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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
V.
Wähne aber nicht, daß Alle, wenn von einem königlichen (kaiserlichen) Palaste die Rede ist, eines solchen theilhaftig werden. Denn wenn schon hier der Unterfeldherr (ὕπαρχος) und die ganze königliche Umgebung, dann aber Diejenigen, welche weit unter diesen stehen und die Stelle der sogenannten Hofdiener1 einnehmen, im königlichen Palaste wohnen, - und doch ist ein großer Unterschied zwischen einem Unterfeldherrn und einem Hofdiener, - so wird in noch viel höherem Grade ein ähnliches Verhältniß im Himmelreich stattfinden. Und was ich da sage, ist nicht meine persönliche Ansicht; denn noch eine andere größere Verschiedenheit macht Paulus geltend. Sowie nämlich große Verschiedenheiten obwalten zwischen der Sonne, dem Monde, den Sternen und dem allerkleinsten Sterne, so wird es auch im Himmelreich sein. Und daß ein größerer Unterschied zwischen der Sonne und dem kleinsten Sterne obwalte, als der sogenannte Hofdiener vom Unterfeldherrn verschieden ist, wird Allen einleuchten. Denn die Sonne erleuchtet und S. 226 erhellt auf einmal den ganzen Erdkreis und stellt den Mond und die Sterne in’s Dunkel; jener aber scheint oft nicht, und diese verschwinden in der Finsterniß; viele Sterne gibt es auch, die dem Auge unsichtbar bleiben. Wenn wir nun sehen, daß Andere zu Sonnen werden, wir aber den Platz der kleinsten Sterne, die wir nicht einmal sehen, einnehmen, welcher Trost wird uns da werden? Leben wir doch nicht, ich bitte, in Trägheit und Faulheit dahin, sondern erwerben wir uns, frei vom Leichtsinne, Heilsschätze bei Gott und vermehren wir sie. Denn wer auch nur Katechumene ist, kennt doch schon Christum, kennt den Glauben, hört das Wort Gottes, ist nicht weit von der Vollkenntniß der göttlichen Heilslehre und weiß den Willen seines Herrn. Warum schiebt er auf? Warum wartet und zögert er? Nichts ist besser als ein rechtschaffenes Leben, sowohl hier wie dort; ebenso bei den Erleuchteten (den Getauften) wie bei den Katechumenen. Denn sage mir, was ist uns denn Schweres zur Pflicht gemacht? Sei verehelicht, heißt es, und lebe keusch. Sag’ an, ist Das etwas Schweres? Und wie? Gibt es nicht Viele, nicht bloß Christen, sondern auch Heiden, welche ledigen Standes keusch leben? Was nun der Heide aus eitler Ruhmsucht vollbringt, willst du Das nicht einmal aus Gottesfurcht leisten? „Gib den Armen,“ heißt es, „von Dem, was du hast!“2 Ist Das schwer? Aber auch hier treten Heiden als Kläger gegen uns auf, indem sie sich, freilich nur aus eitler Ruhmsucht, aller Habe entäussern. „Rede nichts Unfläthiges!“3 Ist Das schwierig? Müßten wir Das nicht vollbringen, um unsere Ehre zu wahren, wenn es auch kein Gebot dieser Art gäbe? Daß aber das Gegentheil, ich meine die schamlosen Reden, schwer seien, geht daraus hervor, daß die Seele, wenn sie sich unterfängt, etwas Solches zu sagen, sich schämt und erröthet; und sie wird solche Reden nicht führen als etwa in trunkenem Zustande. Warum thust du denn Das S. 227 nicht auf öffentlichem Platze, was du dir wohl zu Hause erlaubst? Nicht aus Rücksicht gegen die Anwesenden? Warum thust du Das nicht in Gegenwart deiner Frau? Geschieht es nicht darum, um sie nicht zu beleidigen? Also um deine Frau nicht zu kränken, thust du es nicht; und Gott beleidigest du, ohne zu erröthen? Denn Gott ist überall gegenwärtig und hört Alles. „Fliehe die Trunkenheit.