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Histoire Lausiaque (Vies d'ascètes et de pères du désert)
XVIII - MACAIRE D'ALEXANDRIE
[1] Mais j'ai rencontré l'autre Macaire, l'Alexandrin, qui était prêtre de ce qu'on appelle les Cellules. A ces Cellulles j'ai séjourné neuf ans, et alors pendant trois ans de mon séjour il survécut; et j'ai vu certains faits, j'en ai entendu de lui certains autres, et j'en ai appris par d'autres. Eh bien, son ascèse était celle-ci : S'il a entendu parler de quelque chose quelque part, il l'a certainement réalisé en perfection. En effet, ayant appris de quelques-uns que les Tabennésiotes mangent pendant tout le carême de ce qui n'a pas été soumis au feu, il décida de ne pas manger pendant sept ans de ce qui passe par le feu, et à l'exception de plantes potagères crues, si parfois il s'en trouva, et de légumes à cosses trempés, il ne goûta à rien. [2] Ayant donc réalisé en perfection cette vertu, il apprit encore au sujet d'un autre qu'il mange» une livre de pain; et ayant rompu son biscuit et l'ayant versé dans + des saïtes en poterie +, il résolut de manger autant que sa main retirerait. Et ainsi il racontait en plaisantant ceci précisément : « J'empoignais bien assez de morceaux, mais je ne pouvais pas les extraire tous à la fois par l'effet de l'étroitesse de l'ouverture: car comme un publicain. elle ne mêle permettait pas. » Pendant trois ans il garda donc cette ascèse, mangeant quatre ou cinq onces de pain, et buvant de l'eau en proportion, puis un setier d'huile pour l'année.
[3] Autre ascèse de lui. Il décida de l'emporter sur le sommeil et il raconta qu'il n'entra pas sous un toit pendant vingt jours, afin de vaincre le sommeil, d'une part brûlé par les chaleurs, d'autre part transi la nuit par la froidure. Et ainsi il disait ceci : « Si je n'étais pas entré plus vite sous un toit et n'avais pas usé du sommeil, mon cerveau se fût desséché au point de me pousser désormais en égarement d'esprit. D'un côté en ce qui dépend de moi, j'ai triomphé ; d'un côté, en ce qui dépend de la nature qui a son besoin de sommeil, j'ai cédé. »
[4] Comme il était assis un matin dans sa cellule, un cousin s'étant posé sur son pied le piqua, et ayant ressenti de la douleur, il l'écrasa de la main, après qu'il se fut rassasié de sang. Or s'étant accusé comme s'étant vengé, il se condamna, dans le marais de Scété, qui est au grand désert, à rester assis nu pendant six mois, là où les cousins, qui sont comme des guêpes, percent même des peaux de sangliers. Ainsi donc il fut couvert de blessures partout, et il fit une poussée de papules, en sorte que quelques-uns crurent qu'il avait l'éléphantiasis. Etant alors rentré après six mois dans sa cellule, on reconnut à la voix qu'il était Macaire.
[5] Un jour, il désira pénétrer dans le jardin-tombeau de Janné et Jambré, à ce qu'il nous raconta. Op ce jardin-tombeau venait des magiciens qui furent jadis tout-puissants auprès du Pharaon. Comme ils avaient donc acquis la puissance depuis de longs temps, ils bâtirent leur œuvre en pierres taillées sur quatre faces, ils y firent leur monument et y déposèrent une quantité d'or. Puis, ils plantèrent aussi des arbres, car l'endroit est un peu humide: entre autres même ils creusèrent un puits. [6] Quoi qu'il en soit, comme le saint ignorait le chemin et qu'il suivait les astres par une certaine conjecture, en cheminant à travers le désert comme sur mer, il prit un paquet de roseaux, et, chaque fois à un mille, il se marquait des jalons, afin de trouver son chemin en s'en retournant. Ayant donc continué son chemin, en neuf jours il approcha de l'endroit. Or donc le démon, qui contrecarre toujours les athlètes du Christ, ayant rassemblé tous en tas les roseaux, les lui plaça sous la tète pendant qu'il dormait, à environ un mille du jardin-tombeau. [7] S'étant donc levé il trouva les roseaux, et peut-être Dieu avait permis cela pour l'exercer davantage, afin qu'il ne mît pas son espoir en des roseaux, mais en la colonne de nuée qui guida Israël quarante ans dans le désert. Il disait ceci : « Soixante-dix démons sortirent du jardin-tombeau à ma rencontre, criant, battant des ailes comme des corbeaux contre mon visage et disant : « Que veux-tu, Macaire? que veux-tu, moine? Pourquoi es-tu venu dans le lieu qui est à nous? Tu ne peux rester ici. » Alors, dit-il, je leur dis ceci : « Que j'entre seulement, que je visite, et je pars. » [8] Ayant donc pénétré, dit-il, je trouvai un petit seau d'airain suspendu et une chaîne de fer contre le puits, consumés du reste par le temps, et du fruit de grenades qui ne contenaient rien à l'intérieur à force d'être desséchées par le soleil. » Ainsi donc, s'en étant retourné, il marcha durant vingt jours. Mais l'eau qu'il portait ayant fait défaut, ainsi que les pains, il fut dans une conjoncture très critique. lit comme il était près de s'affaisser, une jeune fille fut aperçue par lui, à ce qu'il raconta, portant une robe de lin immaculée et tenant un bocal d'eau débordant. [9] Il disait qu'elle était loin de lui comme d'un stade et qu'elle chemina pendant trois jours ; il la voyait bien avec son bocal comme arrêtée, mais il ne pouvait l’atteindre, comme dans les songes, et ayant patienté par l'espérance de boire, il avait de la constance. Après elle, apparut une troupe de bubales, dont une femelle ayant un petit s'arrêta; car ils sont fréquents dans ces endroits-là. lit alors il disait que sa mamelle ruisselait de lait. S’étant donc mis dessous et ayant télé, il fut satisfait. Et la bubale vint jusqu'à sa cellule, l'allaitant, lui, mais ne recevant pas son tout petit.
