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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
III.
Wenn wir also Himmlische und eines solchen Gutes theilhaftig geworden sind, so erbeben wir! Verweilen wir nicht mehr auf der Erde; denn wer will, braucht auch jetzt nicht mehr auf der Erde zu verbleiben. Denn das Sein oder Nichtsein auf der Erde gründet sich auf die Art und Weise und auf den Willen. So sagt man z. B., Gott sei im Himmel. Warum? Nicht als wenn er örtlich S. 263 abgeschlossen wäre, bewahre! noch auch als wenn er der Erde seine Gegenwart entzogen hätte, sondern wegen des liebevollen Verhältnisses, in dem er zu den Engeln steht. Wenn daher auch wir Gott nahe stehen, so sind wir im Himmel. Denn was kann mir am Himmel gelegen sein, wenn ich den Herrn des Himmels schaue, wenn ich selbst der Himmel geworden bin? „Ich und mein Vater,“ heißt es, „wir werden zu ihm kommen und Wohnung bei ihm nehmen.“1 Machen wir also unsere Seele zum Himmel. Heiter ist der Himmel von Natur aus, und auch beim Unwetter wird er nicht schwarz; denn nicht er selbst verändert seinen Anblick, sondern die ihn überlaufenden Wolken verbergen ihn. Der Himmel besitzt die Sonne; auch wir haben die Sonne der Gerechtigkeit. Ich habe gesagt, wir könnten wie der Himmel werden, und ich gewahre, daß wir vor dem Himmel noch einen Vorzug haben können. Wie denn? Da wir den Herrn der Sonne haben. Der Himmel ist allseitig rein und unbefleckt und ändert sich weder beim Unwetter noch bei der Nacht. Darum soll auch uns Das weder in den Trübsalen noch bei den Versuchungen des Teufels begegnen, sondern wir wollen unbefleckt und rein bleiben. Der Himmel ist hoch und weit von der Erde entfernt. Das wollen auch wir thun; entfernen auch wir uns von der Erde und streben auch wir zu jener Höhe empor! Und wie werden wir uns der Erde entrücken? Wenn wir an das Himmlische denken. Der Himmel ist höher als Regen und Sturm und wird davon nicht erfaßt. Dasselbe werden auch wir zu leisten vermögen, wenn wir nur wollen. Der Himmel scheint von ihnen getroffen zu werden, aber es ist nicht der Fall. So wollen auch wir von Leiden frei bleiben, selbst wenn wir von ihnen erfaßt zu sein scheinen. Denn wie im Winter Viele die S. 264 Schönheit desselben nicht erkennen, sondern meinen, er ändere sich, - die Weisen aber wissen, daß Nichts dergleichen mir ihm stattfindet, - so wähnen auch Viele in Bezug auf uns, daß in den Trübsalen mit uns ein Wechsel geschehen und die Trübsal unser Herz selbst ergriffen habe, - die Weisen aber sind überzeugt, daß sie uns nicht erfaßt habe. Werden wir daher selbst ein Himmel, steigen wir zu jener Höhe auf, dann werden wir sehen, daß sich die Menschen von den Ameisen nicht unterscheiden. Wir werden nicht allein weder die Armen noch die Reichen, sondern wäre auch irgend Jemand ein Feldherr oder ein König, - wir werden dort weder den König noch den Privatmann erkennen. Wir werden nicht wissen, was Gold oder Silber, was ein seidener oder purpurner Mantel ist; wir werden Alles wie Fliegen ansehen, wenn wir in jener Höhe sitzen; dort ist kein Lärm, kein Aufruhr, kein Geschrei. Und wie kann, heißt es, Derjenige, welcher auf dieser Erde einherwandelt, auf jene Höhe erhoben werden? Ich will Dieß nicht einfach durch Worte ausdrücken, sondern, wenn du willst, werde ich dir Diejenigen, welche zu dieser Höhe gelangt sind, in Wirklichkeit zeigen. Welche aber sind Diese? Paulus und seine Anhänger, meine ich, die da auf der Erde sich befindend im Himmel verweilten. Und was sage ich im Himmel, über den Himmel waren sie erhaben und auch über den andern Himmel und waren bis zu Gott selbst emporgestiegen. „Denn wer,“ heißt es, „wird uns scheiden von der Liebe Christi? Trübsal oder Angst? oder Hunger? oder Blöße? oder Gefahr? oder Verfolgung? oder Schwert?“2 Und wieder: „Die wir nicht hinsehen auf das Sichtbare, sondern auf das Unsichtbare.“3 Siehst du, daß er nicht schaute, was hienieden ist? Damit ich dir aber zeige, daß er über die Himmel S. 265 erhaben war, so höre ihn selbst sprechen: „Denn ich hin versichert, daß weder Tod noch Leben, weder Engel noch Mächte noch Gewalten, weder Gegenwärtiges noch Zukünftiges, weder Stärke, weder Höhe noch Tiefe noch ein anderes Geschöpf es vermag, uns zu scheiden von der Liebe Christi.“4
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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
3.