“ heißt es.4 Ganz recht. Denn ist diese nicht schon an sich eine Strafe? Er sagt nicht: Martere den Leib, sondern was? Betrinke dich nicht, d. h. laß denselben nicht so üppig werden, daß der Seele Herrschaft verloren geht. Wie nun? Braucht man für den Leib nicht zu sorgen? Bewahre. Das sage ich nicht; sondern pflege ihn nicht zu üppiger Ausschweifung; denn denselben Befehl hat auch Paulus gegeben, indem er spricht: „Pfleget der Sinnlichkeit nicht zur Erregung der Lüste!“5 „Reisse nicht fremdes Gut an dich,“ heißt es, „sei nicht habsüchtig, schwöre keinen Meineid!“6 Welcher Mühen bedarf es dazu? welchen Schweißes? „Hüte dich vor dem Ehrabschneiden,“ heißt es, „und vor Verläumdung!“7 Welche Anstrengung kostet denn Das? Das Gegentheil aber hat wohl seine Mühe, denn hast du eine böse Zunge gehabt, so kommst du schnell in Gefahr und mußt besorgt sein, es konnte Der, welchem du Böses nachgesagt hast, davon Kenntniß erhalten, mag derselbe nun einem hohen oder niederen Stand angehören; denn hat er einen hohen Rang, so ist die Sache an sich schon gefährlich; ist er aber eine gewöhnliche Persönlichkeit, so kann er Gleiches mit Gleichem oder vielmehr deine bösen Reden noch in viel größerem Maaße vergelten. Kein Gebot fällt uns schwer, keines lästig, wenn wir nur wollen; fehlt uns aber der Wille, so erscheint uns auch das Leichteste als eine gewaltige Last. Was ist wohl leichter als essen? Allein im Übermaaße der Faulheit haben Viele S. 228 auch dagegen ihren Widerwillen, Viele höre ich sogar sagen, daß auch das Essen eine Anstrengung sei. Wenn du nur willst, ist Nichts von diesen Dingen beschwerlich; denn nach der Gnade von oben ist Alles am Wollen gelegen. Wollen wir also das Gute, auf daß wir die ewigen Güter erlangen durch die Gnade und Menschenfreundlichkeit u. s. w. S. 229
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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
5.
Car de ce qu'on appelle ce séjour la cour céleste, n'allez pas croire que tous y occupent le même rang. Dans les cours de nos princes, vous voyez des premiers officiers, et tous ceux qui font cortège au souverain, et toutes sortes de bas officiers, et jusqu'à ces licteurs qui occupent l'emploi appelé de Décan ; tous s'y rencontrent, bien, qu'entre le licteur et le grand officier, la distance soit immense. Bien plus grandes encore seront les différences dans la cour céleste. Et je ne dis pas cela de moi-même, car saint Paul établit une autre différence bien autrement considérable que . toutes celles-là. Les différences qui se remarquent entre les astres, depuis le soleil jusqu'à la lune, jusqu'aux étoiles, jusqu'à la moins brillante de celles-ci, ne sont pas en plus grand nombre ni plus grandes que celles qui existent entre les habitants de la cour divine. Or, qu'entre le grand officier et le licteur il y ait une distance bien moindre qu'entre le soleil et la moindre étoile, c'est chose évidente à tous les yeux; car le soleil éclaire à la fois et réjouit la terre tout entière, et , sa lumière éclipse la lune et les étoiles; et telle petite étoile ne parait peut-être même jamais et reste perdue dans les ténèbres, car il est bien des étoiles que nous n'apercevons même pas.
Quand donc nous verrons les autres devenir des soleils, tandis que nous irons prendre la place des moindres étoiles, de celles qui ne se devinent même pas, quelle consolation nous restera-t-il ? Ah ! je vous en prie, ne soyons pas ainsi tardifs; lourds et lâches ; ne traitons pas l'affaire du salut dont Dieu est l'enjeu, de façon à la changer en oeuvre de loisir; exerçons sur elle un saint négoce, sachons la faire valoir et la multiplier. Car enfin chacun ici, fût-ce un catéchumène, chacun connaît cependant Jésus-Christ, chacun apprécie la foi, entend la divine parole, approche plus ou moins de la connaissance de Dieu, et sait la volonté de son maître.