[10] Une autre fois encore creusant un puits près de rejetons de sarments, il fut mordu par un aspic; or l'animal est capable de causer la mort. L'ayant alors saisi de ses deux mains et l'ayant maîtrisé par les mâchoires, il le mit en pièces en disant : « Dieu ne l'ayant pas envoyé, comment as-tu osé venir? »
Or il avait des collas différentes dans le désert, une en Scété, le grand désert plus intérieur, une à Lips, une dans ce qu'on appelle les Cellules et une sur la montagne de Nitrie. Quelques-unes d'entre elles sont sans fenêtre, où, disait-on, il résidait le carême dans l'obscurité ; une plus étroite, où il n'avait pas le moyen d'étendre les pieds; puis une autre, plus large, où il se rencontrait avec ceux qui venaient fréquemment à lui.
[11] Il guérit une si grande quantité de possédés du démon que cela n'est pas susceptible d'être compté. Cependant, nous étant là, il fut apporté de Thessalonique une jeune fille noble, ayant plusieurs années de paralysie. En la frottant de ses mains avec de l'huile sainte pendant vingt jours et en y ajoutant des prières, il la renvoya en santé dans sa propre ville. Quand elle s'en fut retournée, elle lui envoya des générosités considérables.
[12] Ayant entendu dire que les Tabennésiotes ont une magnifique règle de vie, il changea de vêtements et, ayant pris l'habit séculier d'un ouvrier, il monta en quinze jours à la Thébaïde en cheminant à travers le désert. Et étant venu dans le lieu d'ascèse des Tabennésiotes, il demandait leur archimandrite, du nom de Pakhôme, homme très expérimente et ayant un don de prophétie, mais à qui ne fut pas révélé ce qui concernait Macaire. S'étant donc trouvé en sa présence, il dit : « Je te prie, reçois-moi dans ton monastère, pour que je devienne moine. » [13] Pakhôme lui dit : « Désormais tu l'es mis en marche sur la vieillesse, et tu ne peux être ascète. Les frères sont des ascètes, et tu ne supportes pas leurs labeurs, et tu le scandalises et tu sors en les maudissant. » Et il ne le reçut ni le premier ni le deuxième (jour), jusqu'au bout de sept jours. Mais comme il eut de la constance, demeurant à jeun, ensuite il lui dit : « Reçois-moi, abbé, et s'il arrive que je ne jeûne pas d'une manière conforme à eux ni que je travaille, ordonne que je sois jeté dehors. » Il persuade aux frères de l'accepter, et la communauté de la seule résidence est de mille quatre cents hommes jusqu'aujourd'hui. [14] Il entra donc. Puis un peu de temps ayant passé, se présenta le carême et il vit chacun pratiquant des observances différentes, l'un mangeant le soir, l'autre au bout de deux jours, l'autre au bout de cinq, un autre encore restant debout durant toute nuit, mais s'asseyant dans le jour. Alors ayant fait tremper des feuilles de palmier en quantité, il se tint debout dans un coin, et jusqu'à ce que les quarante jours fussent achevés et que Pâques fût arrivé, il ne loucha pas à du pain ni à de l'eau; il ne fléchit pas un genou et ne se coucha pas; hormis quelques feuilles de chou, il ne prenait rien, et cela le dimanche, afin qu'il eût l'air de manger. [15] Et si parfois il sortait pour ses besoins, entrant de nouveau plus vite, il se replaçait, n'ayant causé à personne, n'ayant pas ouvert la bouche, mais se tenant debout en silence. Et à part une prière, celle qui est dans le cœur, et les feuilles qu'il avait dans les mains, il ne faisait rien. Aussi tous les ascètes l'ayant vu, prirent parti contre l’hégoumène en disant : « D'où nous as-tu amené ce sans-corps, pour notre condamnation? Ou bien chasse-le, ou bien c'est pour que lu saches que tous nous nous retirons. » Alors, après avoir appris les détails de son observance, il pria Dieu afin qu'il lui fût révélé qui c'était. [16] Cela lui fut donc révélé. Et l'ayant pris par la main, il l'amène dans la maison de prière où était l'autel, et il lui dit : « Allons, beau vieillard! Tu es Macaire et tu t'es caché de moi. Pendant beaucoup d'années j'aspirais à te voir. Je t'ai de la reconnaissance pour avoir fait sentir ta poigne à mes petits enfants, afin qu'ils n'aient pas des pensées de superbe à propos de leurs ascèses. Va-t'en donc dans ton pays, car tu nous as suffisamment édifiés, et prie pour nous. » Alors, sur cette invitation, il se retira.
