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Histoire de l'Église
CHAPITRE IX.
Lettre du Concile de Constantinople.
Le saint Concile des Évêques Orthodoxes assemblé dans la grande ville de Constantinople, à Nos Seigneurs nos très chers et très pieux frères, et Collègues, Damase, Ambroise, Breton, Valérien, Ascole, Aneme, Basile et aux autres saints Évêques assemblés dans la grande ville de Rome ; Salut en notre Seigneur.
IL est peut-être inutile de vous représenter la multitude des maux que nous avons soufferts du crédit, et de la fureur des Ariens, comme si vous n'en aviez point de connaissance. Car nous ne saurions croire que ce qui nous touche vous soit si indifférent, que vous ayez besoin d'être informés des peines qui ont dû il y a longtemps exciter votre compassion. Les tempêtes dont nous avons été battus ont fait trop de bruit pour n'avoir pas frappé vos oreilles. Le peu de temps qui s'est écoulé depuis cette persécution, n'a pas permis qu'elle se soit effacée de la mémoire, non seulement de ceux qui l'ont soufferte, mais encore de ceux dont la charité sont tous les maux que les autres souffrent. il n'y a que deux jours que les uns ont obtenu permission de sortir du lieu de leur exil, et de retourner à leurs Eglises avec des fatigues incroyables. On a rapporté les corps des autres, qui sont morts de misère dans un pays étranger. Quelques-uns ayant trouvé depuis leur retour 288 la colère des hérétiques aussi ardente, et aussi envenimée que jamais, ont souffert dans leurs maisons, de plus rigoureux traitements que parmi les peuples les plus barbares. Les uns ont été lapidés, comme saint Etienne le fut autrefois. Les autres ont été tourmentés de divers supplices, de sorte qu'ils portent sur leurs corps les marques de notre Seigneur Jésus-Christ. Qui pourrait faire le dénombrement des taxes, qui ont été imposées aux villes, et aux communautés, des proscriptions des particuliers, des pièges qu'on leur a dressés, des affronts, et des emprisonnements qu'on leur a fait souffrir ? En effet nos misères se sont multipliées sans nombre, soit que la justice de Dieu veuille punir nos péchés, ou que sa miséricorde ait dessein d'éprouver notre patience. C'est pourquoi nous rendons grâces à Dieu de ce qu'il a instruit ses serviteurs, par tant d' afflictions, et de ce qu'ensuite il a eu la bonté de nous donner du soulagement. Nous ne saurions sans beaucoup de loisir, ni sans beaucoup de travail, rétablir le corps de l'Eglise, et lui rendre peu à peu la santé, et la force que ses longues maladies lui ont ôtées. Car bien que nous semblions délivrés de la violence des persécutions, et que nous jouissions des lieux que les hérétiques avaient usurpés, nous ne laissons pas d'être incommodés par les loups, qui depuis qu'ils sont chassés de la bergerie, enlèvent toujours quelque brebis dans les bois, sont du bruit parmi le peuple, et renversent autant qu'ils peuvent l'Eglise. C'est pourquoi il est nécessaire, comme nous venons de dire, de mettre beaucoup de temps à cette affaire importante. 289 Etant animés d'une charité véritablement fraternelle, vous nous invités par les lettres du très pieux Empereur, à nous trouver comme vos membres, au Concile que vous prétendez tenir à Rome, selon la volonté de Dieu, afin qu'après que nous avons été seuls destinés à souffrir toute sorte de misères, vous ne soyez pas seuls destinés à la joie, et au triomphe, depuis que les Empereurs concourent à la défense de la piété ; mais que nous ayons part à votre joie, et que nous régnions avec vous, selon l'expression du saint Apôtre. Nous aurions bien souhaité qu'il nous eût été possible de contenter votre désir; et nous aurions volontiers demandé des plumes pour voler comme des colombes, et pour nous reposer dans votre sein. Lais comme nous ne saurions y aller, sans abandonner les Eglises qui commencent à se repeupler, et que l'année dernière nous nous rassemblâmes à Constantinople, après avoir assisté au concile d'Aquilée, et que nous avions le consentement que les Evêques qui avaient assisté à ce concile, et que nous ne nous doutions en aucune sorte qu'il nous fallût entreprendre de plus grand voyage, comme d'ailleurs nous n'avons pas assez de temps ni pour préparer ce qui nous serait nécessaire à ce voyage, ni pour en avertir les Evêques nos Collègues, qui sont répandus en des Provinces éloignées, et pour recevoir leur consentement ; et comme enfin plusieurs avaient d'autres empêchements, tout ce que nous avons pu faire, tant pour