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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
II.
Wie nun aber, sage mir, liegen nicht selbst des Moses Gebeine in fremdem Lande? Wo aber die Gebeine des Aaron und des Daniel, und des Jeremias und vieler Apostel ruhen, wissen wir nicht. Denn des Petrus und des Paulus und des Johannes und des Thomas Gräber sind uns zwar bekannt, über die der andern Apostel aber, so viele ihrer sind, haben wir gar keine Kenntniß. Hierüber also wollen wir nicht niedergeschlagen sein, noch uns S. 384 kleinmüthig benehmen; denn wo immer wir begraben werden, „des Herrn ist die Erde und was sie erfüllt.“ Durchaus aber geschieht, was geschehen muß, allein wegen der Hingegangenen zu trauern und zu klagen und Thränen zu vergießen beweist Kleinmuth.
23. Im Glauben ward Moses nach seiner Geburt drei Monate verborgen von seinen Eltern.
Siehst du, daß sie hofften, hier auf der Erde werde geschehen, was nach dem Tode stattfinden sollte? Und Vieles ging nach ihrem Tod in Erfüllung. Dieß gilt für Diejenigen, die da sagen: nach dem Tode geht in Bezug auf Jene Das in Erfüllung, wessen sie im Leben nicht theilhaftig geworden, noch auch nach dem Tode theilhaftig zu werden glaubten. Und Joseph sagte nicht: bei meinen Lebzeiten hat er weder mir das Land gegeben, noch meinem Vater, noch meinem Großvater, dessen Tugend Ehrfurcht einflößte: wird er nun diese Bösen Dessen werth halten, wessen er Jene nicht gewürdiget hat? Nichts von Diesem sagte er, und überstieg und überwand Dieß alles durch den Glauben. Er hat den Abel, den Noe, den Abraham, den Isaak, den Jakob und den Joseph genannt, lauter ruhmreiche und bewunderungswürdige Männer. Wieder vermehrt er den Trost, indem er die Sache auf geringere Personen herabführt. Denn daß bewunderungswürdige Personen Solches standhaft ertrugen, ist nicht zu erstaunen, und daß sie geringer als diese erschienen, ist nicht von Belang; daß sie aber noch unbedeutender erschienen als Solche, die gar keinen Namen hatten, darin liegt das ganze Gewicht. Und er beginnt mit den Eltern des Moses, welche bedeutungslose Leute gewesen, und nichts Solches hatten, was der Sohn besaß. Deßhalb vermehrt er, indem er weiter geht, das Sonderbare, indem er schlechte Weiber und Wittwen anführt: „Denn durch den Glauben,“ sagt S. 385 er, „ging Rahab, die Hure, nicht zu Grunde mit den Ungläubigen, weil sie die Kundschafter friedlich aufgenommen hatte.“1 Und er führt nicht nur den Lohn des Glaubens, sondern auch die Strafe des Unglaubens an, wie bei Noe. Indeß ist es nothwendig, über die Eltern des Moses zu sprechen. Pharao hatte befohlen, alle Kinder männlichen Geschlechtes zu tödten, und keines entging der Gefahr. Woher schöpften nun sie (die Eltern) die Hoffnung, daß der Knabe werde gerettet werden? Aus dem Glauben. Aus welchem Glauben? „Sie sahen,“ heißt es, „daß das Kind schön war.“ Selbst das Antlitz zog sie zum Glauben. So war dem Gerechten von frühe her, und da er noch in den Windeln lag, reichliche Gnade eingegossen, und es war Dieß nicht ein Geschenk der Natur, sondern ein Werk Gottes. Denn betrachte: gleich nach der Geburt erschien der Knabe schön und nicht häßlich. Woher kam Das? Nicht von der Natur, sondern von der Gnade Gottes, welche auch jenes fremde ägyptische Weib erweckte, und ihr die Kraft verlieh, den Knaben zu nehmen und an sich zu bringen, obwohl der Glaube hiebei keine zureichende Unterlage hatte; denn welchen Glauben konnte man aus dem Antlitz entnehmen?