[17] Une autre fois encore, il nous raconta ceci : « Ayant réalisé en perfection chaque genre de vie que j'ai désiré, alors j'en vins à un autre désir par suite duquel je voulus une fois rendre, pendant cinq jours seulement, mon esprit sans distraction d'avec Dieu. Et ayant décidé cela, je fermai la cella et la clôture, pour ne pas donner de réponse à un homme, et je me tins debout ayant commencé dès la deuxième heure.
Je commande donc à mon esprit en disant : « Ne descends pas des cieux : tu as là des anges, des archanges, les puissances d'en haut, le Dieu de l'univers ; ne descends pas au-dessous du ciel. » [18] Et ayant duré deux jours et deux nuits, j'irritai tellement le démon qu'il devint une flamme de feu et brûla toutes les choses de la cellule, en sorte que même une petite natte de jonc sur laquelle je m'étais placé, fut consumée par le feu. et que moi, je pensai être brûlé entièrement. Enfin frappé de crainte, je me désistai le troisième jour, n'ayant pu rendre mon esprit sans distraction, mais je descendis à la contemplation du monde, afin que la vanité ne me fût point imputée. »
[19] Un jour je me rendis auprès de ce saint Macaire, et je trouvai étendu hors de sa cella un prêtre de village, dont la tête avait été mangée par l'affection appelée cancer, et l'os même était visible depuis le sommet. Il se présenta donc pour être guéri, et lui, ne l'admettait pas à un entretien. Alors je l'invoquai ainsi: « Je t'en prie, daigne avoir pitié de lui et donne-lui sa réponse. » [20] Et il me dit : « Il est indigne d'être guéri, car une leçon lui a été envoyée. Mais si tu veux qu'il soit guéri, persuade-le de s'abstenir du service liturgique. En effet il exerçait le ministère, étant fornicateur, et à cause de cela il reçoit une leçon, et Dieu le met en traitement. » Donc, lorsque je l'eus dit au maltraité, il s'y conforma, et jura de ne plus faire les fonctions de prêtre. Alors il le reçut et lui dit : « Crois-tu qu'il y a un Dieu? » Il lui dit : « Oui. » [21] «N'as-tu pas pu te jouer de Dieu? » Il répondit ceci : « Non. » Il lui dit : « Si tu reconnais ton péché et la leçon de Dieu en vertu de laquelle tu as subi cela, corrige-toi pour la suite. » Il confessa donc le grief et donna sa parole de ne plus pécher ni d'exercer le ministère, mais d'embrasser la condition laïque. Et de la sorte, il lui imposa la main, et en peu de jours il fut guéri, il se garnit de cheveux et s'en alla en santé.
[22] Sous mes yeux il lui fut apporté un petit garçon travaillé par un malin esprit. Cela étant, lui ayant mis une main sur la tête et l'autre sur le cœur, il pria autant qu'il fallut jusqu'à ce qu'il le fit tenir suspendu en l'air. Or l'enfant, ayant enflé comme une outre, fut tellement brûlant qu'il devint + tout ridé sur la peau +. Et soudain s'étant mis à crier, il évacua de l'eau par tous les sens, et s'étant calmé il devint de nouveau à la dimension qu'il était. Il le rend donc à son père, après l'avoir frotté d'huile sainte et lui avoir versé de l'eau. Il lui enjoignit pendant quarante jours de ne pas toucher à de la viande ni à du vin. Et de la sorte il le guérit.
[23] Un jour des pensées de vaine gloire l'importunèrent, le chassant de sa cella et lui suggérant comme une grâce de dispensation (divine) d'atteindre la (ville) des Romains pour le service des infirmes : car la grâce agissait puissamment sur lui contre des esprits. Et comme pendant longtemps il n'y obéit pas, mais qu'il était fort ébranlé, étant tombé sur le seuil de la cella, il envoya les pieds vers le dehors et il dit : « Démons, tirez, traînez, car je ne m'en vais pas avec mes pieds à moi. Si vous pouvez m'emporter dans ces conditions, je partirai. » Il leur jure ceci : « Je reste étendu jusqu'au soir; si vous n'arrivez pas à me secouer, il n'y a pas de crainte que je vous écoute. » [24] Or étant tombé pendant longtemps, il se leva. Puis la nuit étant survenue, de nouveau ils se mirent après lui. Et ayant rempli de sable une corbeille de deux boisseaux et l'ayant mise sur ses épaules, il se remuait à travers le désert. Cela étant. Théosèbe Cosmétor, Antiochien d'origine, le rencontra et il lui dit : « Que portes-tu. abbé? Cède-moi ton fardeau et ne t'écorche pas. » Or il lui dit : « J'écorche celui qui m'écorche; car n'étant pas contenu, il m'inspire des déplacements. » Donc après s'être remué pendant longtemps, il entra dans sa cella, ayant brisé son corps.
