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Histoire de l'Église
CHAPITRE PREMIER.
Piété de Jovien.
Les Généraux d'armée, et les Gouverneurs de Province s'étant assemblés, conférèrent ensemble pour voir qui serait le plus capable de commander les troupes dans un pays ennemi, et de conserver l'Empire, que l'indiscrétion du Prince mort, avait réduit à un extrême péril. Pendant qu'ils délibéraient, les soldats s'assemblèrent de leur côté, et demandèrent pour Empereur Jovien qui n'était ni Capitaine, ni Tribun, mais qui avait néanmoins de très bonnes qualités. Il avait la taille avantageuse, et l'esprit fort élevé. Ils se portait avec beaucoup de courage dans les combats, et dans les occasions qui sont plus périlleuses que les combats mêmes, car il avait repris publiquement le Tyran de ses impiétés, sans appréhender ses violences, et avait fait 208 paraître un zèle aussi ardent pour la foi, qu'il est nécessaire de l'avoir pour remporter la couronne du martyre. Les gens de commandement admirèrent le consentement si prompt,, et si unanime de l'armée, et l'ayant pris pour une marque certaine de la volonté de Dieu, se saisirent de Jovien et le placèrent sur un trône, qu'ils avaient élevé à la hâte. Quand ils lui eurent donné tout d'une voix le titre de César, et d'Empereur il leur déclara avec sa liberté ordinaire, sans appréhender ni le jugement des Chefs, ni l'inconstance des soldats, qu'étant Chrétien, il ne désirait point commander à des Païens, parce que les hommes de cette sorte qui ne sont point soutenus par la force de la grâce, sont exposés aux ruses, et aux violences de leurs ennemis. Les gens de guerre lui répondirent tous ensemble :
Ne faites point de difficulté de nous commander, comme vous pourriez faire si nous étions des impies; nous sommes Chrétiens, et nous avons été élevés dans les maximes de la Religion Chrétienne. Les plus âgés d'entre nous les ont apprises de Constantin ; les autres les ont apprises de Constance, et le règne du dernier Empereur a été trop court pour les effacer de notre mémoire.
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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter XIV. Of the holy Barses, and of the exile of the bishop of Edessa and his companions.
Barses , whose fame is now great not only in his own city of Edessa, and in neighbouring towns, but in Phœnicia, in Egypt, and in the Thebaid, through all which regions he had travelled with a high reputation won by his great virtue, had been relegated by Valens to the island of Aradus, 1 but when the emperor learnt that innumerable multitudes streamed thither, because Barses was full of apostolic grace, and drove out sicknesses with a word, he sent him to Oxyrynchus 2 in Egypt; but there too his fame drew all men to him, and the old man, worthy of heaven, was led off to a remote castle near the country of the barbarians of that district, by name Pheno. It is said that in Aradus his bed has been preserved to this day, where it is held in very great honour, for many sick persons lie down upon it and by means of their faith recover.