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Histoire de l'Église
CHAPITRE XXXV.
Persécution excitée contre Jean Évêque de Constantinople.
L'Envie ne pouvant supporter l'éclat de ses vertus, usa de ses artifices ordinaires pour priver non seulement la ville Impériale, mais tout le monde, des fruits de son éloquence, et de sa doctrine. J'avoue qu'il ne m'est pas aisé de représenter fidèlement l'état où je me trouve en cet endroit de mon histoire. Car lorsque j'entreprends d'écrire les injustices que ce grand homme a souffertes, je suis en quelque sorte retenu par le respect des autres vertus de ceux qui ont commis ces injustices , et c'est ce qui m'obligera à passer leurs noms sous silence, autant qu'il me sera possible de le faire. Etant tellement aveuglés de la haine, qu'ils avaient contre lui, qu'ils ne pouvaient plus rien voir de ses excellentes qualités, ils cherchèrent des accusateurs. Mais parce que les accusations n'avaient rien de probable, ils tinrent un Concile hors de la ville, et le condamnèrent. L'Empereur ajoutant soi aux discours des Évêques, qu'il n'avait garde de prendre pour des imposteurs, l'envoya en exil. Ainsi Jean sans avoir été convaincu d'aucun 333 crime, sans avoir eu le moyen de se justifier, et sans avoir même appris les chefs de l'accusation. qu'on formait contre lui, fut contraint de partir de Constantinople, et d'aller à Hiero, qui est un lieu où l'on met les vaisseaux à l'embouchure du Pont. La terre ayant été ébranlée la nuit suivante par un furieux tremblement, et l'Impératrice ayant été saisie d'une grande crainte, on envoya sans cesse diverses personnes pour rappeler Jean, jusques à ce que le Bosphore fût tout rempli de ceux qui allaient le supplier de retourner à Constantinople, et de la garantir par sa présence, du péril dont elle était menacée. L'embouchure de la Propontide fut couverte en un moment de vaisseaux, et tout le peuple alla au devant de lui avec des flambeaux, et ainsi la faction de ses ennemis fut dissipée. Quelques mois après ils s'assemblèrent une seconde fois, et oubliant tous les crimes dont ils l'avaient chargé la première fois, ils ne l'accusèrent que d'avoir exercé les fonctions Episcopales depuis qu'il avait été déposé. Il répondit qu'il n'avait point été déposé dans les formes, que jamais on ne lui avait proposé aucun chefs d'accusation, que jamais on ne l'avait interrogé, qu'on ne l'avait point condamné en sa présence ; mais que l'Empereur l'avait chassé de la ville, et l'avait ensuite rappelé. Les ennemis de Jean ayant assemblé un second Concile, ne prirent pas seulement la peine de prononcer une seconde condamnation, ils persuadèrent à l'Empereur que la première était très-juste, et firent exiler ce célèbre Évêque à Cucuse bourg désert d'Arménie, et ensuite à Pityonte ville 334 assise aux extrémités de Pont, et habitée par les plus sauvages de tous les peuples. Mais Dieu ne permit pas qu'il allât jusque-là, et il lui fit trouver à Comanes dans le chemin, une vie exempte de lassitude, et de douleur. Le corps fut déposé proche de celui de saint Basilisque Martyr, selon ce que ce saint Martyr l'avait ordonné. Je crois ne devoir parler ni des Evêques, qui furent chassés de leur Siège à son occasion, et exilés aux extrémités de l'Empire, ni des Solitaires qui souffrirent de cruelles persécutions, parce qu'il faut dissimuler ce qui est odieux, et cacher les défauts de nos frères. La plus grande partie de ses ennemis turent punis comme ils méritaient, et l'exemple de leur châtiment sut utile aux autres. Les Évêques d'Europe témoignèrent une si grande indignation de cette injustice, qu'ils se séparent de la communion de ceux qui l'avaient commise. L'Illyrie suivit leur sentiment. La plupart des villes d'Orient se préservèrent du crime de cette violente persécution, sans se séparer extérieurement de ceux qui l'avaient exercée. Les Evêques d'Occident n'admirent point à leur communion ceux d'Egypte, d'Orient, de Bosphore, et de Thrace, jusques à ce qu'ils eussent fait mention du nom de ce grand Docteur de l'Univers, avec les noms des autres saints Évêques. Ils ne reconnurent point Arsace, qui fut ordonné en sa place. Mais ils reconnurent Attique, successeur d'Arsace, après qu'il leur eut envoyé demander plusieurs fois leur communion, et qu'il eut rétabli le nom de Jean dans les Diptiques.