rétablir l'ordre, et la discipline, que pour vous assurer de la sincérité de notre affection, a été de prier Cyriaque, Eusèbe, 290 et Priscien nos très-chers, et très-vénérables frères. et Collègues de prendre la peine de vous aller trouver, et de vous témoigner que nous n'avons de désirs que pour la paix, d'amour que pour l'unité, et de zèle que pour la foi. Si nous avons souffert des persécutions, des tourments, les menaces des Empereurs, les rigueurs des Gouverneurs des Provinces, et les violences des hérétiques, nous ne les avons souffertes pour |a défense de la doctrine Evangélique, qui a été publiée par les trois cent dix huit Évêques du Concile de Nicée en Bithynie. Il faut que vous approuviez aussi bien que nous cette doctrine, et que tous ceux qui ne veulent pas renverser la foi l'approuvent, puisque c'est l'ancienne doctrine qui est conforme au Baptême, et qui nous fait croire le Père, le Fils, et le saint Esprit, que le Père, le Fils, et le saint Esprit ont la même divinité, la même substance, et la même puissance ; que les trois hypostases, ou les trois personnes parfaites ont la même dignité, et le même empire éternel. Ainsi l'erreur de Sabellius, qui confond les personnes en ôtant leurs propriétés, n'a point de lieu parmi nous, ni le blasphème des Eunomiens, des Ariens, de des Pneumatomaques qui divisent la substance, la nature, et la divinité, et qui établissent une Trinité nouvelle, c'est à dire une Trinité créée, ou de diverse substance, au lieu de la Trinité incréée, consubstantielle, et éternelle. Nous conservons aussi la pureté de la doctrine touchant l'Incarnation de notre Seigneur, en n'admettant point un corps imparfait, sans âme, ou sans esprit ; mais en tenant que le Verbe de Dieu 291 a été parfait avant tous les siècles, et que dans les derniers temps il s'est fait homme parfait pour notre salut. Voila un abrégé de la foi que nous enseignons constamment, dont vous recevrez encore plus de joie, si vous prenez la peine de lire deux écrits, dont l'un a été composé à Antioche, et l'autre le fut l'année dernière à Constantinople, où nous avons expliqué plus au long notre créance, et condamné par notre signature les hérésies, qui se sont élevées depuis peu. Pour ce qui regarde l'administration des Églises particulières, il y a, comme vous savez, un Canon fait par les saints Evêques de Nicée, par lequel il est ordonné que les ordinations soient faites par les Evêques de chaque Province, et s'ils l'ont agréable, qu'elles soient faites aussi par les Evêques des Provinces voisines, qui se rencontreront avec eux. Nous vous prions de croire que cette règle-là est très-religieusement observée parmi nous, et que les Evêques des plus grandes villes, ont été ordonnés de la sorte. C'est ainsi que Nectaire a été ordonné Évêque de l'Eglise de Constantinople, qui est une Eglise comme nouvellement fondée, puisque par la miséricorde de Dieu nous l'avons arrachée depuis peu de la gueule du lion, en la retirant d'entre les mains des hérétiques, et qu'il a été établi du commun consentement des Evêques assemblés dans un Concile Général, en présence du très-religieux Empereur, au contentement de tout le Clergé, et de tout le peuple. C'est ainsi que les Evêques de Syrie, et d'Orient ont ordonné d'un commun consentement, avec l'agrément de tous les fidèles, le très 292 religieux, et très-vénérable Slavien Évêque d'Antioche, ou le nom de Chrétien fut premièrement connu. Son ordination a été depuis approuvée par un Concile Général, comme une ordination légitime. Nous vous avertirons que le très religieux, et très vénérable Cyrille est Évêque de l'Eglise de Jérusalem, qui est la mère de toutes les Eglises, qu'il a été élu, et établi selon ses canons, par les Évêques de |a province et qu'il a soutenu divers combats contre les Ariens. Nous vous exhortons de leur témoigner la joie que vous avez de l'ordination Canonique, qu'ils ont reçue parmi nous, et d'être unis avec eux par la charité, par la crainte de Dieu qui supprime les mouvements humains, et préfère l'édification de l'Eglise, à l'amour des créatures. Quand nous aurons établi parmi nous d'un commun consentement, la vérité de la soi et la sincérité de la charité, nous cesserons de dire cette parole que saint Paul a condamnée ? Je suis à Paul, et moi je suis à Apollon, et moi à Céphas. Nous serons tous à Jésus-Christ, qui ne sera point divisé entre nous. Nous conserverons l'unité du corps de l'Eglise, et paraîtrons avec confiance devant le tribunal du Seigneur.
