Übersetzung
ausblenden
Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
II.
Warum, sag’ an, wurde denn das Buch des Testamentes besprengt?
19. 20. Denn als Moses, heißt es, alle Gebote des Gesetzes allem Volke vorgelesen hatte, nahm er das Blut von Stieren und Böcken mit Wasser und purpurrother Wolle und Hyssop und besprengte das Buch selbst und alles Volk und sprach: Dieß ist das Blut des Bundes, welchen Gott mit euch geschlossen hat.
Weßhalb, sag’ an, wurde denn das Buch des Bundes und das Volk besprengt? Weil dieses Blut und das Übrige ein Vorbild jenes kostbaren, von Alters her vorgebildeten Blutes war. Warum aber auch mit Hyssop? Weil er seiner Dichtheit und Zartheit wegen geeignet war, das Blut festzuhalten. Was bedeutet aber das Wasser? Es soll die durch dasselbe (in der Taufe) stattfindende Reinigung anzeigen. Was aber die Wolle? Auch diese wurde genommen, um das Blut zu sammeln. Er zeigt hier, daß Wasser und Blut Dasselbe seien; denn die Taufe ist das Abbild seines Leidens.
21. 22. Auch das Zelt und alle Gefäße zum Dienste besprengte er gleichfalls mit dem Blute. Und mit Blut wird ja fast Alles gereinigt nach dem Gesetze, und ohne Blutvergießen gibt es keine Vergebung.
Warum gebraucht er den Ausdruck: „fast“? Warum macht er diese Beschränkung? Weil jenes keine vollkommene Reinigung, keine vollkommene Nachlassung, sondern eine halbe war und sich auf den geringsten Theil bezog; hier aber sagt er: „Dieß ist das Blut des neuen Bundes, das für euch vergossen wird zur Vergebung der Sünden.“1 Wo hat denn das Buch ihren Sinn gereinigt? S. 261 Sie selbst waren die Bücher des neuen Bundes. Wo aber sind die Gefäße des Dienstes? Sie selber sind es. Wo aber ist das Zelt? Wiederum sind sie es selbst; „denn ich will,“ heißt es, „in ihnen wohnen und unter ihnen wandeln.“2 Aber hier wurden sie nicht mit purpurrother Wolle und Hyssop besprengt. Warum? Weil die Reinigung keine leibliche, sondern eine geistige und das Blut ein geistiges war. Wie denn? Es floß nicht aus dem Körper unvernünftiger Thiere, sondern aus dem Leibe, der vom heiligen Geiste zubereitet war. Mit diesem Blute hat uns nicht Moses, sondern Christus besprengt durch das Wort, so er gesprochen: „Dieß ist das Blut des neuen Bundes zur Vergebung der Sünden.“ Dieses Wort, statt des Hyssop mit Blut getränkt, besprengt Alle. Und dort wurde der Leib von aussen gereinigt, denn es war eine körperliche Reinigung; hier aber dringt die Reinigung, weil sie eine geistige ist, in die Seele, nicht sie einfach umsprengend, sondern als sprudelnder Quell in unsern Seelen. Die Eingeweihten verstehen diese Worte. Und bei Jenen wurde nur die Oberfläche besprengt und Derjenige, welcher besprengt wurde, wieder abgewaschen; denn er ging nicht beständig blutbedeckt einher; bei der Seele aber ist es nicht so, sondern mit ihrem Wesen selbst mischt sich das Blut und macht sie stark und rein und führt sie zu einer unerreichbaren Schönheit. Darnach zeigt er, daß der Tod nicht nur die Ursache der Kraft, sondern auch der Reinigung sei. Denn weil der Tod und besonders der Kreuzestod eine häßliche Sache zu sein schien, sagt er, daß derselbe gereinigt habe, und daß diese Reinigung eine ganz ausgezeichnete gewesen sei, und zwar in wichtigen Dingen. Darum gingen dieses Blutes wegen die Opfer, darum die Lämmer vorher, darum geschah Alles. S. 262
23. So mußten die Vorbilder der himmlischen Dinge durch dergleichen gereiniget werden; allein das Himmlische selbst erfordert vorzüglichere Opfer als Jene.
Und wie sind sie Vorbilder der himmlischen Dinge? Was versteht er unter den himmlischen Dingen? Etwa den Himmel? oder die Engel? Nichts von Diesem, sondern was unser ist. Also im Himmel ist, was uns gehört, das Himmlische, und wenn es auch auf der Erde vollbracht wird. Denn obgleich auch Engel auf der Erde sind, werden sie doch himmlisch genannt; und die Cherubim sind aus der Erde erschienen und sind doch himmlisch. Und was sage ich: erschienen? Auf der Erde ist ihr Aufenthalt wie im Paradiese. Allein Das ist kein Hinderniß; denn auch so sind sie himmlisch; auch „unser Wandel ist im Himmel,“3 obgleich wir hienieden verweilen. - „Allein das Himmlische selbst,“ d. h. die Offenbarung, welche uns, die wir dorthin berufen sind, zu Theil geworden. - „Vorzüglichere Opfer,“ heißt es, „als jene.“ Was vor irgend einem Gute den Vorzug hat, ist besser. Also waren auch die Vorbilder der himmlischen Dinge gut; denn waren die Vorbilder böse gewesen, so hätten auch die Dinge, welche sie vorgebildet haben, also sein müssen.