Pourquoi ces délais, ces hésitations, ces retards ? Rien n'est- meilleur qu'une vie vertueuse polar ce monde comme pour l'autre, pour les fidèles baptisés et pour les catéchumènes. Car, je vous le demande, quel est le commandement qui soit pour nous lourd et intolérable ? Ayez, Dieu le dit, ayez une épouse et soyez modéré et continent : est-ce donc difficile ? Comment le prétendre, lorsque tant de personnes même sans épouse savent être chastes, non-seulement parmi les chrétiens, mais parmi les gentils ? Une passion que le gentil domine par vanité, ne sauriez-vous l'éviter, vous, par crainte de Dieu? — «Donnez », Dieu le dit, « donnez aux pauvres suivant vos moyens » : est-ce un devoir lourd et intolérable ? Maïs ici encore les gentils nous accusent, eux qui, par vaine gloire, jettent parfois leur fortune entière à pleines. mains. — Ne tenez point de discours obscènes. Est-ce difficile ? Ne devrions-nous pas nous conduire assez honnêtement pour y voir notre propre déshonneur? C'est le contraire, c'est; veux-je dire, tenir des discours dés honnêtes qui est une difficulté, et vous le voyez avec évidence, par ce fait qu'on a la honte au coeur et la rougeur au front, lorsqu'on a laissé échapper des paroles de ce genre, qu'on ne prononcera pas, à moins d'être ivre. Pourquoi, en effet, une fois assis sur la place publique, n'y faites-vous plus ce que vous vous permettez peut-être à la maison ? N'êtes-vous pas retenu par les témoins qui sont là ? Pourquoi ne le feriez-vous pas même en présence de votre femme ? N'est-ce as de peur de la couvrir de honte ? Or, ce que vous ne faites pas par respect pour votre épouse, comment ne rougissez-vous pas de le faire en outrageant Dieu ? car il est présent partout, il entend tout. — Gardez-vous de vous enivrer c'est simple et beau. L'ivresse par elle-même n'est-elle pas un supplice? Dieu ne vous dit pas : Disloquez votre corps; mais quoi ? Ne vous enivrez pas, c'est-à-dire ne le dégradez pas au point de faire perdre à l'âme sa royauté. Quoi donc ? Faut-il refuser tous les soins à son corps? Arrière cette doctrine; je ne la prêche pas; Paul a formulé ainsi le précepte : « N'ayez aucun souci de la « chair dans ses mauvais désirs » (Rom. XIII, 14); ne vous prêtez jamais à sa concupiscence. — Ne ravissez pas ce qui n'est point à vous; gardez-vous d'envahir par avarice le bien d'autrui ; ne commettez point de parjure. Faut-il, pour accomplir ces devoirs, beaucoup travailler, beaucoup suer? N'accusez pas, est-il dit, ne calomniez pas : est-ce donc pénible ? C'est le contraire qui est pénible. Car lorsque vous prononcez une parole de détraction, vous êtes en danger; vous tremblez d'avoir été entendu par la personne, considérable ou chétive, dont vous avez ainsi parlé. Si c'est un grand de ce monde, vous êtes de fait en danger; si c'est un petit selon le siècle; il vous rendra la pareille, il vous paiera même avec usure, il vous attaquera par des discours plus malveillants. — Non, sachons vouloir, et aucun précepte ne sera pour nous lourd ni difficile. Mais si nous n'avons pas de volonté, tout ce qui est le plus facile nous paraîtra malaisé. — Quoi de plus facile que de manger ? Mais telle est la mollesse de quelques gens, qu'ils trouvent même cette fonction pénible. Et j'entends plusieurs personnes dire que manger est un travail. Aucune fonction n'est laborieuse, si vous le voulez, car avec la grâce céleste tout repose sur votre volonté. Veuillons donc le bien, afin de gagner aussi les biens éternels, par la grâce et la bonté etc.