicher würde Jener nicht irren, welcher diese Ansicht ausspräche; denn himmlisch ist die Kirche, und sie ist nichts Anderes als der Himmel.
6. Nun aber hat er einen um so bessern Priesterdienst erhalten, je mehr er Mittler eines bessern Bundes ist.
Siehst du, um wie viel besser dieser Dienst als jener ist? denn jener ist nur Vorbild und Schatten, dieser aber Wahrheit. Allein dieses brachte den Zuhörern keinen Nutzen und gewährte ihnen keine Freude; darum sagt er ihnen nun, was sie besonders erfreut; „der auf bessern Verheißungen beruht.“ Nachdem er dieß in Bezug auf den Ort, den Priester und das Opfer hervorgehoben, gibt er auch den Unterschied vom Testamente an. Er hatte sich zwar schon früher darüber ausgesprochen, als er zeigte, daß jenes schwach und ohne Nutzen sei. Und betrachte, welche Vorsicht er gebraucht, da er gegen dasselbe sprechen will. Denn da er dort gesagt hatte: „nach der Kraft eines unauflösbaren Lebens,“ bemerkte er weiter: „das vorhergehende Gesetz wird nämlich abgeschafft,“ und zuletzt fügte er auch etwas Großes hinzu mit den Worten: „durch S. 234 welche wir zu Gott kommen.“2 Hier aber führt er uns in den Himmel ein und zeigt, daß wir statt des Tempels den Himmel besitzen, und daß dort nur Vorbilder gewesen von dem, was wir haben; und nachdem er so den Dienst gerühmt, spendet er auch dem Priesterthume das gebührende Lob. Aber was sie, wie ich schon sagte, am meisten erfreute, schreibt er in den Worten: „der auf bessern Verheissungen beruht.“ Woraus erhellt dieses? Daraus, daß jener abgeschafft worden, dieser aber an seine Stelle getreten; darum aber behauptet der den Vorrang, weil er besser ist. Denn wie er sagt: „Wenn durch ihn die Vollkommenheit käme, wozu war es noch nothwendig, nach der Weise des Melchisedech einen andern Priester aufzustellen“; - so bedient er sich auch hier desselben Schlusses, indem er spricht:
7. Denn wenn jener Erste nicht mangelhaft gewesen wäre, so würde ja für den Zweiten keine Stelle gesucht worden sein,
- d. h. wenn ihm Nichts gefehlt, wenn er sie zur Vollkommenheit geführt hätte. Daß er aber hierüber spricht, vernimm aus dem Folgenden: „Er tadelt sie,“ heißt es; es heißt nicht: „er tadelt ihn,“ sondern: er tadelt sie und spricht:
8. 9. Siehe, es kommen die Tage, spricht der Herr, da ich mit dem Hause Israel und mit dem Hause Juda einen neuen Bund schließe; nicht gemäß dem Bunde, welchen ich mit ihren Vätern schloß am Tage, da ich ihre Hand ergriff, um sie aus dem Landen Egypten zu führen; denn sie verblieben nicht bei meinem Bunde, und ich achtete ihrer deßhalb nicht, spricht der Herr.
Ja, heißt es; aber woraus erhellet, daß er sein Ende gefunden? Er hat Dieß am Priester nachgewiesen; jetzt S. 235 zeigt er es noch deutlicher in bestimmten Worten, daß er abgeschafft worden. Wie denn? Durch die Worte: „auf bessern Verheissungen“; denn, sage mir, wo sind denn Himmel und Erde gleich? Betrachte aber, wie er auch dort von Verheissungen spricht, um jegliche Einrede abzuschneiden. Denn dort sagt er: „Durch welche bessere Hoffnung wir zu Gott kommen,“3 um anzuzeigen, daß auch dort Hoffnung war; hier aber: „auf bessere Verheissungen“, um anzudeuten, daß er auch dort Verheissungen gemacht. Ihren fortwährenden Einwendungen aber begegnet er durch die Worte: „Denn siehe, es kommen die Tage, spricht der Herr, da ich mit dem Hause Israel und mit dem Hause Juda einen neuen Bund schließe.“ Nicht irgend einen alten Bund, sagt er. Denn damit sie das nicht behaupten konnten, bestimmt er genau die Zeit. Er sagt nicht einfach: „gemäß dem Bunde, welchen ich mit ihren Vätern schloß,“ damit du nicht den mit Abraham oder Noa geschlossenen anführen kannst, sondern er macht denselben ganz kennbar in den Worten: „Nicht gemäß dem Bunde, welchen ich mit ihren Vätern schloß am Tage ihres Auszuges.“ Und darum setzt er hinzu: „Da ich ihre Hand ergriff, um sie aus dem Lande Egypten zu führen; denn sie verblieben nicht bei meinem Bunde, und ich achtete ihrer deßhalb nicht, spricht der Herr.“