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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34

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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)

IV.

Daher die raschesten Wechsel und Veränderungen, und wir gewinnen dennoch keine Zucht; daher die häufigen und frühzeitigen Todesfälle, wir aber sind wie Unsterbliche hochfahrenden Sinnes, als würde der Tod uns niemals ereilen; wir berauben und übervortheilen Andere, als würden wir nie Rechenschaft ablegen müssen. Wir bauen so, als wenn wir immer hier bleiben sollten, und weder das Wort Gottes, das täglich in unseren Ohren ertönt, noch auch die S. 207 Ereignisse selbst vermögen uns zu bilden. Man vermag keinen Tag und keine Stunde zu nennen, wo man nicht sehen kann, wie man zahlreiche Leichen hinausträgt; aber Alles ist vergebens und Nichts vermag unserer Härte beizukommen. Auch die Unglücksfälle Anderer sind nicht im Stande, uns zu bekehren, oder vielmehr wir wollen es nicht; wenn aber wir selbst allein in Trauer versetzt sind, dann grämen wir uns, und wenn Gott seine (strafende) Hand zurückzieht, erheben wir unsere wieder. Niemand richtet seinen Sinn auf das Himmlische, Niemand verachtet das Irdische, Keiner wendet seinen Blick nach oben, sondern wie die Schweine sich erdwärts neigen, nach dem Bauche sich vorwärts beugen und im Schlamme walzen, so besudeln auch viele Menschen sich selbst mit dem ekelhaftesten Kothe und merken es nicht; - besser aber ist es, mit unreinem Schlamme als mit Sünden sich zu beschmutzen; denn wer mit diesem verunreinigt ist, kann sich in kurzer Zeit abwaschen und gleicht dann Dem, der von Anfang an gar nicht in jene Schmutzgrube gefallen; wer aber in den Abgrund der Sünde gestürzt ist, dem klebt ein Schmutz an, der durch Wasser nicht weggeschafft werden kann, der viel Zeit und strenge Buße und Thränen und Klagen und mehr heisses Weinen erfordert, als ihr Derer wegen an den Tag legt, die euch die Theuersten sind. Denn jener Schmutz kommt uns von aussen, und darum können wir uns schnell desselben entledigen; dieser aber wird innerlich erzeugt, weßhalb wir ihn auch nur mit Mühe abwaschen und rein werden können. „Denn aus dem Herzen,“ heißt es, „kommen die bösen Gedanken, Ehebrüche, Hurereien, Diebstahl, fasche Zeugnisse.“1 Und daher sagt der Prophet: „Schaffe in mir, o Gott, ein reines Herz.“2 Ein Anderer aber: „Wasche dein Herz rein von Bosheit, Jerusalem!“3 Siehst du, daß rechtschaffen handeln Gottes und unser Werk ist? S. 208 Und wieder: „Selig sind, die ein reines Herz haben; denn sie werden Gott anschauen.“4 Suchen wir also aus allen unseren Kräften, rein zu werden, und waschen wir unsere Sünden ab! Wie wir sie aber abwaschen können, lehrte der Prophet mit den Worten: „Waschet, reiniget euch, thut euere bösen Gedanken von meinen Augen!“5 Was heißt Das: „von meinen Augen“? Gewisse Leute scheinen sündenfrei zu sein, aber bloß vor den Menschen, vor Gott aber erscheinen sie wie übertünchte Gräber; daher sagt er: Nehmet sie weg, so wie ich sie sehe! „Lernet Gutes thun, suchet, was recht ist, kommet zu Hilfe dem Unterdrückten! Alsdann kommt und klaget über mich, spricht der Herr. Wenn euere Sünden wie Scharlach wären, will ich sie weiß machen wie Schnee, und wenn sie roth wären wie Purpur, will ich sie weiß machen wie Wolle.“6 Siehst du, daß wir zuerst uns reinigen müssen, und daß uns dann der Herr reinigt? Denn den Worten: „Waschet, reiniget euch!“ fügt er hinzu: „so will ich sie weiß machen.“ Es soll also Keiner von Denen. welche in den tiefsten Abgrund des Lasters versanken, verzweifeln; denn wenn dir auch das Laster, will er sagen, zur Gewohnheit und fast zur Natur selbst geworden, sei ohne Furcht. Daher wählte er keine verbleichenden Farben, sondern solche, die den Gegenständen, an denen sie haften, natürlich sind, und sagte von ihnen, daß sie in die entgegenstehende Beschaffenheit übergehen würden. Denn er sagte nicht einfach waschen, sondern weiß machen wie Schnee und Wolle, um uns gute Hoffnung zu geben. Groß ist also die Kraft der Buße, da sie uns weiß wie Schnee und Wolle macht, wenn auch die Sünde unsere Seelen ergriffen und sie gefärbt hat. Bemühen wir uns daher, rein zu werden; er hat nichts Schweres befohlen! „Schaffet Recht,“ heißt es, „dem Waisen, beschirmet die Wittwe!“7 Siehst du, wie S. 209 Gott überall sehr auf Barmherzigkeit dringt und auf den Schutz Derer, die Unrecht erdulden? Diesen guten Werken wollen wir nachstreben, und wir können die Liebe Gottes und die zukünftigen Güter erlangen, deren wir alle mögen gewürdiget werden in Christus Jesus, unserem Herrn. S. 210


  1. Mt 15,19 ↩

  2. Ps 50,12 ↩

  3. Jer 4,14 ↩

  4. Mt 5,8 ↩

  5. Is 1,16 ↩

  6. Is 1,17.18 ↩

  7. Is 1,17 ↩

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux

4.

