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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter I. Of the piety of the emperor Gratianus.
P. 132 How the Lord God is long suffering towards those who rage against him, and chastises those who abuse his patience, is plainly taught by the acts and by the fate of Valens. For the loving Lord uses mercy and justice like weights and scales; whenever he sees any one by the greatness of his errors over-stepping the bounds of loving kindness, by just punishment He hinders him from being carried to further extremes.
Now Gratianus, the son of Valentinianus, and nephew of Valens, acquired the whole Roman Empire. He had already assumed the sceptre of Europe on the death of his father, in whose life-time he had shared the throne. On the death of Valens without issue he acquired in addition Asia, and the portions of Libya. 1
Gratian was proclaimed Augustus by Valentinian in 367. (Soc. iv. 11. Soz. vi. 10.) He came to the throne on the death of Valentinian at Bregetio, Nov. 17, 375. He associated his brother Valentinian II. with him, and succeeded his uncle Valens Aug. 9, 378. On Jan. 19, 379 he nominated Theodosius Augustus. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XXII.
Partie d'une lettre de Pierre Evêque d'Alexandrie touchant les violences commises par Lucius.
« Pallade Gouverneur de la Province, Païen, et fort attaché au culte des Idoles, et qui avait souvent fait la guerre à Jésus-Christ, ayant amassé la troupe dont j'ai parlé, fit irruption dans l'Eglise avec la même impétuosité, que s'il eût été question de faire main basse sur des Barbares. Lorsque 248 j'ai voulu raconter ce qui se passa en cette occasion, le seul souvenir a tiré des larmes de mes yeux. Je garderais encore le silence, ou ne m'occuperais tout au plus qu'à verser des pleurs, si les pensées que Dieu m'a données n'avaient dissipé ma douleur. Cette troupe dont j'ai parlé étant entrée dans l'Eglise de Théonas, y chanta des chansons composées en l'honneur des Idoles, au lieu de Psaumes, y battit des mains, et y dit des paroles déshonnêtes, au lieu d'y lire la sainte Ecriture, et y prononça contre les Vierges consacrées à Dieu, des saletés que je n'ai garde de répéter. Il n'y eut point d'homme grave qui ne bouchât ses oreilles, de peur de les entendre, et qui ne souhaitât d'en avoir perdu l'usage.
Mais plût à Dieu qu'ils se fussent contentés de cette insolence, et qu'ils n'eussent point enchéri sur la licence de leurs discours, par la brutalité de leurs actions. Quelque atroces que soient les injures, elles sont aisément supportées par ceux qui sont éclairés de la sagesse de Dieu, et affermis dans l'observation de ses préceptes. Ceux-ci comme des vases de colère préparés pour la perdition, en faisant un vilain bruit par le nez, comme par un tuyau, déchirèrent les habits des Vierges qui s'étaient consacrées à Dieu, et qui s'étaient rendues semblables à des Anges par leur pureté. Ils les traînèrent toutes nus par toute la ville, et leur firent mille insolences pleines de la plus étrange inhumanité. Que si quelqu'un touché de compassion, entreprenait de leur faire quelque remontrance, il était aussitôt maltraité, et battu outrageusement. Mais le plus grand 249 malheur qui arriva, est que plusieurs furent forcées; plusieurs furent tuées à coups de bâton sur la tête ; plusieurs demeurèrent sans sépulture au grand déplaisir de leurs parents, et il y en a dont on cherche encore aujourd'hui les corps. Mais pourquoi déplorer ces maux qui paraissent supportables, quand on les compare à de plus atroces ? Pourquoi ne les pas laisser pour passer à un sujet plus important, qui vous remplira d'étonnement, et vous fera admirer l'excès de la bonté de Dieu qui n'a pas abîmé le monde. Ces impies ont fait sur l'Autel ce qui n'avait jamais été ni fait, ni entendu du temps de nos pères, comme parle l'Ecriture. Ils ont fait danser sur l'Autel, où nous attirons le saint Esprit par nos prières, comme sur un théâtre profane un jeune homme, qui renonçant en quelque sorte à l'honneur de son sexe, avait pris un habit de fille, qui faisait mille gestes ridicules pendant qu'ils riaient avec éclat, et qu'ils disaient toute sorte d'impiétés . Comme si les abominations qu'ils avaient faites auparavant n'eussent rien eu que de fore honnête, ils choisirent un des plus infâmes de leur troupe, qui en se dépouillant de ses habits, se dépouilla aussi de la pudeur, le mirent tout nu dans la chaire, et le saluèrent comme un Prédicateur qui allait débiter une doctrine toute contraire à celle de Jésus-Christ qui allait consacrer les vices, et enseigner que la débauche vaut mieux que la continence, et qu'il n'y a rien de si commode dans la vie que la fornication, l'adultère, l'amour des garçons, le vol, et l'excès du boire, et du manger.