[25] Ce saint Macaire nous raconta ceci, car il était prêtre : « J'ai remarqué au moment de la distribution des mystères que moi je n'ai jamais donné d'oblation à Marc l'ascète, mais un ange la lui donnait depuis l'autel. Et je voyais seulement l'ossature de la main de celui qui donnait. » Or ce Marc était plus jeune, sachant par cœur l'Ecriture ancienne et nouvelle, doux à l'extrême et réservé, si quelqu'un le fut jamais.
[26] Quoi qu'il en soit, un jour que j'avais du bon temps, sur la fin de la vieillesse de Macaire, je pars et je m'assois à sa porte, l'ayant cru au-dessus d'un homme, attendu qu'il était ancien, et je prête l'oreille à ce qu'il dit ou à ce qu'il fait. Et étant tout seul à l'intérieur, arrivé vers les cent ans déjà et ayant perdu ses dents, il luttait contre lui-même et contre le diable, et disait en s'injuriant lui-même : « Que veux-tu, mauvais vieillard? Voilà que tu as touché à de l'huile et que tu as pris une part de vin. Que veux-tu désormais, goinfre aux cheveux blancs? » Puis aussi au diable : « Est-ce qu'en ce moment même je te suis redevable de quelque chose? Tu ne trouves rien; va-t'en loin de moi. » Et. comme en fredonnant, il se disait à lui-même : « Ici, goinfre aux cheveux blancs; jusques à quand donc serai-je avec toi? »
[27] Puis Paphnuce, son disciple, nous racontait qu'un jour une hyène, ayant pris son petit qui était aveugle, l'apporta à Macaire, et, ayant heurté de la tête la porte de la clôture, elle entra, lui étant assis dehors, et elle jeta à ses pieds le petit. Alors le saint l'ayant pris et lui ayant craché sur les yeux, fit une prière, et sur-le-champ il recouvra la vue. lit la mère l'ayant allaité et pris, s'en alla. [28] lit le lendemain elle a apporté au saint une toison de grande brebis. Et ainsi la bienheureuse Mélanie m'a dit ceci : « C'est de Macaire que j'ai reçu cette toison-là en présent d'hospitalité. » Et quoi d'étonnant si Celui qui a adouci les lions pour Daniel a rendu intelligente aussi la hyène?
Et il disait que depuis qu'il fut baptisé, il ne cracha point par terre, et il était dans sa soixantième année depuis qu'il fut baptisé. [29] Quant à son physique, il était un peu court, glabre, n'ayant de poils que sur la lèvre et au sommet du menton; car par suite d'un excès d'ascétisme, les poils de la joue ne lui avaient pas poussé.
Un jour que j'étais dans le découragement, j'allai le trouver, et je lui dis : «Abbé, que faut-il que je fasse? C'est que les réflexions m'affligent en disant ceci: Tu ne fais rien, va-t'en d'ici. » Et il me dit ceci : « Dis-leur : Moi, c'est à cause du Christ que je garde les murs. »
Entre beaucoup de faits de saint Macaire, j'ai signalé ce petit nombre-ci.
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Leben der Väter (BKV)
18. Makarius von Alexandrien.1
Doch den anderen Makarius, der Priester in den sogenannten Zellen war, lernte ich persönlich kennen; denn ich wohnte neun Jahre lang in den besagten Zellen, drei davon gleichzeitig mit ihm. Manches hab' ich selber mit angesehen, manches von anderen vernommen oder sonst in Erfahrung gebracht.
S. 351 Er übte sich auf diese Weise: Bekam er von irgend einem guten Beispiel Kunde, so befliß er sich, es nachzuahmen. Als er einmal hörte, daß die Mönche von Tabennä die vierzigtägige Fastenzeit hindurch nichts Gekochtes essen, beschloß er, sieben Jahre nichts mehr zu genießen, was am Feuer zubereitet wird, und in der Tat nahm er nichts mehr außer grüne Kräuter, wenn er solche zuweilen fand, und aufgeweichte Bohnen. Nachdem er sich darin geübt hatte, vernahm er, einer esse täglich nur ein Pfund Brot. Da zerbrach er sein Brot in Brocken, legte sie dann in ein irdenes Gefäß und nahm sich vor, stets nur soviel davon zu essen, als er mit der Hand herausnehmen konnte. Lächelnd hat er uns selbst erzählt: "Wohl nahm ich mehrere Bröcklein, doch war es unmöglich, sie herauszubefördern, denn die Öffnung des Gefäßes war zu eng, und mehr zu nehmen erlaubte mir mein Zöllner nicht." Drei Jahre behielt er die Gewohnheit bei, vier oder fünf Unzen Brotes zu essen. Dazu nahm er entsprechend wenig Wasser und jährlich nur einen Sester2 Öl.
Ein andermal wollte Makarius den Schlaf überwinden und blieb deshalb - wie er selbst erzählte - zwanzig Tage lang unter freiem Himmel, bei Tage von Sonnenglut versengt, bei Nacht von Kälte starr.3 Er sagte: "Ich mußte schnell unter Dach gehen und schlafen, sonst wäre mir das Gehirn vertrocknet, so daß ich auf immer wahnsinnig geworden wäre. Soviel an mir lag, trug ich den Sieg davon; aber ich mußte nachgeben, soferne die Natur ihren Anspruch geltend machte."