Et voilà ce qui explique ces perpétuelles révolutions et ces misérables chutes, qui ne servent pas même à nous corriger. Voilà pourquoi les morts prématurées, bien que fréquentes, nous laissent encore l'orgueilleuse idée que personnellement nous sommes immortels, comme si le coup fatal ne devait jamais nous atteindre. De là nos rapines, nos attentats à la propriété d'autrui, comme si nous ne devions jamais en rendre compte. Ainsi nous bâtissons, comme si nous avions ici-bas une demeure permanente et éternelle, et ni la parole de Dieu qui retentit tous les jours à nos oreilles, ni les faits journaliers eux-mêmes ne nous servent de leçons. Il n'est pas un jour, pas une heure qui ne nous donne le spectacle de quelques convois funèbres. C'est en vain ! Rien ne peut toucher notre insensibilité. Nous ne pouvons, nous ne voulons même pas nous amender par les malheurs d'autrui. Alors seulement nous rentrons en nous-mêmes, quand seuls nous avons à gémir; et si Dieu retient la main qui nous frappe, nous relevons aussitôt la nôtre pour commettre le mal.

Personne n'a de goût pour les choses spirituelles; personne ne méprise la terre, personne ne regarde le ciel. Mais semblables à l'animal immonde dont l'œil abaissé cherche la terre, que son ventre y incline, qui se roule dans la fange, des hommes, et en,grand nombre, et sans même en être affectés, se souillent d'une boue sans nom; car mieux vaut se souiller de fange que de péché. Ainsi souillé; on peut être lavé bientôt et redevenir semblable à celui qui ire s'est pas d'abord plongé dans le bourbier. Mais celui qui se précipite dans le cloaque du péché, y contracte une souillure que l'eau ne saurait effacer, et qui exige bien du temps, une pénitence parfaite, des larmes et des sanglots, plus de gémissements et de plus amers que ceux que vous faites entendre sur les têtes les plus chères. Il est, en effet, telle ordure qui nous arrive du dehors et dont nous sommes bientôt débarrassés; mais celles-ci naissent au-dedans de nous, et c'est à peine si tous nos efforts nous en purifient.

« C'est du coeur en effet », a dit Jésus-Christ, « que sortent les mauvaises pensées, les fornications, les adultères, les vols, les faux témoignages ». (Matth. XV, 19.) Aussi le Prophète s'écriait : « Créez en moi un coeur pur, ô mon Dieu ». (Ps. I, 12.) Et un autre : « Lave les vices de ton coeur, ô Jérusalem! » (Jérém. IV, 14. ) Vous voyez ici encore que le bien dépend et de nous et (508) Dieu. Et ailleurs : « Bienheureux ceux qui ont le coeur pur, parce qu'ils verront Dieu ». (Matth. V, 8.) Faisons tous nos efforts pour nous rendre purs; lavons nos péchés. Et comment peut-on les laver, le Prophète nous l'enseigne, en disant : « Lavez-vous, soyez purs ; ôtez vos vices de vos âmes devant mes yeux ». (Is. I, 16.) Devant mes yeux, qu'est-ce à dire? C'est que plusieurs paraissent être exempts de vices, mais devant les hommes; au contraire, aux yeux de Dieu, ils ne sont que des sépulcres blanchis. Et c'est pourquoi il dit : Otez-les tels que je les vois. « Apprenez à « faire le bien , cherchez la justice , rendez-la au « petit et au pauvre, et puis venez et discutons « ensemble, dit le Seigneur. Et quand vos péchés « seraient comme la pourpre, je vous blanchirai « comme la neige; et quand même ils seraient « comme l'écarlate, je vous rendrai blancs comme « la laine ». (Isaïe, 1, 17, 18.) Vous voyez que nous devons commencer à nous purifier, et alors Dieu nous purifiera. Car après avoir dit d'abord: «Soyez purs », il ajoute:« Et moi je vous blanchirai ». Que nul donc, parmi ceux qui sont arrivés au faite du crime, ne désespère de lui-même. Car, dit le Seigneur, quand même vous auriez revêtu le vêtement et presque la nature même du vice, ne craignez pas. Il ne s'agit pas de couleurs fugitives et sans consistance, mais de celles qui font partie de l'es. sente même du corps; or, ceux qui en sont imprégnés peuvent retrouver un état tout contraire, car il ne parle pas seulement de les laver, mais de les blanchir comme la neige et comme la laine, afin de nous donner bon espoir.

Quelle est donc la vertu de la pénitence, puisqu'elle nous rend beaux comme la neige, blancs comme la laine, quand bien même le péché aurait déjà envahi et imprégné nos âmes? Etudions-nous donc à devenir purs; Dieu n'a pas fait un commandement difficile : rendez justice à l'orphelin, et traitez la veuve selon le droit. Vous voyez comment Dieu tient compte partout et toujours de la miséricorde et de la protection donnée à ceux qui sont sous le poids de l'injustice. Abordons ces bonnes œuvres et nous pourrons obtenir aussi par la grâce de Dieu les biens à venir. Puissions-nous tous en devenir dignes en Jésus-Christ Notre-Seigneur! Ainsi soit-il.

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
Kommentare zu diesem Werk
Einleitung: Homilien über den Brief an die Hebräer

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