Voila ce que ces Évêques écrivirent contre les erreurs folles, et extravagantes d'Arius, d'Aëce, d'Eunome, de Sabellius, de Photin, de Marcel, de Paul de Samosate, et de Macedonius. Ils condamnèrent aussi les nouveautés d'Apollinaire, en déclarant qu'ils tenaient une saine doctrine touchant l'Incarnation du Sauveur, en rejetant une Incarnation imparfaite par laquelle le Verbe se fût uni à un corps sans 293 âme, ou sans esprit.
Damase qu'on ne saurait assez louer, n'eut pas plutôt appris que cette hérésie s'était élevée, qu'il déposa, et retrancha de l'Eglise Apollinaire, et Timothée son Disciple, et qu'il en avertit les Évêques d'Orient par la lettre qui suit.
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Kirchengeschichte (BKV)
9. Schreiben der Synode in Konstantinopel an die Bischöfe des Abendlandes1
„Den verehrtesten und hochwürdigsten Herrn, Brüdern und Mitbischöfen, Damasus, Ambrosius, Britton, Valerian, Acholius, Anemius, Basilius und den übrigen heiligen Bischöfen, welche in der großen Stadt Rom versammelt sind, entbietet die heilige Synode der in der großen Stadt Konstantinopel versammelten rechtgläubigen Bischöfe Gruß im Herrn.
Es ist sicher überflüssig, Ew. Hochwürden wie Unwissende zu belehren und die Menge der Leiden aufzuzählen, die uns von der Gewalttätigkeit der Arianer zugefügt worden sind. Denn wir glauben, daß Euere gottesfürchtige Gesinnung unsere Angelegenheiten nicht für so nebensächlich halte, daß sie diese Dinge erst erfahren müßte, über welche sie Mitleid empfinden sollte. Auch sind die Stürme, die uns umbraust haben, keineswegs derart, daß sie wegen ihrer Geringfügigkeit unbeachtet bleiben konnten. Die Zeit der Verfolgung gehört der jüngsten Vergangenheit an und ist noch in lebhafter Erinnerung nicht nur bei denen, welche sie erduldet haben, sondern auch bei denen, welche aus Liebe die Schicksale der Leidenden zu den ihrigen machten. Denn erst gestern sozusagen und vorgestern sind die einen, befreit S. 275 von den Banden des Exils, unter tausenderlei Bedrängnissen zu ihren Kirchen zurückgekehrt und sind von den anderen, die in der Verbannung den Tod gefunden, die Reliquien zurückgebracht worden. Einige sind auch nach ihrer Rückkehr aus der Verbannung der schäumenden Wut der Häretiker zum Opfer gefallen und haben in der Heimat noch Schlimmeres erduldet als in der Fremde, indem sie von jenen zu Tode gesteinigt wurden wie der selige Stephanus2. Andere, erschöpft von verschiedenen Mißhandlungen, tragen noch heute die Wundmale Christi3 und die Striemen an ihrem Körper. Die Geldstrafen aber und die außerordentlichen Schätzungen der Städte, die Achtserklärungen Einzelner verbunden mit der Konfiskation ihrer Güter, die listigen Nachstellungen, Gewalttätigkeiten und Einkerkerungen, wer vermöchte sie alle aufzuzählen? Sind doch in der Tat alle Trübsale über uns gekommen, Trübsale ohne Maß und Zahl, vielleicht weil wir zu büßen hatten für unsere Sünden, vielleicht auch weil Gottes Güte durch die Menge der Leiden uns prüfen und üben wollte.