Eines Morgens, als er in seiner Zelle saß, flog ihm eine Mücke an den Fuß, sättigte sich an seinem Blut und stach ihn. Auf den Schmerz hin zerdrückte sie S. 352 Makarius. Er bereute das so bitterlich,4 als ob er ein Unrecht begangen hätte, und verurteilte sich selber, sechs Monate nackt in einem Sumpfe der sketischen Wüste zu sitzen, wo Mücken, groß wie Wespen, die wilden Schweine zerstechen. Da ward er am ganzen Leibe so zugerichtet und mit so fürchterlichem Ausschlage bedeckt, daß manche meinten, er habe den Aussatz. Nach sechs Monaten also kam er in seine Zelle zurück; nur an der Stimme kannte man, daß es Makarius war.
Einst kam ihm5 das Verlangen, das in einem Garten gelegene Grabmal des Janes und Jambre6 zu besuchen, wie er uns selbst erzählte. Diese Zauberer besaßen einst große Macht zur Zeit des Pharao; nachdem sie diese lange Zeit ausgeübt hatten, errichteten sie den Bau mit vier Fuß hohen Steinen, bereiteten darin ihre Grabkammer und hinterlegten eine Menge Goldes. Auch pflanzten sie Bäume - denn der Ort ist feucht - und gruben einen Brunnen. Weil er den Weg nicht kannte, richtete sich der Heilige nach den Sternen, wie man auf dem Meere zu tun pflegt, nahm ein Bündel Schilfrohre mit und steckte jedesmal, wenn eine Meile zurückgelegt war, eines in den Boden, um mit Hilfe dieser Zeichen den Heimweg zu finden. Nach neuntägigem Marsche kam er endlich in die Nähe des Ortes. Der Teufel aber, der stets den Streitern Christi sich entgegenstellt, las alle Schilfrohre zusammen und legte sie, während er ungefähr eine Meile vom Grabmale schlief, neben seinen Kopf. Als sich Makarius erhob, fand er sie. Vielleicht ließ Gott es zu seiner Prüfung wegen, S. 353 damit er nicht auf ein Schilfrohr7 seine Hoffnung setze, sondern auf die Wolkensäule,8 die dem Volk Israel vierzig Jahre lang in der Wüste voranging. Er sagte: "Siebzig Teufel kamen mir aus dem Grabmal entgegen, schlugen mir unter wildem Geschrei mit den Flügeln ins Antlitz und riefen: Was willst du, Makarius? Was willst du, Mönch? Wozu bist du gekommen? Da ist deines Bleibens nicht. Ich sagte: Nur hineintreten will ich und mich umsehen, dann geh' ich wieder. Als ich hineinkam, fand ich einen ehernen Eimer, der am Brunnen hing an einer Eisenkette und im Laufe der Zeit verrostet war, und Granatäpfel, die von der Sonne gänzlich ausgetrocknet und innen leer waren." Er machte sich dann auf den Weg und kam nach zwanzig Tagen zurück. Weil ihm der mitgenommene Vorrat an Brot und Wasser ausging, geriet er in arge Not. Schon in Gefahr, vor Ermattung umzusinken, sah er mit einem Mal ein Mädchen in schimmernd weißem Gewande; sie trug ein Gefäß, das bis oben mit Wasser gefüllt war, so daß die Tropfen herabfielen. Sie ging drei Tage lang ein Stadium9 weit vor ihm her; auch wenn sie stehen zu bleiben schien, war es unmöglich, sie einzuholen. Die Hoffnung, trinken zu dürfen, gab ihm beständig neue Kraft. Dann sah er ein ganzes Rudel Gazellen, deren es viele gibt in der Gegend; eine darunter hatte ein Junges; deren Euter troff von Milch; da ging er hin und sog sich satt. Bis er an seine Zelle kam, ließ ihn das Tier trinken, das Junge dagegen nicht.
Beim Brunnengraben neben einem Gebüsche biß ihn einmal eine giftige Natter, Makarius packte sie mit beiden Händen am Kiefer und riß sie mitten entzwei, indem er sagte: "Wie kannst du so frech sein auf mich loszufahren? Gott hat dich ja gar nicht gesendet."
Er hatte verschiedene Zellen in der Wüste, eine tief in der sketischen, eine in den sogenannten Zellen und eine andere im Natrongebirge. Einige davon waren ohne S. 354 Türe. Darin saß er, wie man sagte, während der vierzigtägigen Fastenzeit im Finstern; eine andere war so enge, daß er die Füße nicht ausstrecken konnte; wiederum in einer anderen, die geräumiger war, empfing er die Besuche.
Eine solche Menge Besessener heilte Makarius, daß man sie nicht zählen kann. Während wir dort waren, brachte man ihm eine vornehme Jungfrau von Thessalonike, die schon viele Jahre gelähmt war. Er salbte sie während zwanzig Tagen eigenhändig mit geweihtem Öl und betete für sie und entließ sie gesund in ihre Heimat. Von dort aus sandte sie ihm reiche Geschenke.
