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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

I.

14. Strebet nach Frieden mit Allen und nach Heiligung, ohne welche Niemand Gott schauen wird.

Das Christenthum hat zwar viele Kennzeichen, aber vor allen andern behaupten den ersten Rang die gegenseitige Liebe und der Friede. Darum sagt auch Christus: „Meinen Frieden gebe ich euch.“1 Und wieder: „Daran werden Alle erkennen, daß ihr meine Jünger seid, wenn ihr euch lieb habet untereinander.“2 Weßhalb auch Paulus schreibt: „Strebet nach Frieden mit Allen und nach Heiligung, ohne welche Niemand Gott schauen wird.“ S. 456

15. Habet Acht, daß Keiner die Gnade Gottes versäume.

Er sagt gleich, als machten sie in zahlreicher Reisegesellschaft einen weiten Weg: sehet zu, daß ja Keiner zurückbleibe; denn ich suche nicht Das allein, daß ihr selbst kommet, sondern daß ihr auch auf die Andern schauet: „daß Keiner die Gnade Gottes versäume.“ Gnade Gottes nennt er die zukünftigen Güter, den Glauben an das Evangelium, den vollkommenen Wandel; denn diese sind sämmtlich eine Frucht der göttlichen Gnade. Wolle mir nun nicht sagen: Einer ist es, der zu Grunde geht. Auch um Eines Willen ist Christus gestorben. Willst du nun für Den keine Sorge tragen, um dessen willen Christus den Tod gelitten hat? Habet Acht, sagt er, d. h. forschet genau aus, untersuchet, bringet zu euerer Kenntniß, wie es gewöhnlich bei den Kranken geschieht, und prüfet in Allem: „Damit keine Wurzel der Bitterkeit aufwachse und hinderlich sei.“ Diese Stelle steht im Deuteronomium,3 und es ist dieser bildliche Ausdruck von den Pflanzen entlehnt: „Damit keine Wurzel der Bitterkeit“ ..., was er auch an einer andern Stelle in den Worten sagt: „Wisset ihr nicht, daß ein wenig Sauerteig den ganzen Teig durchsäuert“?4 Nicht nur um deßwillen allein, sagt er, will ich Dieß, sondern auch des Schadens halber, der daraus entsteht, d. h. wenn auch eine derartige Wurzel vorfindig ist, so laß’ sie kein Gewächs hervortreiben, sondern rotte sie aus, damit sie keine ihrer Natur entsprechenden Früchte trage, damit sie nicht die andern beflecke und verderbe: „Damit keine Wurzel der Bitterkeit aufwachse und hinderlich sei, und dadurch Viele verunreinigt werden.“ Und mit Recht hat er S. 457 die Sünde „bitter“ genannt; denn Nichts ist in Wahrheit bitterer als die Sünde. Das wissen Diejenigen, welche nach vollbrachter That durch Gewissensbisse große Bitterkeit ausstehen; denn durch das Übermaaß ihrer Bitterkeit bringt sie selbst den Verstand in Verwirrung. So ist die Natur dieser Bitterkeit beschaffen, - sie ist nichtswürdig. Und treffend sagt er: „Wurzel der Bitterkeit;“ er sagt nicht: „bittere Wurzel“, sondern: „Wurzel der Bitterkeit;“ denn es ist möglich, daß einer bittern Wurzel süße Früchte entsprossen; aber die Wurzel der Bitterkeit, die da die Quelle und Grundlage ist, kann nie und nimmer eine süße Frucht hervorbringen; denn da ist Alles bitter, Nichts süß, Alles widrig, Alles unangenehm, Alles voll Abscheu und Eckel. „Und dadurch Viele verunreinigt werden,“ d.h. damit Dieß nicht geschehe, stoßet die Ausschweifenden aus.

16. Daß nicht Jemand ein Unzüchtiger oder Verächter des Heiligen sei, wie Esau, der um eine einzige Speise seine Erstgeburt verkauft hat.

Und wo war denn Esau ein Unzüchtiger? Er sagt hier nicht, daß Esau Unzucht getrieben, sondern diese Worte stehen im Gegensatze zu jenen: „strebet nach Heiligung;“ der Ausdruck: „Verächter des Heiligen“ findet aber auf ihn seine Anwendung. Keiner sei also, wie Esau, ein Verächter des Heiligen, d. h. er sei kein Vollesser, kein Ausschweifling, kein Weltmensch, kein Verkäufer geistiger Güter: *„der um eine einzige Speise seine Erstgeburt verkauft hat,“ d. h. der die ihm von Gott verliehene Ehre aus eigener Verkommenheit preisgab, und eines unbedeutenden Vergnügens wegen die größte Ehre und den höchsten Ruhm verlor. Das bezieht sich auf Jene, deren Leben häßlich und unrein ist. Also nicht allein der Unzüchtige ist unrein, sondern auch der Schlemmer, der S. 458 ein Knecht des Bauches ist; denn auch Dieser ist der Sklave einer andern Lust, und wird gezwungen zur Habsucht. zum Raube und zu unzählichen Schandthaten, - da er im Dienste jener Leidenschaft steht, - und stößt oft Lästerungen aus. Dieser hielt seine Erstgeburt für werthlos, weßhalb er auch für sein zeitliches Wohlbehagen sorgte, und bis zum Verkaufe seiner Erstgeburt gebracht wurde, so daß die Erstgeburt nunmehr uns und nicht den Juden zugehört. Zugleich trägt auch noch zu ihrer Betrübniß die hier gegebene Andeutung bei, daß der Erste der Letzte, und der Zweite der Erste geworden, und zwar Dieser der Erste durch seine Beharrlichkeit, Jener aber der Letzte durch seine Fahrlässigkeit.

