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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
III.
Aber ich besitze, sagt man, die Rednergabe nicht. Da ist keine Rednergabe, keine Beredsamkeit nöthig. Siehst du einen Freund, welcher der Hurerei sich ergibt, so sage ihm: Was du treibst, ist eine schlimme Sache; schämst du dich nicht? mußt du nicht erröthen? Sünde ist Solches. Aber weiß er etwa nicht selbst, daß er Böses thut? Freilich weiß er es, aber er läßt sich von der bösen Lust S. 452 hinreissen. Auch die Kranken wissen, daß ihnen kaltes Getränk schadet; aber dennoch müssen Solche da sein, die sie davon abhalten; denn wer aufgeregt ist, ist nicht im Stande, in der Krankheit sich selbst zu beherrschen. Jener bedarf also zu seiner Genesung deiner, der du gesund bist, und wenn er vielleicht auf deine Worte nicht hört, so beobachte ihn, wann er fortgehen will, und halte ihn zurück, - vielleicht läßt er sich schamerfüllt zurückhalten. Aber was nützt Das, sagt man, wenn er meinetwegen und weil er von mir zurückgehalten wird, so handelt? Laß’ die spitzfindigen Reden, halte du ihn einstweilen nur auf jede mögliche Weise von der bösen That ab; er werde daran gewöhnt, jenes Bad nicht zu besuchen, und mag er nun durch dich oder wodurch immer verhindert werden, - er wird daraus Nutzen ziehen. Denn hast du ihn daran gewöhnt, nicht hinzugehen, dann kannst du ihn, nachdem er sich ein wenig erholt hat, nehmen und ihn belehren, daß er Solches wegen Gott und nicht eines Menschen wegen unterlassen müsse. Du darfst aber das ganze Werk nicht auf Einmal in Ordnung bringen wollen, sondern gemach und allmälig. - Und wenn du siehst, daß er sich dem Trunke ergibt, und Saufgelagen nachgeht, so verfahre auch dort auf gleiche Weise und bitte ihn wiederum, er möge, wenn er an dir irgend einen Fehlen bemerkt, auch dir helfen und dich bessern. Denn so wird er auch sich selbst zurechtweisen, wenn er sieht, daß auch du einer Mahnung bedarfst, und nicht den Vollkommenen, noch den Lehrer spielst, sondern als Freund und Bruder hilfst. Sprich zu ihm: Ich war dir zum Vortheil, indem ich dich mahnte an Das, was dir frommt; nimmst du nun an mir eine Untugend wahr, so sträube dich dagegen und sei mir zur Besserung behilflich. Siehst du, daß er zornig, daß er habsüchtig ist, so halte ihn durch das Band der belehrenden Verwarnung zurück. Das ist Freundschaft. Wird so dem Bruder vom Bruder geholfen, dann ist er wie eine feste Stadt.1 Denn Essen und Trinken macht die S. 453 Freundschaft nicht aus, denn eine solche haben auch Räuber und Mörder; sondern wenn wir Freunde sein, wenn wir in Wahrheit einander nützlich sein wollen, so sollen wir uns hiezu vereinigen; denn Das führt uns zu einer heilbringenden Freundschaft, Das bewahrt uns vor dem Höllenuntergange. Also weder Derjenige, welcher zurechtgewiesen wird, lasse sich aufbringen, - denn wir sind ja Menschen und haben unsere Fehler, - noch erlaube sich Derjenige, welcher einen Verweis gibt, einen spöttischen und verletzenden Ton, und thue es nicht öffentlich, sondern unter vier Augen mit schonender Milde; denn Derjenige, welcher zurechtweist, muß mit großer Freundlichkeit vorgehen, um so der schneidenden Rede gute Aufnahme zu bereiten. Sehet ihr nicht, mit welch’ freundlichem Benehmen die Ärzte, wenn sie brennen oder schneiden, ihre Kur vornehmen? Noch viel mehr müssen die Zurechtweisenden also handeln; denn die Zurechtweisung schmerzt empfindlicher als Feuer und Eisen und bewirkt Aufregung. Darum bieten auch die Ärzte alle Sorgfalt auf, um mit zarter Behutsamkeit und Schonung zu schneiden, und lassen mitunter davon etwas ab, um dem Behandelten eine Weile Erholung zu gönnen. Auf solche Weise sollen auch die Ermahnungen geschehen, damit die Betroffenen nicht gereizt zurückweichen. Wenn wir also auch geschmäht und empfindlich getroffen werden müssen, so wollen wir uns dagegen nicht sträuben. Denn auch Jene, an welchen geschnitten wird, schelten gar arg gegen Diejenigen, welche das Messer ansetzen; aber Diese achten nicht darauf, sondern haben nur die Genesung der Kranken im Auge. So soll auch hier Alles geschehen, damit die Zurechtweisung mit Nutzen geschehe, und man soll Alles ertragen im Hinblick auf den Lohn, der vor Augen schwebt: „Einer,“ heißt es, „trage des Andern Last, und so werdet ihr das Gesetz Christi erfüllen.“2 So S. 454 also können wir bei Zurechtweisungen in gegenseitiger Ertragung derselben die Erbauung (des Leibes) Christi erfüllen. Uns werdet ihr auf diese Weise die Arbeit leicht machen, indem ihr uns in Allem beistehet und die Hand bietet, und Theilhaber und Genossen sowohl des gegenseitigen als des eigenen Heiles werdet. Harren wir also aus, und Einer trage des Andern Last und Mahnung, damit wir die verheissenen Güter erlangen in Christo Jesu unserm Herrn u. s. w. S. 455
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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
3.