Als er vom trefflichen Wandel der Mönche von Tabennä hörte, zog er weltliche Kleider nach Art eines Taglöhners an und wanderte in fünfzehn Tagen mitten durch die Wüste nach der Thebais.10 Er fragte dort im Kloster nach dem Archimandriten, namens Pachomius, einem bewährten Manne; dieser besaß die Gabe der Weissagung, doch über Makarius war ihm keine Offenbarung zu teil geworden. Er sagte nun: "Ich bitte dich um Aufnahme in dein Kloster, um Mönch zu werden." Pachomius erwiderte: "Du bist schon alt und nicht mehr fähig anzufangen. Du kannst unmöglich die strengen Abtötungen der Brüder mitmachen. Infolgedessen würdest du voll Ärger fortgehen und über sie schimpfen." Er nahm ihn also nicht auf weder am ersten Tage noch am zweiten und so bis zum siebenten. Makarius aber hielt nüchtern aus und sagte zuletzt: "Nimm mich auf, Vater, und wenn ich nicht genau so fasten und arbeiten sollte wie die Brüder, dann laß mich hinauswerfen." Nun bat er die Brüder, ihn aufzunehmen. Die eine Klostergemeinde zählt dreizehnhundert Männer bis auf den heutigen Tag. Er durfte nun eintreten. Bald darauf begann die vierzigtägige Fastenzeit und er sah, wie jeder sich irgend eine andere Abtötung auferlegte. Einer aß erst am Abend, ein anderer nur nach jedem zweiten Tag, ein anderer nach fünf; wieder andere standen die ganze Nacht und saßen bei Tage. Makarius tauchte S. 355 Zweige von Dattelpalmen in Wasser, stellte sich bei den vielen Mönchen in einen Winkel und nahm weder Brot noch Wasser, bis die vierzigtägige Zeit vorüber war und das Osterfest kam. Er beugte kein Knie und legte sich niemals nieder. Außer einigen Kohlblättern aß er nichts und diese nur jeden Sonntag, damit man ihn essen sah. Wenn er notwendigerweise hinausgehen mußte, kam er so schnell wie möglich zurück und stellte sich wieder an seinen Platz. Da blieb er schweigend stehen und sagte niemals ein Wort. Seine ganze Beschäftigung war stilles Gebet und Handarbeit. Alle Mönche sahen auf ihn mit Staunen und zankten ihren Vorsteher, indem sie sagten: "Woher hast du den da gebracht? Der hat ja weder Fleisch noch Blut. Das hast du getan, uns zu beschämen. Entweder schickest du diesen fort oder du sollst wissen, daß wir alle davongehen." Da nun Pachomius sein Verhalten kannte, bat er Gott um Offenbarung, wer dieser Mann sei. Und es ward ihm offenbart. Da ging er hin, ergriff seine Hand, führte ihn heraus und sagte: "Wohlan, edler Greis! Du bist Makarius, doch hieltest du mir's geheim. Ich hegte schon viele Jahre den Wunsch, dich zu sehen. Ich danke dir, daß du meine Kinder gedemütigt hast, damit sie nicht stolz werden auf ihre Abtötungen. Geh' nun wieder heim - denn du hast uns genugsam erbaut - und bete für uns!" Da ging er in Ehren hinweg.
Wiederum ein ander Mal erzählte Makarius: "Nachdem ich alle frommen Übungen versucht hatte, wonach mich verlangte, regte sich der Wunsch in meiner Seele, fünf Tage nichts anderes zu tun als unverwandt meinen Sinn auf Gott zu richten. Ich schloß den Zugang meiner Zelle, um keinem Menschen Rede stehen zu müssen. So verblieb ich bereits den zweiten Tag und mahnte meine Seele: Steige nicht herab vom Himmel! Da hast du die Engel und Erzengel, die hocherhabenen Kräfte, die Cherubim und Seraphim, den Gott, der alles erschaffen hat. Steig' also nicht herab vom Himmel! Nachdem ich zwei Tage und zwei Nächte ausgehalten hatte, geriet der Teufel in solche Wut, daß er zur Feuerflamme ward und alles verbrannte, was in meiner Zelle war, und auch die Matte, worauf ich stand, Feuer fing und ich S. 356 selbst verbrannt zu werden glaubte. Endlich am dritten Tage ließ ich ab aus Furcht, ich könnte meinen Geist nicht mehr gänzlich gesammelt halten, und mußte zur Betrachtung der Welt herabsteigen, damit es mir nicht als Stolz angerechnet werde."