Hierfür sei nun Gott Dank gesagt, der seine Diener durch so viele Drangsale erziehen wollte und nach der Menge seiner Erbarmnisse4 uns wieder zur erquickenden Ruhe führte5. Wir bedürften nun einer dauernden Muße und vieler Zeit und Mühe zur Wiederaufrichtung der Kirchen, damit wir den Leib der Kirche wie nach einer langen Krankheit durch sorgfältige Pflege allmählich wieder von der Krankheit befreien und zur früheren Gesundheit, d. i. zur Rechtgläubigkeit, zurückführen. Denn wenn es auch noch so sehr den Anschein hat, daß wir den heftigsten Sturm der Verfolgung überstanden haben und daß wir die geraume Zeit im Besitz der Häretiker befindlichen Kirchen eben jetzt wieder zurückerhalten, so verursachen uns doch die Wölfe noch immer schwere Sorge, da sie auch nach ihrer Ausstoßung aus der Hürde in Tälern und Schluchten die Herden S. 276 plündern, Gegenversammlungen veranstalten, Volksaufstände erregen und nichts unterlassen, was den Kirchen zum Schaden gereichen kann. Es wäre also, wie gesagt, nötig, daß wir noch längere Zeit hindurch angestrengt arbeiten.
Nachdem Ihr aber als Beweis Eurer brüderlichen Liebe gegen uns zu der Synode, die Ihr durch Gottes Fügung in Rom feiert, durch das Schreiben des gottgeliebtesten Kaisers auch uns eingeladen habt als zu Euch gehörige Glieder, auf daß, nachdem wir früher den Trübsalen allein ausgesetzt waren, Ihr jetzt bei der Übereinstimmung der Kaiser im rechten Glauben nicht ohne uns herrschet, sondern damit nach dem Ausspruch des Apostels auch wir mit Euch herrschen6: da wünschten wir, wenn es möglich wäre, alle miteinander unsere Kirchen verlassen und mehr der Sehnsucht des Herzens als der Notwendigkeit folgen zu können. „Denn wer wird uns Flügel geben, wie die einer Taube, und wir werden fliegen und bei Euch ruhen7.” Da aber dieses die Kirchen, welche eben erst am Anfang ihrer Erneuerung stehen, vollständig entblößen würde und da die Sache den meisten auch ganz und gar unmöglich wäre — wir sind nämlich in Konstantinopel zusammengekommen gemäß dem vorigjährigen Schreiben, das von Euren Hochwürden nach der Synode zu Aquileja8 an den gottgeliebtesten Kaiser Theodosius gesandt worden ist; wir haben uns nur für diese Reise bis Konstantinopel ausgerüstet und bringen nur zu dieser Synode die Zustimmung der in den Provinzen gebliebenen Bischöfe mit; die Notwendigkeit einer größeren Reise haben wir S. 277 weder vorausgesehen noch überhaupt etwas davon gehört, bevor wir nach Konstantinopel kamen; dazu kommt, daß der angesetzte Termin wegen seiner Nähe nicht die nötige Zeit bietet weder zur Vorbereitung einer längeren Reise noch auch dazu, alle Bischöfe unserer Gemeinschaft in den Provinzen davon in Kenntnis zu setzen und deren Zustimmung einzuholen —, da also dieses und außerdem noch vieles andere der Mehrzahl das Reisen unmöglich macht, so haben wir das getan, was das Nächstliegende war, um die (kirchlichen) Angelegenheiten wieder in Ordnung zu bringen und zugleich unsere Liebe zu Euch zu bezeigen: wir haben unsere hochwürdigsten und verehrungswürdigsten Brüder und Amtsgenossen, die Bischöfe Cyriacus, Eusebius und Priscianus ersucht, die Mühen der Reise zu Euch gütig übernehmen zu wollen. Durch diese Männer wollen wir sowohl unsere friedliebende und auf die Erhaltung der Einigkeit gerichtete Gesinnung wie auch unseren Eifer für den gesunden Glauben kundgeben.
Wenn wir nämlich Verfolgungen oder Drangsale oder kaiserliche Drohungen oder die Grausamkeiten der Statthalter oder irgendeine andere Anfechtung von Seiten der Häretiker auszustehen hatten, so haben wir dieses erduldet für den evangelischen Glauben, der zu Nizäa in Bithynien von den dreihundertachtzehn Vätern festgestellt worden ist. Dieser muß auch Euch und uns allen genügen, welche nicht das Wort des wahren Glaubens verkehren wollen, da er sehr alt ist und der Taufformel entspricht und uns lehrt, zu glauben an den Namen des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes, so daß nämlich eine Gottheit, Macht und Wesenheit des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes geglaubt wird und ebenso gleiche Ehre und Würde und gleichewige Herrschaft in drei ganz vollkommenen Hypostasen oder drei vollkommenen Personen, so daß weder die Krankheit des Sabellius Platz findet, wonach die Hypostasen vermischt und die Eigentümlichkeiten derselben aufgehoben werden, noch auch die gotteslästerliche Lehre der Eunomianer, Arianer und Pneumatomachen Kraft gewinnt, derzufolge die Wesenheit oder Natur oder Gottheit geteilt und der ungeschaffenen, S. 278 gleichwesentlichen und gleichewigen Dreifaltigkeit eine Art von nachgeborener, geschaffener und wesensverschiedener Natur hinzugefügt wird. Auch die Lehre von der Menschwerdung des Herrn bewahren wir ohne Verdrehung; wir nehmen nicht an, daß die menschliche Natur ohne Seele oder ohne Vernunft oder unvollkommen gewesen, sondern wir wissen, daß der Gott Logos ganz vollkommen und vor aller Zeit ist, daß er aber in den letzten Tagen um unseres Heiles willen ein vollkommener Mensch geworden ist9.