Mais, objecterez-vous, je n'ai pas le talent de la parole. — Il n'est besoin, ici, ni du talent de la parole, ni d'éloquence. Si vous voyez un ami peu chaste, dites-lui : Ce que vous faites est bien coupable; n'en êtes-vous pas honteux? N'en savez-vous rougir? Oui, c'est bien mal ! — Mais ignore-t-il, répliquez-vous, que son action soit coupable ? — Non, sans doute, il le sait; mais son penchant l'entraîne. Les malades aussi savent que l'eau froide est pour eux une boisson dangereuse mais ils ont besoin qu'une main charitable les retienne. Celui qui est sous l'empire d'une souffrance, ne peut pas sitôt se suffire dans sa maladie. Pour le soigner, il est besoin de ta santé même; et si ta parole ne peut le contenir, veille sur ses démarches, arrête-le, peut-être retournera-t-il sur ses pas! - Mais que gagnera-t-il à n'agir ainsi qu'à cause de moi, et seulement parce que je l'aurai retenu?- Ne sois point si subtil. En attendant mieux et de toute manière , détourne-le d'une action coupable; qu'il s'habitue à ne point courir au précipice, qu'il soit contenu par tes bons offices ou par tout autre moyen, c'est toujours un gain immense ! Quand tu l'auras habitué, en effet, à ne pas prendre cette route fatale, quand il commencera dès lors à respirer un peu sagement, tu pourras ensuite lui apprendre qu'il faut agir ainsi en vue de Dieu, et non pas en vue de l'homme.
Ne prétends pas corriger tout ensemble et d'un seul coup, ce serait tenter l'impossible; mais procède doucement, petit à petit. Si tu le vois fréquenter les lieux où l'on boit avec excès, les banquets où l'on s'adonne à l'ivresse, ne crains pas de l'y suivre; et, à ton tour, prie-le de te rendre le service d'une salutaire réprimande, en cas qu'il aperçoive en toi-même quelque faiblesse. Car ainsi s'adressera-t-il à lui-même un reproche, en voyant que tu as besoin ainsi d'être repris, et que tu aimes à le secourir non pas comme un redresseur universel de ses torts, non pas comme un docteur infaillible, mais comme un frère et un ami. Dis-lui donc : Je t'ai servi en te rappelant tes propres intérêts; en retour, si tu aperçois en moi quelque défaut, retiens-moi, redresse-moi; si tu me vois colère, si tu me reconnais avare, arrête-moi, tu me comprends, par un avis !
Et voilà l'amitié; et c'est ainsi qu'un frère aidé par son frère, ressemble à une place fortifiée. (Prov. XVIII, 19.) Manger et boire ensemble ne fait pas l'amitié, sinon celle des brigands et des assassins. Mais si nous sommes de vrais amis, si vraiment nous nous portons un mutuel intérêt, rendons-nous réciproquement de tels services, qui nous amèneront à une amitié sérieusement utile, et nous empêcheront de dériver vers l'enfer. Que l'ami réprimandé ne s'affecte point : nous sommes des hommes et nous avons des défauts. Que le moniteur non plus n'avertisse jamais avec une idée d'ironie ou de triomphe, mais en secret, avec douceur et bonté. C'est lui surtout qui a besoin d'une grande douceur, pour bien convaincre qu'il fait une opération charitable. Ne voyez-vous pas avec quelle douceur infinie les médecins procèdent quand il faut brûler et trancher au vif ? Bien plus doit-il agir ainsi, celui qui reprend son prochain : la réprimande fait bondir plus vivement encore que le fer et que le feu. Les médecins s'étudient par-dessus tout à ne pratiquer une incision que le plus doucement possible; ils s'arrêtent quelque peu, ils laissent au malade le temps de respirer. Ainsi doit-on pratiquer la réprimande, pour ne pas révolter ceux qui la reçoivent. Dussions-nous d'ailleurs y gagner des outrages, y recevoir même quelque blessure, ne refusons point de la faire. Les malades qu'on travaille par le fer crient beaucoup et bien fort contre le chirurgien, lequel n'a point souci de leurs clameurs, et ne pense qu'à les sauver. Ainsi devons-nous, pour donner un avis utile, faire tout au monde et tout supporter, en vue de la récompense qui nous est proposée. « Portez », est-il dit, « portez les fardeaux les uns des autres, et ainsi vous accomplirez la loi de Jésus-Christ ». (Galat. VI, 2.) Et c'est ainsi, en effet, que nous réprimandant ou nous supportant les uns les autres, nous pourrons édifier complètement le corps de Jésus-Christ. C'est ainsi que vous allégerez notre labeur pastoral, et que vous nous seconderez en toutes choses et nous donnerez la main; ainsi formerons-nous une vaste association oh tous travailleront pour le salut commun, et chacun toutefois pour son propre salut. Soyons donc fermes et constants à porter le fardeau du prochain, à nous donner de mutuels avis, afin de gagner les biens promis en Notre-Seigneur Jésus-Christ, avec lequel gloire soit au Père, etc.