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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

II.

Hier versteht er unter gestern die ganze vergangene Zeit, unter heute die Gegenwart, unter Ewigkeit eine Dauer, die keine Gränzen und kein Ende hat. Was er aber sagt, ist Dieses: Ihr habt einen Hohenpriester gehört, aber keinen, welcher aufhört, denn er ist ewig. Vielleicht aber hat er, als wenn Einige sagten: nicht der Christus, welcher am Kreuze starb, ist der erwartete, sondern es wird ein anderer kommen, die Worte gebraucht: ist derselbe gestern und heute und in Ewigkeit. Dadurch zeigt er an, daß derselbe, welcher gekommen ist, auch kommen wird, und daß eben dieser vorher war, und ist und in Ewigkeit sein wird. Da die Juden auch jetzt sagen, daß ein anderer kommen werde, so werden sie, die sich dessen, der da ist, beraubt haben, auf den Antichrist fallen: Durch allerlei fremde Lehren, sagt er, lasset euch nicht S. 487 verführen. Er will, daß sie nicht durch fremde, ja nicht einmal durch allerlei Lehren hin und her getrieben werden; denn er weiß, daß die Betroffenen auf beiden Wegen zu Grunde gehen. Denn das Beste ist, das Herz mit der Gnade zu stärken, nicht durch Speisen, welche Denen, die darauf hielten, Nichts nützten. Hier spielt er leise auf Diejenigen an, welche die Beobachtung der Speisen einführen; denn durch den Glauben ist Alles rein; also bedarf es des Glaubens, nicht der Speisen.

10. Wir haben einen Opferaltar, wovon Diejenigen nicht essen dürfen, die dem Zelte dienen.

Nicht wie Das, was die Juden haben, ist was wir besitzen, so daß nicht einmal dem Hohenpriester das Recht zusteht, daran Theil zu nehmen. Nachdem er nun gesagt hatte: lasset die Beobachtung, und so die eigene Sache umzuwerfen schien, nimmt er wieder eine andere Wendung; denn haben nicht auch wir, sagt er, die Beobachtung? Wohl haben wir die Beobachtung, und zwar die sorgsamste, so daß wir nicht einmal den (jüdischen) Priestern Antheil gewähren.

11. 12. Denn die Körper der Tiere, deren Blut für die Sünde durch den Hohenpriester in’s Heiligthum getragen wird, werden außerhalb des Lagers verbrannt. Darum hat auch Jesus, damit er durch sein Blut das Volk heiligte, draussen vor dem Thore gelitten.

Siehst du das glänzende Vorbild? Ausserhalb des Lagers, sagt er, und ausserhalb des Thores. Weil nun Dasjenige, was der Sünde wegen geopfert wurde, ein Vorbild war und ausserhalb des Lagers S. 488 als Brandopfer dargebracht wurde; so litt entsprechend auch Christus, der ein Opfer für unsere Sünden geworden, draussen vor dem Thore. Darum müssen auch wir Den, welcher unsertwegen gelitten hat, nachahmen, und ausserhalb der Welt, oder vielmehr ausserhalb der Dinge dieser Welt sein. Darum fügt er auch, Dieß anzudeuten, hinzu:

13. Lasset uns nun hinausgehen zu ihm ausserhalb des Lagers und seine Schmach tragen,

d. h. lasset uns Dasselbe dulden und seine Leidensgenossen werden. Wie ein Verurtheilter wurde er draussen an’s Kreuz geschlagen; darum wollen auch wir uns nicht schämen, uns ausserhalb der Welt zu stellen; denn Dieß hat er angedeutet durch die Worte: ausserhalb des Lagers, draussen vor dem Thore.

14. 15. Denn wir haben, sagt er, hier keine bleibende Stätte, sondern suchen die zukünftige. Durch ihn also lasset uns Gott allezeit darbringen das Opfer des Lobes, das ist die Frucht der Lippen, welche seinen Namen bekennen.

Durch ihn, sagt er, wie durch einen Hohenpriester, was die Menschheit angeht. Welche seinen Namen bekennen, als ob er sagte: wenn wir ihn bekennen müssen, wollen wir nichts Lästerliches, nichts Verwegenes, nichts Freches, nichts Kühnes, nichts Anmaßendes sprechen, sondern Alles mit Scham und Ehrerbietung thun und reden. Dieß sagt er nicht ohne besondern Zweck, sondern weil er wußte, daß sie in Bedrängniß lebten. In den Trübsalen aber verliert die Seele die Hoffnung und Scham. Wir aber, sagt er, wollen Solches nicht thun. Siehe, er spricht hier wieder wie oben: „indem wir nicht verlassen unsere S. 489 Versammlung.“1 Auf diese Weise werden wir Alles mit Scham vollbringen; denn oft unterlassen wir auch vieles Böse aus Furcht vor den Menschen.

16. Aber wohlzuthun und mitzutheilen vergesset nicht.


  1. Hebr 10,25 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

2.