So lautet also in Kürze der von uns ohne Rückhalt und Scheu gepredigte Glaube. Ihr werdet Euch darüber noch eingehender unterrichten können, wenn Ihr das in Antiochia von der dort versammelten Synode verfaßte10 und das voriges Jahr in Konstantinopel von der ökumenischen Synode aufgestellte Glaubensbekenntnis11 einsehen wollt, in denen wir unseren Glauben ausführlicher dargelegt und gegen die in jüngster Zeit aufgetretenen Irrlehren schriftlich das Anathem ausgesprochen haben.
Was aber die besondere Verwaltung in den Kirchen betrifft, so besteht, wie Ihr wißt, ein altes Gesetz in Kraft und eine Verordnung der heiligen Väter zu Nizäa, daß in jeder Provinz die zur Provinz Gehörigen und, S. 279 wenn diese wollen, mit ihnen der Nützlichkeit halber auch die Angrenzenden die Weihen vornehmen. Diesen Bestimmungen gemäß werden bei uns, das möget Ihr wissen, die übrigen Kirchen verwaltet und sind auch für die angesehensten Kirchen die Priester eingesetzt worden. So haben wir für die sozusagen neugegründete Kirche von Konstantinopel, die wir eben erst mit Gottes barmherziger Hilfe aus der Gotteslästerung der Irrlehrer wie aus dem Rachen eines Löwen herausgerissen haben, den hochwürdigsten und gottgeliebtesten Nektarius zum Bischof geweiht, und zwar auf der ökumenischen Synode mit Stimmeneinhelligkeit, in Gegenwart des gottgeliebtesten Kaisers Theodosius und des ganzen Klerus und unter Zustimmung der ganzen Stadt. Für die so alte und wahrhaft apostolische Kirche zu Antiochien in Syrien, in der zuerst der ehrwürdige Name der Christen in Gebrauch kam, haben die zur Provinz und zur morgenländischen Diözese Gehörigen in einer allgemeinen Versammlung und auf kanonische Weise den hochwürdigsten und gottgeliebtesten Bischof Flavianus gewählt und geweiht, wozu die ganze Kirche ihre Zustimmung gab, gleich als ob sie den Mann mit einem Munde hätte ehren wollen. Diese Weihe wurde auch von der gesamten Synode als gesetzmäßig anerkannt12. Ferner geben wir Euch bekannt, daß in der Kirche zu Jerusalem, der Mutter aller Kirchen, der hochwürdigste und gottgeliebteste Cyrillus Bischof ist, der vor langer Zeit von den zur Provinz Gehörigen auf kanonische S. 280 Weise aufgestellt und geweiht wurde und sehr viele Kämpfe mit den Arianern zu verschiedenen Zeiten bestanden hat.
Wir bitten deshalb Euere Frömmigkeit, über diese unsere kirchlichen Verhältnisse als über solche, die auf gesetzmäßige und kanonische Weise zustande gekommen sind, sich mit uns zu freuen durch Vermittlung des Geistes der Liebe und der Furcht des Herrn, welche alle menschliche Voreingenommenheit zurückdrängt und die Erbauung der Kirchen höher stellt als private Freundschaft und Zuneigung. So werden wir einig sein in der Lehre des Glaubens, wird die christliche Liebe in uns befestigt und werden wir nicht mehr sagen, was von den Aposteln verurteilt ist: 'Ich bin des Paulus, ich des Apollo, ich des Kepha13', sondern wir werden alle als Schüler Christi erscheinen, der in uns nicht geteilt ist, und werden mit Gottes Hilfe den Leib der Kirche vor Trennung bewahren und mit Zuversicht vor den Richterstuhl des Herrn treten14.”