Als ich einmal zu Makarius kam, fand ich vor seiner Zelle den Priester eines Dorfes liegen; sein ganzer Kopf war von einer Krankheit, die man Krebs nennt, zerfressen, so daß man am Scheitel sogar den Knochen sah. Er war gekommen, um Heilung zu suchen, aber Makarius gewährte ihm keine Unterredung. Ich sagte deshalb zu ihm: "Ich bitte dich, erbarm' dich seiner und laß ihn sein Anliegen vortragen." Er gab mir zur Antwort: "Er ist nicht wert geheilt zu werden, denn das Leiden ward ihm zur Strafe geschickt. Willst du trotzdem, er solle geheilt werden, dann überred' ihn, vom priesterlichen Dienste fernzubleiben; denn er hat trotz unzüchtigen Umganges den Priesterdienst verrichtet und ist darum jetzt gestraft; wenn er das verspricht, wird Gott ihn heilen." Ich redete nun mit dem Sünder und dieser gelobte mir eidlich, des Priesteramtes nicht mehr zu walten. Nun ließ ihn Makarius zu sich kommen und sagte: "Glaubst du, daß es einen Gott gibt, dem nichts verborgen ist?" Er sagte: "Ja." - "Konntest du Gott nicht verspotten?" Er sagte: "Nein." - "Wenn du deine Sünde erkennest und einsiehst, weshalb die Strafe Gottes über dich kam, so bessere dich in Zukunft!" Er bekannte nun seine Schuld und gab das Versprechen, niemals wieder die Sünde zu begehen, auch den priesterlichen Dienst nicht mehr zu verrichten, sondern in den Laienstand zurückzutreten. Nun legte Makarius ihm die Hand auf und er genas in wenigen Tagen und es wuchsen ihm die Haare wieder und er ging gesund hinweg.
Vor meinen Augen brachte man ihm einen Knaben, der von einem argen Teufel besessen war. Er legte ihm die eine Hand auf das Haupt, die andere auf das Herz und betete, bis das Kind in der Luft schwebte.11 Der S. 357 Leib des Knaben schwoll wie ein Schlauch, so daß er am ganzen Leibe mit Rotlauf behaftet schien. Plötzlich stieß er einen Schrei aus; Wasser drang ihm aus allen Organen und er bekam wieder den gewöhnlichen Leibesumfang. Nachdem er ihn noch mit Öl gesalbt und mit Wasser begossen hatte, gab er ihn dem Vater zurück und gebot ihm, vierzig Tage weder Fleisch noch Wein zu genießen. So gab er ihm die Gesundheit.
Ehrgeizige Gedanken plagten ihn einst, er solle die Zelle verlassen und aus edler Absicht nach Rom reisen, um Kranke zu heilen, denn er besaß große Macht über die bösen Geister. Trotzdem die Versuchung lange dauerte, gab er nicht nach. Zuletzt warf er sich auf die Türschwelle nieder, streckte die Füße nach außen und sagte: "Zieht, ihr Teufel, zieht! Denn ich gehe nicht fort mit meinen eigenen Füßen; könnt ihr mich wegbringen, so will ich gehen." Und er schwor ihnen: "Ich bleibe liegen bis zum Abend, und wenn ihr mich nicht wegschaffet, will ich auf euch nicht hören." Nachdem er lange dort gelegen hatte, stand er auf. Sie setzten ihm, als die Nacht gekommen war, von neuem zu. Da nahm er einen großen Korb, der zwei Scheffel faßte, füllte diesen mit Sand, lud ihn auf die Schultern und trug ihn durch die Wüste umher. Einer von den Vorstehern, der Antiochener Theosebius, begegnete ihm und sagte: "Was trägst du da, Vater? Laß mich deine Bürde nehmen und plage dich nicht mehr länger." Doch Makarius sprach: "Ich plage den, der mich plagt; denn unablässig treibt er mich an, in die Ferne zu wandern." Nachdem er lange Zeit seine Last umhergeschleppt und den Leib ermüdet hatte, ging er in seine Zelle zurück.
Der selige Makarius - er war nämlich Priester - hat uns auch erzählt: "Ich gewahrte zur Zeit der Austeilung der Geheimnisse, daß niemals ich es war, der dem Asketen Markus die Opfergabe reichte, sondern S. 358 ihm gab sie ein Engel vom Altare. Nur den Finger sah ich von der Hand des Spenders." Der genannte Markus war ziemlich jung, überaus sanftmütig und enthaltsam und wußte das Alte und Neue Testament auswendig.
Eines Tages ging ich bei gelegener Zeit zu ihm, der schon im höchsten Greisenalter stand. Ich setzte mich vor seine Türe um zu hören, was er rede, und wahrzunehmen, was er tue, denn ich hielt ihn für ein übermenschliches Wesen. Er war ganz allein drinnen. Er zählte schon über hundert Jahre und hatte keine Zähne mehr. Eben stritt er mit sich selbst und mit dem Teufel, indem er sagte: "Was willst du denn, elender Alter? Brot hast du gegessen und Wein getrunken. Was willst du noch mehr, alter Vielfraß?" So schalt er sich selbst, dann den Teufel: "Bin ich dir etwas schuldig? Nichts kannst du finden. Mach', daß du fortkommst!" Dann schien er wieder mit sich selbst zu plaudern: "He, du Vielfraß! Wie lange muß ich bei dir noch aushalten?"
Sein Schüler Paphnutius erzählte, daß eines Tages eine Hyäne ihr Junges, das blind war, nahm und zu Makarius brachte; sie pochte mit dem Kopf an die Türe, ging hinein, wo Makarius saß, und warf ihm das Junge zu Füßen. Der Heilige nahm es, spuckte ihm in die Augen und betete, und sogleich ward es sehend. Nachdem die Mutter es gesäugt hatte, nahm sie es wieder und ging davon. Am nächsten Tage brachte sie dem Heiligen ein großes Schaffell.12 Die heilige Melania hat erzählt, sie habe dieses Fell vom Heiligen als Geschenk erhalten. Soll man sich wundern, daß jener, der die S. 359 Löwen Daniels zähmte, der Hyäne solches Verständnis gab?