17. Denn ihr wisset, daß er auch nachher, als er den Segen erben wollte, verworfen wurde; denn Sinnesänderung (Buße) erlangte er nicht, obwohl er sie mit Thränen suchte.


  1. Joh 14,27 ↩

  2. Joh 13,35 ↩

  3. Dtn 29,18 ↩

  4. 1 Kor 5,6 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

1.

Le vrai christianisme se reconnaît à plusieurs caractères; mais plus que tout autre, mieux qu'aucun, la paix entre nous, l'amour réciproque le révèle évidemment. Aussi Jésus-Christ a-t-il dit : « Je vous donne ma paix » ; et encore : «Tout le monde reconnaîtra que vous êtes mes disciples, si vous vous aimez les uns les autres ». (Jean, XIV, 27 ; XIII, 35.) C'est là ce qui fait dire à saint Paul : « Efforcez-vous d'avoir la paix avec tout le monde, et la sainteté », c'est-à-dire l'honnêteté, « sans laquelle personne ne verra Dieu ».

« Veillant à ce que personne ne manque à la grâce de Dieu (15) ». Pareils aux voyageurs qui cheminent en grande caravane pour une route très-longue, veillez, dit-il, à ce que personne ne reste en arrière. Je ne vous demande pas seulement que vous marchiez vous-même, mais encore que vous ayez l'oeil sur les autres pour qu'aucun ne manque à la grâce de Dieu. Il appelle grâce de Dieu les biens à venir, la foi à l'Évangile, la vie chrétienne et parfaite : car tout cela est un don de la divine grâce. Et ne me dites pas, continue-t-il, qu'après tout c'est un seul homme qui périt : pour ce seul homme même, Jésus-Christ est mort; et vous ne tiendriez pas compte de celui qui a coûté la vie à votre Sauveur? « Veillant », c'est le mot de l'apôtre; entendez : examinant avec scrupule, considérant, cherchant à savoir, comme on aime à s'enquérir des santés faibles, et vous observant en tout et toujours « de peur que quelque racine amère poussant en haut ses rejetons, n'empêche » la bonne semence. C'est une citation du Deutéronome (XXIX, 18), empruntée d'ailleurs par métaphore au règne végétal. Gardez-vous, dit-il, de toute racine d'amertume, dans le même sens qu'il écrit ailleurs : « Un peu de levain aigrit toute la pâte ». (I Cor. V, 6.) Je ne réprouve pas seulement le péché même, mais aussi la ruine spirituelle qui en dérive. Ainsi, supposé qu'il se montre semblable racine, ne permettez pas qu'elle pousse un seul rejeton; tranchez au vif, pour l'empêcher de produire ses fruits, et d'infecter, de souiller le prochain.

« Gardez donc », dit-il, « qu'aucune racine d'amertume poussant en haut ses rejetons, n'empêche » la bonne semence, « et ne souille » l'âme de « plusieurs ». Qu'il a raison d'appeler le péché une amertume ! Rien de plus amer, en effet, que le péché. Ils le savent ceux qui, après l'avoir commis, sèchent et se consument cle remords, et ressentent une amertume affreuse, si affreuse même qu'elle pervertit en eux le jugement et l'intelligence. Car c'est la nature de l'amertume de vous ôter tout autre sentiment. Racine d'amertume est une expression aussi très-exacte : il ne dit pas, en effet, racine amère, mais d'amertume. En effet, il se peut qu'une racine amère porte des fruits suaves, tandis que jamais on n'en recueillera sur une racine d'amertume, sur ce qui est le principe, la base même de l'amertume. Ici, tout est nécessairement amer, sans douceur aucune; tout porte avec soi une sensation désagréable et repoussante, tout est odieux et abominable. — « Et ne souille l'âme de plusieurs », c'est-à-dire, prévenez le mal, retranchez de votre société les gens sans pudeur.

« Qu'il ne se trouve aucun fornicateur, ou aucun profane, comme Esaü, qui vendit son droit d'aînesse pour un seul repas (46) ». Esaü fut-il donc jamais fornicateur? Il ne le fut pas positivement; cette expression est placée ici par opposition à ce mot précédent : « Tendez à la sainteté ». Quant à la qualification de profane, elle semble bien atteindre Esaü. Que nul donc ne soit, comme lui, un profane, c'est-à-dire un esclave du ventre et de l'appétit, un être charnel, capable de vendre les biens spirituels, « puisqu'il vendit», en effet, « son droit d'aînesse pour un seul repas » ; sacrifiant ainsi bassement cet honneur qu'il tenait de Dieu, et livrant en échange d'un plaisir misérable l'honneur et la gloire la plus insigne.

Pareille honte doit peser sur tous les hommes qui sont ainsi abominables, ainsi grossiers et impurs. Le débauché n'est donc pas le seul impur au monde ; l'être glouton et esclave du ventre ne l'est pas moins. Lui aussi subit l'esclavage de sa passion; lui aussi, pour y satisfaire, s'assujettit à l'avarice, au vol, à mille actions basses et (584) déshonorantes; abaissé sous la tyrannie de ce vice, souvent il blasphème, et ne tient aucun compte de son droit d'aînesse, puisque tout entier à son bonheur charnel, il sacrifie jusqu'à ce .droit sublime.

Concluez que le droit d'aînesse nous appartient, et non plus aux Juifs. Cette comparaison, d'ailleurs, se rapporte, dans la pensée de l'apôtre, à l'épreuve qu'ont subie ces chers Hébreux. Il leur fait entendre que le premier est devenu le dernier, et que le second a gagné le premier rang. L'un est monté par sa fermeté et sa patience : l'autre est descendu par sa lâche sensualité.

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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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