Si donc nous sommes tout célestes, si nous sommes montés à cette haute nature, tremblons, et ne faisons plus de cette terre notre demeure. Car dès qu'on le veut sincèrement aujourd'hui, on peut n'être plus sur la terre. Pour y être et n'y pas être à la fois, nous avons un moyen sûr, une méthode certaine. Par exemple : on dit que Dieu est dans le ciel ; comment ? Est-ce parce qu'il y est renfermé comme dans un lieu ? Arrière cette idée; mais sans que la terre soit déserte et privée de sa sublime présence, il garde une amitié, une familiarité, une union plus intime avec ses anges. Si donc nous sommes proches de Dieu, nous habitons le ciel. Eh ! que me fait en effet le ciel même, quand je contemple le Seigneur du ciel, quand moi-même je serai devenu le ciel? Or, dit Jésus-Christ, « nous viendrons, mon Père et moi, « et nous ferons en lui notre demeure ».
Ah! faisons de notre âme un ciel ! Le ciel, de sa nature, est si beau, si joyeux, que l'orage même ne peut l'assombrir; son aspect ne change pas en réalité ; les nuages amoncelés ne font que le cacher. Le ciel possède le soleil ; nous avons, nous aussi, le Soleil de justice.
J'ai dit qu'il nous est permis de devenir autant de cieux ; et je vois même que nous pouvons surpasser le ciel en beauté, en éclat. Et comment ? Dès que nous posséderons le Dieu du ciel. Le ciel, dans toutes ses parties, est put, sans tache ; ni la saison mauvaise, ni la nuit ne peuvent l'altérer. Pour éviter aussi de tristes vicissitudes, veillons à ne subir aucune atteinte des afflictions qui nous frappent ou des démons qui nous attaquent : restons purs et sans tache. Le ciel est élevé ; il est loin de la terre ; imitons cette perfection , séparons-nous de la terre, élevons-nous à cette hauteur; et comment ainsi quitter la terre? Par les pensées célestes. Le ciel est au-dessus des pluies (524) et des orages ; rien ne le captive. Nous pouvons y si nous voulons, arriver là; et comme il semble souffrir de ces tempêtes, tout en restant en effet impassible, ainsi sachons ne point pâtir, alors même que nous paraissons souffrants. En effet, dans la mauvaise saison, le vulgaire, ignorant la beauté inaltérable de ce dôme céleste, s'imagine qu'il subit des changements; les philosophes au contraire savent qu'il n'en a point souffert; ainsi la patience peut nous rendre immuables jusque dans les souffrances. Plusieurs nous croiront changés et supposeront que la douleur nous a touchés au cœur; mais les sages sauront qu'elle n'a pu nous frapper.
Encore une fois, devenons un ciel : montons à cette hauteur, et de là nous verrons les hommes tout pareils à de pauvres fourmis; et nous jugerons ainsi les pauvres comme les riches, les grands, l'empereur même; nous ne distinguerons plus ni souverain, ni sujet; nous ne saurons plus ce que c'est que l'or ou l'argent, la soie ou la pourpre. Assis à cette hauteur, nous verrons tout comme des moucherons; pour nous, plus de tumulte, de révolution, de clameur.
Mais comment, direz-vous, comment peut s'élever si haut un mortel qui habite ce bas monde ? Je laisse les paroles pour vous répondre par les faits, et vous montrer des hommes qui ont su arriver à cette sublime élévation. Qui sont-ils? Paul et ses disciples, qui même en habitant la terre; conversaient dans le ciel. Dans le ciel, que dis-je? Plus haut que le ciel, dans un autre ciel que celui-ci ; jusqu'à Dieu même ils montaient, ils arrivaient! « Qui nous séparera », s'écrie-t-il, « de l'amour de Jésus-Christ? Sera-ce la tribulation ou l'angoisse, la faim ou la persécution, la nudité, le danger, le glaive ? » (Rom. VIII, 35.) Et ailleurs : « Nous ne contemplons point désormais les choses visibles, mais les invisibles ». (II Cor. IV, 18.) Remarquez-vous qu'il n'avait plus de regard pour les choses d'ici-bas? Et pour vous prouver qu'il était plus élevé que les cieux, je vous citerai sa parole . « Je suis certain en effet que ta mort ni la vie, les choses présentes ni les futures, la hauteur ni la profondeur, qu'aucune créature enfin ne pourra nous séparer de l'amour de Jésus-Christ ».