Er sagte: "Seit ich getauft wurde, hab' ich niemals auf den Boden gespuckt".13 Es war aber seit seiner Taufe das sechzigste Jahr. Er war unscheinbar und schwächlich von Gestalt, Barthaare trug er nur auf den Lippen und an der Kinnspitze, denn sie wuchsen ihm sonst nicht vor übermäßiger Abtötung.
Einst kam ich bedrängten Geistes zu ihm und sagte: "Vater, was soll ich anfangen? Es plagt mich der Gedanke: "Du tust nichts; geh fort von hier!" Da sprach er: "Antworte nur: Ich will um Christi willen diese Mauern hüten."
Ich habe Dir damit einiges über den heiligen Makarius kundgemacht.
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Dieser hl. M., genannt der jüngere, der Städter, gest. um 408, war Lehrer von angeblich 5000 Mönchen in der nitrischen Wüste. ↩
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Ein wenig mehr als ein halber Liter. Vgl. oben S. 36 Anm. 1 [350]. ↩
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Der Temperaturwechsel im heißen Orient ist bekannt.Die Nächte wirden oft auffallend kühl. Vgl. schon die Klage Jakobs bei Laban: "Tag und Nachtzehrten Hitze und Frost an mir." (Gen 31,40) und Ps 120,6: "Bei Tage wird dich die Sonne nicht brennen noch bei Nacht der Mond." - Der Mond als Ursache der Kälte gedacht. ↩
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Nach anderen Handschriften gab nicht ein Mückenstich den Anlaß, sondern unreine Versuchung. - Halten wir an dem übersetzten Wortlaute fest, so muß das Folgende wohl als Strafe für den Ärger angesehen wirden. ↩
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Der griech. Text der Historia monachorum in Aegypto teilt das Abenteuer dem Ägyptier Makarius zu; die syrische Vita des weiter unten (Kap. 37) genannten Sarapion läßt diesen Wandermönch dahin ziehen. ↩
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So hießen nach jüdischer Tradition (2Tim 3,8) die ägyptischen Zauberer, die dem Moses entgegentraten vor Pharao. (Ex 7,11; 8,7 u.18). Der zweite heißt gewöhnlich Mambre. [So im Talmud(b) Men 85a; cf Targum PseudoJonathan Num 22,22]. ↩
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Wohl in Bezug auf Mt 11,7 (Lk 7,24), wo der Heiland selbst das Schilfrohr als Bild des wankelmütigen Menschen bezeichnet. ↩
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Ex 13,21 f. ↩
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Als Wegmaß galt zumeist das kleine Stadium von 148 m. ↩
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Auch das Folgende wird in der syr. Vita des Sarapion (vgl. Kap. 20) diesem zugeschrieben. ↩
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Nach der koptischen Übersetzung hebt sich der Dämon in die Luft (vgl. Butler I, 151), nicht der Knabe. Wenn sich nachweisen ließe, daß die ältesten griechischen Handschriften so lasen, dann könnte man mit Recht vermuten, daß Palladius selber nicht alles gesehen haben will, was er nach den überlieferten Texten selber gesehen haben soll. Wenn sich angeblich indische Fakire schwebend in der Luft halten können, wird man die Stelle auch sonst einmal anders beurteilen können. ↩
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In einigen Handschriften findetman die LEgende noch weiter ausgeschmückt: "Als der Heilige das Fell erblickte, sprach er zur Hyäne: "Du hast jemand ein Schaf zerrissen. Woher hättest du sonst das Fell? Ich nehme nichts von dir, was auf ungerechte Weise gewonnen ist." Da warf sich die Hyäne vor ihm nieder, neigte den Kopf zur Erde und legte das Fell zu Füßen des Heiligen. Er aber sprach "Ich hab' es dir schon gesagt, daß ich es nicht nehme, es sei denn, du gelobest mir, nie mehr die Armen zu schädigen, indem du ihnen Schafe raubest." Da nickte sie mit dem Kopf, als wolle sie das versprechen. Hierauf nahm er das Fell von ihr in Empfang." - Erinnert auffallend an den Wolf von Gubbio des hl. Franz von Assisi (Fioretti c. 21). ↩
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Eine lat. Handschrift gibt die Worte wieder: "… non est locutus verbum otiosum." Aber eine griech. Redensart "auf den Boden spucken" statt: "Unnütz reden" scheint es nicht gegeben zu haben. Wahrscheinlich handelt es sich buchstäblich um das Nichtspucken als eine asketische Sitte [oder schlicht um Anstand; cf im Talmud Ber 24a/b; Ber 62b; Tam 27b; Er 99a: Hat man (dort) uriniert oder gespuckt, so ist man ein Sündopfer schuldig (Goldschmidt)]. Immerhin ein realistischer Zug nach den starken legendarischen. ↩