Übersetzung
ausblenden
Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
II.
Was ist Das? Verwirft er also die Buße? Keineswegs. Aber wie fand er keine Buße? Denn wenn er sich selbst anklagte, wenn er tief aufseufzte, warum fand er dennoch keine Buße? Weil Das nicht Werk der Buße (Sinnesänderung) war. Denn wie die Trauer des Kain nicht in der Buße ihren Grund hatte, was man aus dem Todtschlag ersieht: so waren auch hier die Worte nicht die Frucht der Reue, was aus dem nachherigen Morde klar ist; denn dem Willen nach hat auch er den Jakob getödtet; „denn es werden,“ heißt es, „Tage der Trauer über meinen Vater kommen, und meinen Bruder Jakob will ich erwürgen.“1 Daher S. 459 vermochten die Thränen es nicht, ihm Buße zu verleihen. Und er sagt nicht einfach Buße, sondern: „Obgleich er sie mit Thränen suchte, fand er die Buße nicht.“ Warum denn? Weil er nicht auf die rechte Weise Buße that; denn so muß die Buße stattfinden; er aber hatte nicht ächte Buße. Warum hat er denn aber diese Worte gesprochen? Warum ermuntert er sie denn wieder, sie, die da träge und lahm, nachlässig und schlaff geworden? Denn Das ist der Anfang des Falles. Mir scheint er auf gewisse Unzüchtige unter ihnen anzuspielen, die er aber bis jetzt nicht tadeln wollte, und er stellt sich, als sei ihm die Sache unbekannt, um sie zu bessern. Denn um der Scham nicht zu nahe zu treten, muß man zuerst Unkenntniß vermuthen lassen, dann aber, wenn keine Besserung erfolgt, auch Verweise ertheilen. So hat es auch Moses in Bezug auf Zambri und die Chasbithis gemacht.2 „Denn er erlangte,“ heißt es, „keine Buße.“ Er erlangte keine Buße, entweder weil die Sünden größer waren, als die Buße, oder weil die Buße keine würdige war. Es gibt also Sünden, welche die Buße übersteigen. Er will aber Folgendes sagen: Fallen wir ja nicht in unheilbarem Sturze; denn so lange es nur bis zu einer Lähmung gekommen, ist die Genesung leicht zu bewerkstelligen; wenn wir aber ganz darniederliegen, was bleibt dann noch übrig? So spricht er zu Denen, welche noch nicht gefallen sind, um sie durch Furcht zu befestigen, und sagt, daß für den Gefallenen der Trost fehle; die Gefallenen aber ermuntert er, um sie vor Verzweiflung zu schützen, auf die entgegengesetzte Weise, indem er sagt: „O meine Kindlein, für die ich abermal Geburtsschmerzen habe, bis Christus in euch gestaltet wird.“3 Und wieder: „Wenn ihr durch das Gesetz wollet gerechtfertigt werden, seid ihr der Gnade entfallen.“4 Siehe, er bezeugt, daß sie entfallen seien; denn S. 460 wenn Derjenige, welcher aufrecht steht, hört, daß der Gefallene keine Verzeihung erlange, so wächst sein Eifer und er steht noch fester; wenn du aber bezüglich des Gefallenen dasselbe Bemühen anwenden wolltest, so wird er doch nie aufstehen; denn auf welche Hoffnung hin sollte er eine Umwandlung zeigen? Er sagt aber nicht allein, daß er geweint, sondern auch, daß er gesucht habe. Er verwirft also nicht die Buße, da er spricht: „Buße erlangte er nicht,“ sondern er sichert sie hiedurch mehr vor dem Falle. Die also an keine Hölle glauben, sollen sich an Dieses erinnern; und die glauben, die Sünde werde ungestraft bleiben, Solches bedenken. Warum erlangte Esau keine Buße? Weil er sie nicht nach Gebühr geübt hat.
Übersetzung
ausblenden
Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
2.