«Jésus-Christ était hier, il est aujourd'hui, et il sera le même dans tous les siècles. Ne vous laissez pas emporter à une diversité d'opinions et à des doctrines étrangères. Car il est bon d'affermir son coeur par la grâce, au lieu de s'appuyer sur des discernements de viandes, qui n'ont point servi à ceux qui les ont observés (8, 9) » . Jésus-Christ était « hier » ; entendez.: pendant tout le temps passé ; il est « aujourd'hui », c'est le temps actuel ; « dans tous les siècles », c'est l'avenir et l'éternité. Comprenez encore : vous l'avez entendu nommer Pontife, mais non pas Pontife pour cesser de l'être jamais : car il est toujours le même. Peut-être certains hommes oseront prétendre que le crucifié n'est pis le Christ qui est attendu, qu'un autre que lui viendra: mais saint Paul nous dit que le Christ d'hier et d'aujourd'hui est le même pour tous les siècles ; c'est déclarer évidemment que le Messie déjà venu, viendra de nouveau, que le même était, est et sera dans l'éternité. A l'heure même où nous sommes, les juifs prétendent qu'un autre viendra, et comme ils se sont eux-mêmes privés du Christ véritable, ils tomberont dans les filets de l'antéchrist. « Ne vous laissez pas aller à des doctrines toujours variables et étrangères ». Les fausses doctrines varient, et, de plus, sont étrangères. L'apôtre savait, en effet, qu'à ces deux titres le danger et la ruine doivent naître sous les pas de ceux qui se laissent entraîner. « Car il est bon d'affermir son coeur par la grâce, au lieu de s'appuyer sur des discernements de viandes, qui n'ont point servi à ceux qui les ont observés». L'apôtre indiqué ici certaines gens qui introduisaient des distinctions dans les aliments. La foi, rend tout aliment pur: il est besoin de foi, et non de telle ou telle nourriture.

« Car nous avons un autel dont ceux qui servent dans le tabernacle n'ont pas pouvoir de manger ». Nous avons une victime, nous aussi, et qui ne ressemble pas à celle du judaïsme, tellement que le grand pontife d'Israël n'a pas le droit d'y participer. L'apôtre venait de dire : N'observez plus de distinction d'aliments, et semblait un démolisseur de son autel même. Mais il reprend cette défense en sous-oeuvre. Croyez-vous, dit-il, que nous ne., sachions pas discerner nous-même entre une viande et une autre? Nous discernons, et avec plus de soin que personne ; et nous ne donnerions pas même à vos prêtres notre aliment sacré.

« Car les corps des animaux, dont le sang est porté par le pontife dans le sanctuaire, pour l'expiation du péché, sont brûlés hors du camp. Et c'est pour cette raison que Jésus, devant sanctifier tout le peuple par son sang, a souffert hors de la ville (11, 12) ». Voyez-vous ce type lumineux? « Hors du camp, hors de la ville ». Oui, les victimes qu'on offrait pour le péché, n'étaient que figuratives, et toutefois on les brûlait en holocauste hors du camp; Jésus par conséquent a dit souffrir hors de la ville, puisqu'il s'offrit pour nos péchés. A nous donc aussi d'imiter celui qui pour nous voulut subir la mort; à nous de sortir de ce monde, ou plutôt des vaines affaires de ce monde; en d'autres termes, soyons étrangers au monde;. vivons en dehors des choses de la terre. C'est dans ce sens que l'apôtre ajoute clairement: « Sortons donc, aussi hors du camp, et allons à lui, en (593) portant l'ignominie de sa croix (13) », c’est-à-dire en souffrant comme lui, et nous mettant en communion de tribulations avec lui. Pareil au condamné à mort, il a été traîné hors de Jérusalem au supplice; n'ayons pas honte nous-mêmes de sortir de ce monde. C'est ce que l'apôtre laisse à entendre dans ces expressions: Sortir hors du camp, hors de la ville. «Car », dit-il, «nous n'avons pas ici-bas de demeure permanente; mais nous cherchons celle où nous devons habiter un jour. Offrons donc par lui sans cesse à Dieu une hostie de louange, c'est-à-dire le fruit des lèvres qui rendent gloire à son nom (14, 15) ». — « Par lui », dit-il, comme par les mains d'un pontife, car il l'est comme homme et. dans sa chair. — « Des lèvres » , ajoute-t-il, « qui glorifient son nom » : comme s'il disait : N'ayons aucune parole de malédiction, d'insolence, de présomption, d'impudence, d'orgueil; mais que la pudeur et les convenances règlent tous nos discours et toutes nos actions. Au reste, l'apôtre ne fait point sans motif de telles recommandations aux Hébreux ; il sait que leurs coeurs sont livrés à l'affliction, et que, sous cette influence, l'âme souvent rejette tout espoir, dépouille toute pudeur. Et c'est, dit-il, ce que nous ne ferons jamais ; répétant ainsi une pensée que plus haut il exprimait ainsi : « N'abandonnez point nos réunions » ; tel est, en effet, le moyen d'agir en tout avec pudeur et sagesse; car il est plus d'un péché que nous évitons de commettre, ne fût-ce que par respect de nos semblables.

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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