Übersetzung
ausblenden
Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
2.
« Moïse ayant lu devant tout le peuple toutes les ordonnances de la loi, prit du sang des veaux et des boucs avec de l'eau , de la laine teinte en écarlate et de l'hysope et en jeta sur (523) le livre même et sur tout le peuple, en disant : C'est le sang du testament et de l'alliance que Dieu a faite en votre faveur (19, 20) ».Pour quelle raison, dites-moi , se fait cette aspersion et du livre, et du peuple, sinon parce qu'un sang précieux était figuré ainsi, bien des siècles à l'avance? Pourquoi l'hysope ? Parce que son feuillage épais et spongieux retenait mieux le sang. Pourquoi l'eau? Pour montrer cette purification qui se fait aussi par l'eau. Pourquoi la laine? Pour mieux absorber aussi le sang. Il montre ici que le sang et l'eau étaient la même chose : et en effet le baptême est le symbole de sa passion.
« Il jeta encore du sang sur le tabernacle et sur tous les vases qui servaient au culte. Selon la loi, enfin, presque tout se purifie avec le sang, et les péchés ne sont pas remis sans effusion de sang (21, 22) ». Pourquoi le mot « presque ? » Pourquoi ce correctif ? Parce que la purification d'alors n'était point parfaite, non plus que la rémission des péchés; la justification était incomplète et pour une partie très-peu considérable. Chez nous, au contraire, écoutez : « C'est le sang de la nouvelle alliance. qui est répandu pour vous pour la rémission des péchés ». (Matth. XXVI, 28.) Le livre aujourd'hui est l'âme des chrétiens que Dieu purifie ; les fidèles sont les livres de la nouvelle alliance. Quels sont les vases servant au culte? Eux encore. Et le tabernacle? Eux toujours. Car « j'habiterai en eux », dit-il, « et je marcherai en eux ». Mais on ne les aspergeait ni avec la laine ni avec l'hysope? Pourquoi ? Parce que leur purification n'était plus corporelle, mais spirituelle; le sang même était spirituel ici. Comment? Parce qu'il ne coula pas des veines d'animaux sans raison, mais d'un corps préparé par le Saint-Esprit. Voilà le sang dont Jésus-Christ, et non plus Moïse, nous arrosa par la parole déjà rapportée : « C'est le sang de la nouvelle alliance pour la rémission des péchés ». Cette parole tenant lieu de l'hysope imprégnée de sang, nous a tous arrosés. Jadis le corps était purifié extérieurement, ce n'était qu'une purification matérielle. Mais ici la purification toute spirituelle pénètre Pâme et n'est pas une simple aspersion, c'est une source vive qui jaillit dans nos âmes : Ceux qui sont initiés aux saints mystères me comprennent. Moïse ne répandait l'aspersion que sur la surface, et après l'aspersion il fallait se laver de nouveau : on ne pouvait garder longtemps cette rosée de sang. Dans nos âmes il n'en va pas ainsi : le sang se mêle à leur nature ; il les rend fortes et chastes; il y produit une beauté que le langage humain ne peut expliquer.
L'apôtre démontre encore que la mort du Sauveur n'a pas seulement une vertu confirmative, mais une vertu purificative. La mort, en effet, qui paraissait une exécration, surtout celle qu'on subissait sur une croix, cette mort nous a purifiés, dit-il, et par une purification inappréciable, et pour des faits bien autrement graves. Si les sacrifices antiques ont précédé,c'est en vue de ce sang; ainsi s'explique l'immolation des agneaux, et tout ce qui s'est fait enfin.
« Il était donc nécessaire que ce qui n'était que figure des choses célestes, fût purifié par le sang des animaux; mais que les choses célestes elles-mêmes le fussent par des victimes plus excellentes que n'ont été les premières (23) ». Quelles sont ces figures des choses célestes ? Quelles sont les choses que l'apôtre nomme maintenant célestes ? Entend-il par là le ciel, les anges? Non, il désigne ainsi ce que nous avons. Nos saints mystères sont donc dans le ciel, ils sont célestes, bien qu'ils se célèbrent sur la terre. Car les anges, bien que sur terre, sont appelés anges du ciel , et les chérubins sont célestes, bien qu'ayant apparu sur la terre. Apparu, que dis-je? Ils vivent sur la terre, comme dans le paradis; mais cette circonstance ne fait rien ; ils sont célestes par nature. « Et notre conversation à nous-mêmes est dans les cieux » (Philip. III, 20), bien que nous habitions ici-bas. — Ainsi, « les choses célestes mêmes ». C'est la sagesse que nous pratiquons, nous qui sommes appelés là-haut. — « Par des victimes », ajoute-t-il, « meilleures que les premières ». Qui dit « meilleur », suppose la comparaison de supériorité avec « bon ». Ainsi alors déjà il y avait des institutions bonnes et des copies de ce qui est au ciel; et les copies mêmes n'étaient pas un mal, car autrement vous déclarez mauvais les originaux eux-mêmes.