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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

I.

13. 14. 15. 16. Denn dem Abraham gab Gott eine Verheissung, und da er bei keinem Größeren schwören konnte, schwur er bei sich selbst und sprach: Wahrlich, sehr will ich euch segnen, und sehr will ich euch mehren. Und da er geduldig so hoffte, erlangte er das Verheißene. Denn Menschen schwören bei dem Größeren, als sie sind, und der Eid, zur Bestätigung geleistet, macht jedem Streit unter ihnen ein Ende.

Nachdem Paulus die Hebräer scharf angelassen und ihnen eine heilsame Furcht eingeflößt hatte, tröstet er sie zuerst durch Belobung, dann aber, was noch wirksamer ist, durch die Versicherung, daß sie das Erhoffte auch wirklich erlangen würden. Den Trost aber entnimmt er nicht der Gegenwart, sondern wieder der Vergangenheit, was sie auch mehr überzeugte; denn wie er in Bezug auf Bestrafung durch jene am meisten schreckt, so tröstet er auch durch diese in Betreff der Belohnungen, indem er Gottes Weise zu handeln zeigt; diese aber läßt das Verheissene nicht gleich, sondern erst nach langer Zeit sich erfüllen. Dieß thut er S. 184 aber, um ein glänzendes Zeugniß seiner Macht zu geben und uns zum Glauben zu führen, damit wir unter der Last eines trübseligen Lebens und noch nicht theilhaftig des verheissenen Lohnes in den Arbeiten nicht ermüden. Und obgleich er Viele anführen konnte, übergeht er sie Alle und nennt bloß den Abraham, sowohl wegen seines persönlichen Ansehens, als auch weil sich die Erfüllung bei ihm am vollkommensten findet; obgleich er zu Ende des Briefes sagt, daß Diese alle die Verheissungen von ferne mit Verlangen gesehen, aber sie nicht erlangt hätten, damit sie nicht ohne uns erfüllt würden. „Denn dem Abraham gab Gott eine Verheissung, und da er bei keinem Größeren schwören konnte, schwur er bei sich selbst und sprach: Wahrlich, sehr will ich dich segnen, und sehr will ich dich mehren. Und da er geduldig so hoffte, erlangte er das Verheissene.“ Wie sagt er nun zu Ende: „Er hat die Verheissung nicht erhalten,“1 hier aber: „Da er geduldig so hoffte, erlangte er das Verheissene“? Wie hat er sie nicht erhalten? Wie hat er sie erlangt? Er bespricht nicht dieselbe Sache hier und dort, sondern er unterscheidet einen zweifachen Trost. Dem Abraham gab er eine Verheissung, und was er ihm hier versprach, gab er ihm nach Verlauf einer geraumen Zeit, was er ihm aber dort verhieß, noch nicht: „Und so erlangte er das Verheissene, da er geduldig hoffte.“ Siehst du, daß nicht die Verheissung allein, sondern auch die Geduld das Ganze bewirkte? Hier schreckt er sie, indem er zeigt, daß die Verheissung durch Kleinmuth verhindert wird, und Dieß weist er am Volke nach. Da sie kleinmüthig waren, wurden sie der Verheissung gar nicht theilhaftig. Das Gegentheil zeigt er an Abraham. Zu Ende thut er noch Etwas mehr; er zeigt, daß sie auch bei geduldigem Hoffen nicht theilhaftig S. 185 geworden, und auch so werden sie nicht mit Trauer erfüllt. - „Denn Menschen schwören bei dem Größeren, als sie sind, und der Eid, zur Bestätigung geleistet, macht jedem Streit unter ihnen ein Ende. Da aber Gott bei keinem Größeren schwören konnte, schwur er bei sich selbst.“ Recht! Wer hat nun dem Abraham geschworen? Nicht der Sohn? Nein, heißt es. Woher sprichst du Dieses? Gerade er selbst; jedoch ich streite nicht. Wenn er nun denselben Eid schwört: „Wahrlich, wahrlich, ich sage euch!“ geschieht Das nicht offenbar darum, weil er keinen Größeren hatte, bei dem er schwören konnte? Denn wie der Vater geschworen, so schwört auch der Sohn bei sich selbst in den Worten: „Wahrlich, wahrlich, ich sage euch.“ Hier erinnert er sie an die Eide, die Christus beständig gebrauchte: „wahrlich, wahrlich, ich sage dir, wer an mich glaubt, wird in Ewigkeit nicht sterben!“2 Was heissen die Worte: „Und der Eid, zur Bestätigung geleistet, macht jedem Streit ein Ende“? So viel als: dadurch findet jeder Zwiespalt seine Lösung, nicht dieser oder jener, sondern jeder, wiewohl man auch ohne Eid Gott glauben soll.

17. Deßwegen hat Gott, um den Erben der Verheissung überschwenglich die Unwandelbarkeit seines Rathschlusses zu zeigen, einen Eid beigefügt.

Hier umfaßt er auch die Gläubigen, weßhalb er ebenfalls an die Verheissung erinnert, welche uns gemeinsam geworden. „Er hat einen Eid,“ sagt er, „beigefügt.“ Hier sagt er wieder, daß der Sohn der Mittler zwischen Gott und den Menschen geworden sei. S. 186

18. Damit wir durch zwei unwandelbare Dinge, wobei Gott unmöglich lügen kann...

Durch welche (zwei Dinge)? Durch das Wort der Verheissung und durch den der Verheissung beigefügten Eid. Denn da beiden Menschen Das, was durch einen Eid bekräftiget wird, glaubwürdiger erscheint, hat auch er einen solchen beigefügt.


