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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
II.
Siehst du, daß man, wie ich schon früher sagte, nicht Sohn sein kann, ohne gezüchtiget zu werden? Denn wie auch in den Familien die Väter die natürlichen Söhne vernachlässigen, wenn sie auch Nichts lernen und ohne Ruhm bleiben, in Betreff der rechtmäßigen Söhne aber fürchten, dieselben möchten verkommen: so verhält es sich auch hier. Wenn es daher das Loos der natürlichen Kinder ist, nicht gezüchtigt zu werden, so muß man sich ob der Züchtigung freuen, da sie ja ein Beweis der echten Abkunft ist. Wie gegen Söhne benimmt sich Gott gegen euch; deßhalb sagt Paulus: S. 437
9. Ferner, unsere leiblichen Väter hatten wir zu Züchtigern und erwiesen ihnen Ehrfurcht: sollten wir nicht vielmehr dem Vater der Geister uns unterwerfen, damit wir leben?
Er entnimmt die Ermunterung wieder den eigenen Leiden, von Dem, was sie selbst erduldeten. Denn wie er dort spricht: „Erinnert euch aber der vorigen Tage,“1 so sagt er auch hier: Gott benimmt sich gegen euch wie gegen Söhne und zwar wie gegen geliebte Söhne, und ihr könnt euch wohl nicht die Worte erlauben: wir können Das nicht ertragen. Wenn aber Jene gegen ihre leiblichen Väter Ehrfurcht empfinden, wie solltet denn ihr keine Ehrfurcht haben vor dem Vater, der im Himmel ist? wiewohl nicht allein hierin und in den Personen, sondern auch in der Ursache und in der Sache der Unterschied zu suchen ist; denn nicht zu demselben Zwecke züchtigen Jene und Dieser, weßhalb er hinzufügt: „Jene züchtigen uns auf kurze Zeit nach ihrem Gutdünken,“ d.h. Jene lassen oft ihrer Leidenschaft freies Spiel und haben nicht immer, was heilsam ist, im Auge. Hier aber kann man Das nicht sagen; denn nicht aus selbsteigenen Rücksichten handelt er so, sondern nur um euret und eueres Nutzens willen, Jene aber, damit ihr auch ihnen Vortheile einbringt, oft aber auch ohne Grund. Hier aber findet sich Nichts der Art. Siehst du, daß auch dieses Trost gewährt? Denn am meisten schließen wir uns an Diejenigen an, von welchen wir wahrnehmen, daß sie nicht aus Eigennutz befehlen oder aufmuntern, sondern ihren ganzen und vollen Eifer zu unserm Wohle thätig sein lassen; denn Das ist am Sonnenlicht erprobte Liebe, und in Wahrheit Liebe, wenn wir dem Freunde keinen Nutzen bringen und von ihm doch geliebt werden. Denn wir werden geliebt, nicht auf daß er empfange, sondern damit er geben könne. Er züchtiget, S. 438 er thut Alles, er bietet allen Eifer auf, damit wir in den Besitz seiner Güter gelangen: Jene züchtigten uns für kurze Zeit nach ihrem Gutdünken; dieser aber für Das, was nützlich ist, um seine Heiligung zu erlangen. Was heißt Das: seine Heiligung? Seine Reinheit, so daß wir seiner würdig werden gemäße seiner Macht. Jener bemüht sich, auf daß ihr empfanget, und thut Alles, um euch zu nützen, ihr aber wendet keinen Eifer an, um zu empfangen: „Ich sprach,“ heißt es, „zu dem Herrn: mein Gott bist du, denn meiner Güter bedarfst du nicht.“2 Ferner: „Unsere leiblichen Väter hatten wir zu Züchtigern, und erwiesen ihnen Ehrfurcht: sollten wir nicht viel mehr dem Vater der Geister uns unterwerfen, damit wir leben?“ Dem Vater der Geister heißt: „Dem Vater der Gnaden, oder der Gebete, oder der unkörperlichen Mächte.“ Wenn wir so sterben, dann werden wir leben. Schön hat er gesagt: „Jene züchtigten uns für kurze Zeit nach ihrem Gutdünken;“ denn nicht immer frommt uns Das, was uns gutdünkt. Dieser aber züchtigt uns zu unserm Heile.
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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
2.