Dieses haben sie gegen den Irrwahn des Arius, Aëtius und Eunomius und ebenso auch gegen Sabellius, Photinus, Marcellus, Paulus von Samosata und Macedonius geschrieben. In gleicher Weise haben sie aber auch ganz deutlich die Neuerung des Apollinaris verurteilt, indem sie sagten: „Auch die Lehre von der Menschwerdung des Herrn bewahren wir ohne Verdrehung, indem wir annehmen, daß die menschliche Natur weder ohne Seele noch ohne Vernunft noch überhaupt unvollkommen gewesen sei15.”
Auch der berühmte Damasus hat, als er von der Entstehung dieser Häresie erfuhr, nicht nur den Apollinaris, sondern auch dessen Schüler Timotheus verurteilt und verdammt. Dieses berichtet er den Bischöfen des Morgenlandes in einem Schreiben, von dem ich glaube, daß es nützlich sei, es in meine Darstellung aufzunehmen.
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Im Jahre 382. ↩
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Vgl. Apg. 7, 58. ↩
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Vgl. Gal. 6, 17. ↩
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Vgl. Ps. 50, 3 [Ps. 51, 3]. ↩
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Vgl. ebd. [Ps.] 65, 12 [Ps. 66, 12]. ↩
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1 Kor. 4, 8. ↩
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Ps. 54, 7 [Ps. 55, 7]. ↩
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Eine Synode von Aquileja im Jahre 381, welche sich mit der Untersuchung der Lehre zweier arianischer Bischöfe Illyriens (Palladius und Secundianus) befaßte, hatte an die Kaiser (Gratian, Valentinian II. und Theodosius) die Bitte gestellt, ein großes Konzil in Alexandrien zu veranstalten. Daraufhin berief Theodosius die Bischöfe seines Reiches bald nach Beendigung des zweiten allgemeinen Konzils zu einer neuen Synode, aber nicht nach Alexandrien, sondern wieder nach Konstantinopel. Hefele, II ², 34 ff. ↩
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Dieses Glaubensbekenntnis ist vielfach irrigerweise dem zweiten allgemeinen Konzil vom Jahre 381 zugeschrieben worden. Es kann aber insofern ökumenischen Charakter beanspruchen, als es, obgleich nur von einem griechischen Plenarkonzil aufgestellt, doch den Glauben der Gesamtkirche wiedergibt. Hefele a. a. O. 38 f. ↩
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Hefele (a. a. O. S. 21 ff. u. 39) hält die hier erwähnte Synode für die große antiochenische Synode des Jahres 378, welche einen von Papst Damasus und der römischen Synode vom Jahre 369 an die Orientalen gesandten Tomus annahm und mit ihrem Synodalschreiben als ihr eigenes Glaubensbekenntnis nach Rom schickte. ↩
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Die in neuester Zeit vielfach vertretene Ansicht, daß das zweite allgemeine Konzil (381) überhaupt kein Glaubensbekenntnis aufgestellt habe, wird durch die obige bestimmte Erklärung des Konstantinopeler Konzils vom Jahre 382, wie es scheint, hinreichend wiederlegt. — Vgl. auch Funk-Bihlmeyer, Kirchengeschichte, 7. Aufl., S. 199 f. ↩
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Die Abendländer wollten anfangs den Nektarius nicht anerkennen, sondern entschieden sich für Maximus. Ebenso verweigerten sie dem Flavian die Anerkennung und hielten auch fernerhin Paulinus als Nachfolger des Eustathius für den rechtmäßigen Bischof von Antiochien. Aus dieser Haltung der Abendländer erklärt sich das sichtliche Bestreben der morgenländischen Bischöfe, in ihrem Synodalschreiben an die Bischöfe des Abendlandes ihre Wahlen möglichst zu rechtfertigen. — Vgl. oben V 8, S. 272 und Hefele, CG II ², 7 f. 20. — Diözese ist in der alten Kirche gleich Patriarchatssprengel; s. oben S. 6 A. 1. Die Diözese Oriens ist das Patriarchat von Antiochien. S. Atlas zur Kirchengeschichte von Heussi-Mulert, Karte I. ↩
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1 Kor. 1, 12. ↩
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Vgl. Röm. 14, 10. ↩
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S. oben S. 278. ↩