« Car sachez que désirant, mais trop tard, son héritage de bénédiction, il fut réprouvé. Il ne trouva pas, en effet, lieu au repentir, bien qu'ayant demandé avec larmes à être bénit (17) ». Que signifie ce texte ? Faut-il y voir la pénitente même réprouvée ? Non, sans doute. Mais alors, comment Esaü ne trouva-t-il point place au repentir ? Comment cette place ne s'est-elle point trouvée pour lui, s'il s'est condamné lui-même, s'il a poussé d'amers sanglots ? C'est que toutes ces démonstrations n'étaient point la pénitence, pas plus que ne le fut cette douleur de Caïn, évidemment démentie par son fratricide ; ainsi les cris d'Esaü n'étaient pas ceux du repentir, comme ses idées de meurtre en donnèrent la preuve. Lui aussi, dans son coeur du moins, fut l'assassin de Jacob. « Le temps de la mort de mon père viendra », disait-il, « et je tuerai mon frère Jacob ». (Gen. XXVII, 14.) Ses larmes ne purent donc pas lui donner un vrai repentir. L'apôtre ne dit pas absolument qu'il n'obtint rien par sa pénitence, mais qu'avec ses larmes mêmes, il ne trouva point place à la pénitence. Pourquoi ? C'est qu'il ne fit pas pénitence selon les conditions essentielles à un vrai repentir. La pénitence est là tout entière, en effet; il ne s'est point repenti comme il l'aurait fallu. Les paroles de l'apôtre ne peuvent autrement s'expliquer. En effet, (si la pénitence est inutile), pourquoi exhorter à la conversion les Hébreux attiédis ? Comment les réveiller, dès qu'ils étaient devenus chancelants, languissants, découragés ? Car tous ces symptômes annonçaient une. chute commencée.
L'apôtre me paraît faire allusion ici à certains fornicateurs qui auraient existé parmi les Hébreux, bien que pour le moment il ne veuille pas les désigner et les reprendre; il feint même de ne rien savoir, afin qu'eux-mêmes se corrigent. Car il faut d'abord feindre d'ignorer le mal, et n'apporter la réprimande que plus tard et s'ils y persévèrent, de façon à ne pas leur ôter la pudeur du crime. C'est la conduite que tint Moise à l'égard de Zambri et de Chasbitis.
« Il ne trouva point place à la pénitence » ; il ne trouva pas la pénitence. Est-ce parce qu'il commit de ces péchés qui sont trop énormes pour qu'on on fasse pénitence? Est-ce plutôt parce qu'il ne fit pas une digne pénitence ? Il est donc , en effet, quelques péchés trop grands pour qu'un en puisse faire pénitence. C'est ce que l'apôtre dit ailleurs: Ne tombons point par une chute incurable. Tant que notre malheur se borne à une marche boiteuse, le boiteux facilement se redresse mais si nous sommes renversés complètement, quelle ressource nous est laissée? — Ainsi parle l'apôtre avec ceux qui ne sont pas encore tombés; il les épouvante avant la chute, et affirme que celui qui est tombé n'a plus de consolation à attendre. Mais à ceux qui sont tombés toutefois, il tient un langage tout contraire, de peur qu'ils ne se précipitent dans le désespoir : « Mes chers petits enfants », leur crie-t-il, « vous que j'enfante de nouveau avec douleur, jusqu'à ce que Jésus-Christ soit formé en vous ! » Et ailleurs: « Vous qui cherchez votre justification dans la loi (de Moïse), vous êtes déchus de la grâce ». (Gal. IV, 19; V 4:) Voilà qu'il atteste leur entière déchéance. — C’est qu'en effet le fidèle qui est debout, dès qu'il entend proclamer que le pardon est impossible à celui qui tombe, devient plus ardent au bien, plus ferme, plus stable dans sa résolution. Mais si vous tenez un langage aussi énergique à l'égard de l'homme tombé, jamais il ne se relèvera. Que peut-il espérer, en se convertissant?
« Esaü », ajoute l'apôtre, « non-seulement pleura, mais il chercha la pénitence ». Ainsi la pénitence n'est pas réprouvée dans le texte où il dit qu'il n'a pas trouvé place au repentir. II veut seulement les prémunir, les rendre fermes et stables, pour qu'ils ne tombent jamais. Maintenant, que ceux qui ne croient pas à l'enfer, se souviennent de ce trait; que ceux qui n'ont pas foi à la punition du péché, réfléchissent ici et se demandent pourquoi Esaü n'obtint pas son pardon? C'est qu'il ne fit point pénitence comme il l'aurait fallu.