Aber euer Glaube, sagt er, gründet sich auf Thatsachen, und ihr habt viele Unterpfänder des Glaubens; denn daß ihr den Raub euerer Güter freudig ertrüget, ist ein Werk des Glaubens und der Geduld. Aber weil auch sie glaubten, dann aber in Kleinmuth verfielen, zeigt er, daß auch der Glaube Jener lange Zeit hingehalten wurde, wie Dieß bei Abraham der Fall war, wo auch noch die Sachen mit einander im Widerspruch zu stehen schienen: „Und sie fürchteten nicht,“ sagt er, „den Befehl des Königs.“ Und doch wurde Jenes im Werke vollbracht, S. 386 Dieses aber war nur eine bloße Furcht, und es ging Das nur die Eltern des Moses an, ihn selber aber nicht. Dann führt er wieder ein Beispiel an, welches sie betrifft und wichtiger als jenes ist. Was für eines?
24. 25. 26. Denn im Glauben, sagt er, verneinte Moses, als er groß geworden, daß er ein Sohn der Tochter des Pharao sei, und wollte lieber mit dem Volke Gottes Drangsal leiden, als zeitliche Freuden der Sünde haben. Für größern Reichthum als die Schätze Aegyptens hielt er die Schmach Christi; denn er sah auf die Vergeltung;
Als wenn er zu ihnen sagte: Keiner von euch hat einen königlichen Hof verlassen, und zwar einen glänzenden königlichen Hof, noch solche Schätze, und Keiner hat, da er Königssohn sein konnte, Solches verschmäht, wie es Moses gethan hat. Und daß er nicht einfach darauf Verzicht geleistet, hat er durch die Worte gezeigt: „er verneinte,“ d. h. er haßte und verabscheute es.
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V. 31 ↩
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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
2.
Répondez-moi, d'ailleurs. N'est-il pas vrai que les os de Moïse furent déposés dans une terre étrangère? Que nous ne savons pas même où sont ceux d'Aaron, de Daniel, de Jérémie, de plusieurs apôtres? On connaît, en effet, les tombeaux de saint Pierre, de saint Paul, de saint Thomas; et des autres, bien plus nombreux, on ne sait rien de leur sépulcre. Aussi ne nous affligeons point pour ce sujet. n'ayons pas l'esprit assez étroit, ni le coeur assez faible pour nous soucier de cela. Quel que doive être le lieu de notre sépulture, « la terre et sa plénitude appartiennent au Seigneur ». Il n'arrive que ce qui doit arriver. Tant de pleurs, de sanglots et de larmes sur ceux qui rie sont plus, n'ont leur source que dans la bassesse de l'âme.
« C'est par la foi que Moïse après sa naissance fut tenu caché pendant trois mois par ses parents (23) ». Ces justes, vous le voyez, n'espéraient qu'après leur mort l'accomplissement des promesses de Dieu, et leurs espérances n'ont pas été trompées. C'est la réponse à l'objection de quelques. personnes qui disent : Les promesses qu'ils ne virent point remplies de leur vivant, le furent après leur mort, sans doute : mais ils ne croyaient pas qu'elles dussent s'accomplir après leur trépas. — Alors, pourquoi Joseph n'a-t-il pas dit: Quoi! ni moi-même pendant ma vie, ni mon père, ni mon aïeul dont, surtout, Dieu aurait dû respecter la vertu, nul d'entre nous n'a reçu la terre promise ! Comment croire qu'il daignera donner à leurs fils coupables ce qu'il n'a pas daigné octroyer à des ancêtres si saints? Non, Joseph ne tint pas ce langage ; sa foi sut vaincre et dominer toute objection.
