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Histoire de l'Église
CHAPITRE VI.
Fausse clémence de Julien.
LA profession publique que Julien fit de son impiété, fut la source du désordre, et de la confusion, dont toutes les villes de l'Empire furent remplies. Ceux qui étaient encore attachés au culte des Idoles ouvrirent leurs Temples, et célébrèrent ces mystères abominables, qui devaient être ensevelis sous un éternel oubli. Ils souillèrent le feu en l'allumant sur les Autels, la terre, en la trempant du sang des victimes ; et l'air, en le remplissant de la fumée, et de l'odeur qui sortaient de leurs entrailles. Etant agités avec violence, par les démons qu'ils adoraient, ils couraient comme les Prêtres de Cybèle, par les rues, et par les places publiques, et offensaient les personnes de piété, par toute sorte de railleries, et d'outrages. Ceux qui faisaient profession de la véritable Religion, ne pouvant souffrir leur insolence, repoussèrent leurs injures par d'autres injures, leur reprochèrent leurs égarements, et leurs erreurs. Ceux-ci vivement piqués de ce reproche, usèrent de la licence que la protection du Prince leur donnait. Ce détestable Empereur excitait ses sujets les uns contre les autres, au lieu de maintenir la paix entre eux, et dissimulait les entreprises que les plus furieux faisaient contre les plus modérés. Il donnait les charges, tant de la Cour, que de la ville, et de l'armée aux plus cruels, et aux plus impies. Ces 178 Officiers ne contraignaient pas les Chrétiens à force ouverte de sacrifier aux Idoles ; mais ils leur faisaient mille affronts. Ce fut par le même esprit, qu'on ôta aux Ecclésiastiques les privilèges qui leur avaient été autrefois accordés par Constantin.
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Kirchengeschichte (BKV)
6. Wiedererstarkung des Heidentums
Als Julian seine heidnische Gesinnung offen kundgab, da füllten sich die Städte mit Parteikämpfen. Denn diejenigen, welche der trügerischen Verehrung der Götzenbilder ergeben waren, öffneten die Götzentempel und feierten wieder jene schmutzigen Mysterien, die wert gewesen wären, für immer vergessen zu werden. Sie zündeten das Feuer auf den Altären wieder an, besudelten die Erde mit dem Blut der Opfertiere und verpesteten die Luft mit Fettdampf und Opferrauch. Gejagt von den Dämonen, denen sie dienten, liefen sie wie toll nach Art der Korybanten durch die Straßen, überhäuften die Christen mit gemeinen Spässen und Spottreden und unterließen keine Art der Schmähung und Verhöhnung. Die Bekenner des christlichen Glaubens dagegen, welche die Lästerungen derselben nicht ertragen konnten, gaben ihnen ihre Schmähungen zurück und hielten ihnen die Irrtümer vor, denen sie huldigten. Das nahmen aber die Diener der Gottlosigkeit wieder übel auf, und da die vom Herrscher ihnen gewährte Freiheit ihrer Verwegenheit zu Hilfe kam, so bereiteten sie den Christen die grausamsten Qualen. Denn der verruchte Kaiser, dessen Pflicht es gewesen wäre, für den Frieden seiner Untertanen zu sorgen, hetzte selbst das Volk gegeneinander. Er übersah, was die verwegeneren Elemente gegen die gemäßigteren sich erlaubten und übertrug die politischen und militärischen Ämter den rohesten und ungläubigsten Männern. Diese übten zwar gegen die Bekenner des christlichen Glaubens keinen S. 178 offenbaren Zwang aus, um sie zum Opfern zu nötigen, sie fügten ihnen aber jegliche Art von Schimpf zu. So wurden den Priestern auch jene Ehrengeschenke wieder entzogen, welche ihnen der große Konstantin zugewiesen hatte.