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Werke Johannes Chrysostomus (344-407) In epistulam ad hebraeos argumentum et homiliae 1-34 Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
HOMÉLIE XII.

1.

Saint Paul voulant montrer la différence entre l’Ancien et le Nouveau Testament, dissémine, en plusieurs passages, ses instructions à ce sujet, pour y amener par des préludes, par des essais, qui préparent d'avance les esprits de ses auditeurs. Dès le début de son ép!tre, il a jeté comme une base fondamentale cette vérité : que Dieu a parlé aux anciens dans les prophètes, tandis qu'à nous, c'est dans son Fils ; à eux, de plusieurs manières et en divers temps, à nous, parce Fils adorable. Ensuite il a dit quel est ce Fils et quelle est son oeuvre; il a exhorté à lui obéir, pour éviter de partager le malheur des Juifs insoumis ; il a dit que Jésus est prêtre, selon l'ordre de Melchisédech ; il a voulu aborder toutefois la question de cette différence essentielle ; et après maintes préparations prudentes, après des reproches adressés, à leur faiblesse, mêlés à des encouragements et à des consolations capables de leur rendre confiance ; après les avoir mis en état d'écouter avec docilité ses enseignements, il entreprend enfin de leur expliquer la différence entre Jésus-Christ et leur grand prêtre. Car une âme abaissée et découragée ne peut facilement écouter, comme peut vous en convaincre l'Écriture quand elle dit . « Et ils n'écoutèrent pas Moïse à cause de leur abattement ». L'apôtre a donc eu soin de guérir cette maladie de leur âme par ses paroles tantôt terribles, tantôt calmes et charitables; en sorte qu'il peut maintenant aborder la question de la différence entre les deux rois. Voici donc ce qu'il dit : « Car ce Melchisédech, roi de Salem, prêtre du Dieu très-Haut ». Chose admirable ! dans le-type même qu'il choisit, il montre déjà combien est grande la différence. Car, comme je l'ai dit, il emprunte toujours une figure pour concilier la foi à la vérité ; il se sert du passé pour affirmer le présent, à cause de la faiblesse de ses auditeurs. Donc : « Ce Melchisédech, roi de Salem, et prêtre du Dieu Très-Haut, qui vint au-devant d'Abraham, lorsqu'il revenait de la défaite des rois, et le bénit; à qui Abraham donna la dîme de tout ce qu'il avait pris ». Après avoir résumé tout le récit du Livre saint, il l'interprète mystiquement. C'est d'abord le nom de Melchisédech qui attire son attention. « Qui s'appelle, selon l'interprétation de son nom, premièrement Roi de Justice ». En effet, « Sédech » veut dire justice et « Melchi »; roi; d'où Melchisédech, roi de justice. Voyez-vous, jusque dans les noms, quel choix et quelle exactitude ? Or, quel est le roi de justice, sinon Notre-Seigneur Jésus-Christ? — Puis : «Roi de Salem », nom de sa cité; le sens est roi de paix, car telle est la traduction de Salem : encore un trait du Christ. Car c'est lui qui nous à faits justes et qui a pacifié tout ce qui est au ciel et tout ce qui est sur la terre. Quel homme est vraiment roi de. justice et de paix? Aucun, à l'exception du seul Jésus-Christ Notre-Seigneur. — Il ajoute bientôt une autre différence : « Sans père, sans mère, sans généalogie, qui n'a ni commencement, ni fin de sa vie, étant ainsi l'image du Fils de Dieu, qui demeure prêtre a pour toujours ». Mais ici se présentait un texte qu'on pouvait objecter : « Vous êtes prêtre pour l'éternité selon l'ordre de Melchisédech », parce que celui-ci était mort, et n'était pas prêtre pour l'éternité. Voyez donc à quel point de vue élevé se place l'apôtre. On va lui objecter : Comment parler ainsi d'un homme? Aussi, dit-il, je ne prends pas cette parole au pied de la lettre, mais voici ce que je veux dire : Nous ne savons quel père ni quelle mère eut ce prince; nous ne le voyons ni naître, ni mourir. — Eh bien ! alors, que conclure, dira-t-on ? De ce que nous ne savons rien, s'ensuit-il qu'il ne soit pas mort, qu'il n'ait pas eu de parents? — Non, vous avez raison d'affirmer qu'il est mort, qu'il a eu des parents. — Comment donc est-il sans père ni mère? Comment n'a-t-il ni commencement de ses jours, ni fin de sa vie? Comment? En ce sens que l'Écriture n'en dit rien. — Et où va cette remarque ? — A dire que ce prince est sans père, parce qu'on ne donne pas sa généalogie, mais que Jésus-Christ possède ce privilège réellement et en toute vérité.

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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
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