Saint Paul, jusqu'ici, a parlé d'Abel, de Noé, d'Abraham, de Jacob, de Joseph, personnages remarqués, admirables, glorieux. Pour mieux encourager les Hébreux, il va chercher ses preuves jusque dans d'autres personnes qui n'eurent rien de remarquable. Que des hommes merveilleux aient tant souffert, en effet, que les Hébreux se soient montrés inférieurs à de si grands modèles, ce n'est pas chose étonnante. Ce qui est grave, c'est qu'ils se soient placés au-dessous de personnes sans nom et sans gloire. Et l'apôtre commence par le père et la mère de Moïse, lesquels n'avaient rien de remarquable, rien qui approchât de ce que fut leur fils. Saint Paul renchérira encore et prouvera l'absurdité de leur manque de foi, en citant l'exemple contraire de veuves et de femmes de mauvaise vie. « C'est par la foi », dira-t-il, « que Rahab, femme débauchée, ne périt point avec les incrédules, parce qu'elle reçut et sauva les espions de Josué ». Enfin, l'apôtre rappelle le salaire, non de la foi seulement, mais aussi de l'infidélité, comme dans l'histoire de Noé.
Mais nous avons à revenir sur le fait des parents de Moïse. Un ordre de Pharaon commandait de mettre à mort tous les enfants mâles, et aucun n'échappait au trépas. Comment donc ceux-ci espérèrent-ils sauver leur fils? Par la foi. Et par quelle foi? Ils virent, a dit l'Ecriture, la beauté extraordinaire de cet enfant. Sa vue suffit pour leur donner la foi : tant dès le berceau, et jusque dans les langes, ce juste naissant avait reçu de grâces, non pas de la nature, mais de Dieu. Voyez plutôt l'enfant, dès sa naissance, se fait remarquer non par la laideur ordinaire, mais par une extrême beauté. Et qui l'a produite? Ce n'est pas la nature, mais la grâce de Dieu, laquelle réveilla aussitôt la pitié dans le coeur de la fille d'un roi d'Egypte, lui donnant même le courage de prendre et d'aimer comme son fils cet enfant étranger.
Cependant quel était le fondement de la foi chez les parents de Moïse ? Etait-ce une merveille si grande que la beauté d'un enfant? Mais vous, ô Hébreux, vous croyez d'après des faits, et d'autres preuves solides: Quand vous avez souffert avec joie le pillage de vos biens et d'autres maux, c'est par la foi que vous l'avez enduré. Toutefois, après ces preuves de foi, les Hébreux étaient retombés dans le découragement. Aussi l'apôtre leur fait remarquer, dans les parents de Moïse, une foi plus large, plus persévérante, semblable à celle (561) d'Abraham, capable de croire des choses contradictoires en apparence. « Ils ne craignirent pas », dit-il, « l'édit du roi ». Et cependant cet édit s'exécutait cruellement; leur foi, au contraire, n'était qu'une attente sans motif et sans preuve. Voilà l'exemple des parents de Moïse : et lui-même n'y fut pour rien alors; mais l'apôtre va nous montrer aussitôt le grand exemple du fils aussi, qui dépasse de beaucoup celui des parents
« C'est par la foi que Moïse devenu grand, renonça à la qualité, de fils de la fille de Pharaon, et qu'il aima mieux être affligé avec le peuple de Dieu, que de jouir du plaisir si court qui se trouve dans le péché ; jugeant que l'ignominie de Jésus-Christ était un plus grand trésor que toutes les richesses de l'Égypte, parce qu'il envisageait la récompense (24-26) ». L'apôtre semble dire aux Hébreux : Personne d'entre vous n'a quitté un palais, et un palais glorieux, et des trésors immenses ; nul parmi vous n'a méprisé, comme Moïse, l'honneur dé pouvoir être le fils d'un roi. Et pour montrer que Moïse a quitté tout cela, non par hasard ou sans réflexion, saint Paul dit: « Moïse y renonça », c'est-à-dire, il prit ces grandeurs en haine et leur tourna le dos. Car, en face du ciel que Dieu lui proposait, t'eût été folie que d'admirer la cour d'Égypte.