  1. Hebr 11,39 - steht der Plural: οὐϰ ἐϰομίσαντο ↩

  2. Joh 11,26 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

1.

L'apôtre avait commencé par remuer fortement, par effrayer saintement, ses chers Hébreux. Maintenant il leur donne une double consolation la louange d'abord, et bientôt, ce qui est plus encourageant encore, l'assurance certaine de posséder un jour ces biens qui font l'objet de leur espérance. Et cette consolation il la tire non du présent, mais encore une fois du passé : ce qui était plus persuasif pour eux. De même que pour les effrayer davantage, il leur a fait envisager le châtiment à venir, de même, pour mieux les consoler maintenant, il leur fait entrevoir les récompenses futures. Il montre aussi que la conduite ordinaire de Dieu est non pas de réaliser sur-le-champ ses promesses, mais de les ajourner au contraire longtemps. Et ce plan divin révèle deux intentions : Dieu veut d'abord nous donner ainsi une preuve dé sa grande puissance, puis nous exciter à la confiance en lui, afin que vivant au sein des tribulations sans recevoir encore les récompenses promises, nous soyons engagés à ne point défaillir à la peine. Oubliant tous les autres modèles en ce genre, bien qu'il en ait beaucoup, saint Paul met en scène Abraham , tant à cause de la dignité de ce grand homme, que parce que, plus que personne, il a ici donné l'exemple. Il avoue, cependant, à la fin de son épître, que tous les élus de l'Ancien Testament dont il rappelle la mémoire, après avoir contemplé et embrassé de loin tes promesses, ne les ont pas reçues toutefois; Dieu n'ayant pas voulu qu'ils fussent couronnés sans nous.

«Car Dieu, dans la promesse qu'il fit à Abraham, n'ayant point de plus grand que lui-même par qui il pût jurer, jura par lui-même, et lui dit ensuite : Soyez assuré que je vous comblerai de mes bénédictions et que je multiplierai votre race à l'infini ; et ayant ainsi attendu avec patience, il a obtenu l'effet de ses promesses (13-15) ». Comment donc l'apôtre, à latin de cette épître , avance-t:-il qu'Abraham même ne reçut point l'accomplissement des promesses, tandis qu'ici, selon lui, sa longue patience lui en obtint l'effet? En quel sens n'a-t-il pas reçu? En quel sens a-t-il obtenu? — C'est qu'il ne s'agit pas des mêmes promesses et récompenses dans les deux passages. Abraham a été, lui, doublement couronné. Des promesses lui ont été faites. Les premières, celles dont il s'agit ici, se réalisèrent dans sa vie après un long délai, mais non pas les secondes; celles-ci regardent un autre avenir; dans les deux cas, au reste, sa longue patience lui en valut l'accomplissement. Voyez-vous que la promesse à elle seule n'a pas tout fait, mais qu'il fallut encore une longue patience? Cette réflexion de l'apôtre est faite pour inspirer aux Hébreux la terreur, en leur apprenant que souvent la promesse se brise contre une honteuse pusillanimité. Et il. le prouve par l'histoire de son peuple. C'est par le fait de leur étroitesse de coeur que les Israélites n'ont pas atteint le but de la promesse; Abraham lai sert à montrer tout l'opposé. Quant aux paroles qui terminent son écrit, elles nous apprennent que ceux mêmes dont la longue patience n'a pas été couronnée par le succès, ne se sont pas pour cela découragés.

501

« Les hommes jurent par un plus grand qu'eux-mêmes, et le serment à leurs yeux doit clore tout débat important. Or, Dieu ne pouvant jurer par un plus grand que lui a juré par lui-même (16) ». C'est vrai. Mais qui est celui qui fit à Abraham ce serment? N'est-ce pas le Fils? Non, dites-vous. — Et pourquoi dites-vous non ? — C'est bien certainement lui; mais je ne dispute pas. Car, lorsqu'il se sert lui-même de cette formule de serment: « En vérité, en vérité, je vous le dis », n'est-ce pas, de fait, parce qu'il n'a pas non plus de supérieur par qui il puisse jurer? En effet, aussi bien que le Père, le Fils jure par lui-même, quand il s'exprime ainsi : « Eu vérité, en vérité, je vous le a dis». L'apôtre rappelle aux Hébreux les formules de serment dont le Christ usait si fréquemment : « En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi ne mourra point éternellement ». Mais que veut dire ceci : « Le serment clôt et confirme toute controverse ?» — Comprenez que le serment, dans toute discussion, fait évanouir les doutes; et entendez-le, non de telle ou telle discussion, mais de toutes en général. Cependant, même sans ajouter de serment , Dieu doit avoir toute notre foi.

« C'est pourquoi Dieu voulant faire voir avec plus de certitude aux héritiers de la promesse, la fermeté immuable de sa résolution, a employé le serment (17) ». Ces «héritiers » comprennent aussi les chrétiens fidèles, et c'est pourquoi l'apôtre rappelle cette promesse faite à toute la communauté des croyants. Il a, dit-il, employé le moyen du serment. Ce serment qui sert de moyen terme, nous rappelle que le Fils a été intercesseur entre Dieu et nous. « Afin qu'étant appuyés sur ces deux choses inébranlables par lesquelles il est impossible que Dieu nous trompe... (18) ». Quelles sont ces deux choses? Sa parole et la promesse d'une part, et de l'autre le serment qu'il ajoute à sa promesse. Car, comme chez les humains, le serment paraît plus croyable que la simple affirmation, il a bien voulu le donner par surcroît.

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
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Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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