« Et si vous êtes en dehors du châtiment disciplinaire,dont tous les autres ont eu leur part,vous n'êtes donc pas du nombre des enfants, mais des bâtards (8) .». Voyez-vous comme l'apôtre confirme ce que j'ai dit précédemment: qu'il n'est point possible d'être enfant sans être châtié? Le cas présent suit cette loi générale de la famille, où nous voyons, en effet, qu'un père n'a point souci des bâtards, lors même ;qu'ils n'apprennent rien et qu'ils n'acquièrent aucune illustration, tandis que, pour ses fils légitimes, il craint de les voir se livrer à la paresse et au marasme. Si donc cette privation d'éducation vigoureuse est une note d'illégitimité, il faut se réjouir de subir la discipline, puisqu'on l'applique seulement aux enfants de légitime naissance. Dieu à votre égard se montre comme à ses véritables fils. C'est pour appuyer ce raisonnement que saint Paul ajoute : « Que si nous avons eu du respect pour les pères de notre corps, lorsqu'ils nous ont châtiés, combien plus devons-nous être soumis à celui qui est le Père des esprits, afin de jouir de la vie (9)?» Nouvel et consolant appel aux souffrances que les Hébreux ont subies personnellement. il avait dit plus haut : «Souvenez-vous de vos anciens jours »; il redit ici dans le même sens : Dieu agit envers nous comme envers des fils. Il n'y a pas à répondre : nous ne pouvons suffire à la peine ! Il nous traite comme ses fils, et comme ses fils bien-aimés. Et puisque ceux-ci vénèrent toujours leurs pères selon la chair, comment n'auraient-ils pas la même vénération pour le Père céleste? — Et cette circonstance de dignité ne fait pas la seule différence; il n'y a pas seulement non plus, une différence de personnes; vous en trouvez aussi dans la cause et dans la nature même de la discipline. Non, Dieu ne vous redresse pas pour le même motif que l'ont fait vos pères. Car, ajoute l'apôtre :
« Nos pères nous châtiaient comme il leur plat« sait et pour quelques jours (10) » ; c'est-à-dire que souvent ils se donnaient à eux-mêmes cette satisfaction, sans envisager toujours notre véritable intérêt. Mais, ici, on ne peut faire ce reproche. Dieu n'agit point, en frappant, pour son avantage personnel, mais pour vous, et uniquement pour votre bien. Vos parents out voulu, avant tout, vous forcer à leur être utiles; souvent même ils ont sévi sans motif. Mais, ici, rien de semblable. Voyez-vous encore comme l'apôtre les console? En effet, notre amitié se donne bien plus volontiers aux personnes qui nous commandent ou nous conseillent sans aucune idée d'intérêt égoïste, et surtout avec un zèle tout dévoué à notre bonheur. Nous reconnaissons l'affection sincère, la seule réelle affection à nous voir ainsi aimés, lorsque, nous sommes hors d'état d'être utiles à la personne qui nous aime, qui nous chérit non pour recevoir, mais. pour donner. Dieu nous forme, Dieu fait tout, Dieu veut tout au monde, pour nous (578) rendre capables de recevoir ses biens infinis. « Nos pères nous ont châtiés pour cette vie éphémère seulement et pour leur bon plaisir : mais Dieu nous châtie autant qu'il est utile, pour nous rendre capables de participer à sa sainteté». Qu'est-ce que cette sainteté? C'est la pureté de coeur; qui selon nos forces nous rendra dignes de Lui. Lui-même désire vous la faire accepter, et fait tout pour vous la donner : et vous n'auriez, vous, aucun zèle pour la recevoir? «J'ai dit au Seigneur», chantait le Prophète, « vous êtes mon Dieu, parce que vous n'avez aucun besoin de mes biens ». (Ps. XV, 2.)
Puis, dit l'apôtre, nous avons eu dans nos pères selon la chair des maîtres sages et fermes, et nous les avons respectés : combien plus devons-nous, pour trouver la vie, obéir au Père des esprits, c'est-à-dire au Père des grâces, de la prière, des puissances immatérielles! Si nous mourons sous cet empire de l'obéissance, alors nous vivrons. Et saint Paul remarque avec raison que nos parents ne nous ont formés que pour une vie éphémère et selon leur bon plaisir. Ici, le bon plaisir et l'utile ne se rencontrent pas toujours : tandis que l'utile est nécessairement dans la pensée de Dieu.