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Kirchengeschichte (BKV)
35. Das ungerechte Verfahren gegen Johannes (Chrysostomus)1
Allein der Neid konnte den Glanz der Weisheit jenes Mannes nicht ertragen, sondern er gebrauchte die ihm eigenen ränkevollen Mittel, um die Kaiserstadt oder besser gesagt den ganzen Erdkreis seiner Stimme und seines Geistes zu berauben. Ich aber weiß, an diesem Punkte meiner Geschichte angelangt, nicht, wie mir zu Mute ist. Ich möchte einerseits die an ihm verübten Frevel und Ungerechtigkeiten offen erzählen, andererseits aber habe ich ehrerbietige Scheu vor der sonstigen Tugendhaftigkeit derer, die ihm das Unrecht zugefügt haben. Deshalb will ich versuchen, selbst Ihre Namen S. 317 geheim zu halten. Dieselben hatten verschiedene Gründe, ihm feind zu sein, und wollten den hellen Glanz der Tugend dieses Mannes nicht ansehen. Sie fanden einige elende Ankläger, und obschon sie die Verleumdung als solche klar durchschauten, setzten sie doch fern von der Stadt ein Gericht ein und fällten das Urteil. Der Kaiser aber, der ihnen als Priestern Glauben schenkte, verfügte, daß jener weit weg von der Stadt seinen Aufenthalt nehmen solle. So wurde derselbe, ohne die Anklage gehört und ohne sich verteidigt zu haben, gleich als wäre er der Punkte, deren man ihn beschuldigte, überführt, gezwungen, die Stadt zu verlassen. Er begab sich nach dem am Eingang zum Pontus gelegenen Hieron. So heißt nämlich der dortige Ankerplatz. Da aber während der Nacht ein sehr heftiges Erdbeben entstand, das die Kaiserin in gewaltigen Schrecken versetzte, so sandte man gegen Morgen Boten an den Vertriebenen mit der Bitte, schleunigst in die Stadt zurückzukehren und die Gefahr von ihr abzuwenden. Nach diesen Boten wurden noch andere geschickt und nach diesen wieder andere, so daß schließlich der Bosporus mit Abgesandten ganz bedeckt war. Als das gläubige Volk dieses erfuhr, verstopfte es förmlich mit seinen Segelschiffen den Ausgang der Propontis; denn alle eilten ihm mit brennenden Wachsfackeln entgegen.
Für dieses Mal wurde also die engverbundene Schar seiner Feinde auseinandergesprengt. Aber nach wenigen Monaten fanden sie sich wieder zusammen und forderten Rechenschaft nicht in betreff der früheren falschen Anklagepunkte, sondern wegen des nach der Absetzung gehaltenen Gottesdienstes. Johannes entgegnete, er sei nicht ordnungsgemäß gerichtet worden, habe keine Anklage gehört, habe sich nicht verteidigen können, sei auch nicht in seiner Gegenwart verurteilt, sondern vom Kaiser verbannt und von ihm auch wieder zurückgerufen worden. Seine Feinde beriefen indessen eine neue Synode und verlangten nicht einmal ein geordnetes Rechtsverfahren, sondern redeten dem Kaiser ein, daß das Urteil gesetzmäßig und gerecht gewesen sei, und verbannten ihn nicht nur aus jener Stadt, sondern schickten ihn auch in ein kleines und einsames S. 318 Städtchen Armeniens mit Namen Kukusus. Auch von dort vertrieben sie ihn wieder und verwiesen ihn nach Pityus, dem äußersten Punkt des Pontus und des römischen Reiches, in der Nähe der wildesten Barbaren. Doch der gütige Herr duldete nicht, daß der ruhmvolle Kämpfer und Sieger bis zu diesem Inselchen geschleppt werde. Denn als er nach Komana gekommen war, nahm er ihn auf in das ewig junge und schmerzlose Leben2. Sein Leib aber, der so herrliche Kämpfe bestanden hatte, wurde neben dem Reliquienschrein des Martyrers Basiliscus beigesetzt, wie es der Martyrer im Traume befahl.