Lorsque je fus sorti de l'Eglise 250 car comment y serais-je demeuré, pendant que les gens de guerre y étaient entrés à main armée, que le peuple gagné par argent y faisait un bruit horrible, et que les Païens y étaient accourus en foule, Lucius mon successeur, qui n'avait point été élu dans l'assemblée d'Evêques, par les suffrages du Clergé, ni demandé par le peuple selon les lois de l'Eglise, mais qui avait acheté la dignité Episcopale, comme une charge séculière y arriva. Mais il n'y arriva pas seul ; il y avait avec lui, non des Évêques, des Prêtres, des Diacres, des Fidèles, non des Moines qui chantassent des Hymnes tirées de l'Ecriture Sainte, mais il y avait Euzoïus qui ayant été autrefois ordonné Diacre de notre Eglise d'Alexandrie, y fut déposé avec Arius, dans le grand et saint Concile de Nicée, et qui ruine maintenant l'Eglise d'Antioche par sa conduite. Il avait encore avec lui Magnus, qui avait la garde du trésor du lieu où était le Prince, et qui avait toujours prêté main forte à l'impiété. Ce Magnus ayant mis le feu au temple de Julien, à l'Eglise de Beryte, ville célèbre de Phénicie, fut condamné sous le règne de Jovien d'heureuse mémoire, à la rebâtir à ses dépens, et: il eut eu la tête tranchée, si par de fortes sollicitations, il n'eût obtenu la grâce. La connaissance que vous avez: des violences, et: des cruautés de l'ennemi, qui s'est élevé contre nous, vous peut faire juger de la grandeur, et de l'énormité des crimes, qui ont été commis dans l'Eglise, et doit exciter votre zèle à en rechercher la justice. Ce Lucius qui a été condamné tant de fois par votre jugement, et par celui 251 de tous les Évêques Orthodoxes, est venu dans cette ville, dont les habitants avaient une extrême aversion de lui, avec un fondement très-légitime. En effet il ne se contente pas de dire comme l'insensé dans les Psaumes: Jésus-Christ n'est pas vrai Dieu; mais étant corrompu, il tache de corrompre les autres, et met tout son plaisir dans les blasphèmes qui sont avancés contre Jésus-Christ, par ceux qui adorent la créature, au lieu d'adorer le Créateur. Je ne ce dis rien que de véritable, puisque les sentiments de cet impie, sont fort approchants de ceux des Païens, et qu'il a la témérité d'adorer un autre Dieu que le véritable. Le peuple fit des acclamations à son arrivée, et lui dit: Soyez le bien venu, vous qui niez le Fils ; Sérapis vous aime, et vous a heureusement amené ici. C'est ainsi qu'ils appellent leur Idole.
A l'heure même Magnus, le complice de ses impiétés, et le ministre de ses violences, étant à la tête de ses ce soldats, se saisît de dix-neuf tant Prêtres, que Diacres, dont quelques-uns étaie âgés de plus de quatre-vingt ans, et comme s'ils eussent été surpris dans quelque crime atroce, il les fit amener devant lui, et les pressa de renoncer à la foi, que nos Pères ont reçue des Apôtres, et qu'ils nous ont laissée, et les assura que ce serait une action qui serait fort agréable au très-clément Empereur Valens. Consentez, misérables, leur cria-t-il, consentez à la doctrine des Ariens. Bien que votre Religion soit la véritable, Dieu vous pardonnera de l'avoir trahie, puisque vous ne l'aurez pas trahie volontairement, mais par contrainte, et que les péchés qu'on commet par 252 contrainte ont leur excuse, au lieu que les volontaires portent avec eux leur condamnation.. Faites réflexion sur ces raisons que je vous représente, et signés promptement la doctrine d'Arius, que Lucius publie. Tenez pour certain que si vous obéissez aux Empereurs, vous recevrez des richesses, et des honneurs en récompense ; au lieu que si vous leur désobéissez, vous serez mis en prison, vous serez déchirés de coups, tourmentés par les plus cruels de tous les supplices, dépouillés de vos biens, chassés de votre pays, et emmenés en des lieux incultes, et sauvages. Mêlant ainsi des promesses à ses menaces, il tâchait de les faire renoncer à la foi.
Mais ces généreux Ecclésiastiques appréhendant incomparablement davantage la perte de la foi, que les plus rigoureux supplices, lui répondirent enfin en ces termes Cessez, cessez de prétendre nous épouvanter par vos menaces, nous n'adorons point un Dieu nouveau. C'est en vain que vous écumez comme une mer irritée, c'est en vain que vous soufflez comme un vent impétueux. Nous demeurerons attachés à la saine doctrine, jusques au dernier soupir. Nous ne croirons jamais que Dieu ait été sans puissance, sans sagesse, et sans vérité. Nous ne croirons jamais qu'il ait été Père en un temps, et qu'il ne l'ait point été en un autre, comme le croit cet Arien impie, qui lui donne un Fils temporel. Si le Fils était une créature, comme les Ariens le disent, et qu'il ne fût point de même substance que son Père, le Père y serait réduit au néant, puisque selon eux le Fils n'étant: point, le Père ne serait point non plus: que si 253 le Père est de toute éternité, et s'il produit son Fils, non par aucun écoulement, parce que Dieu n'est point susceptible de passions, n'est-ce pas une folie, et une extravagance de dire du Fils, à qui toutes les créatures sont redevables de leur être : II y a eu un temps auquel il n'était point ? Voila pourquoi nos Pères, qui se font assemblés à Nicée de toutes les parties de l'Univers, ont condamné la doctrine d'Arius, que Lucius soutient, et ont déclaré que le Fils est non d'une autre substance que son Père, comme vous nous voudriez contraindre de le dire. Mais de la même. Ils ont formé le terme de consubstantiel de plusieurs paroles de l'Ecriture, et l'ont entendu en un sens fort orthodoxe.
Après qu'ils eurent parlé de la sorte, Magnus commanda de les mener en prison, et les y retint plusieurs jours dans l'espérance de les faire changer de sentiment. Mais ils entrèrent dans cette lice, comme des défenseurs de la foi, qui étaient au dessus de la crainte, et qui étant fortifiés par l'exemple des grandes actions que leurs prédécesseurs avaient faites avec le secours de la grâce, méprisaient les menaces, et croyaient que les tourments ne serviraient qu'à éprouver leur vertu. Toute la ville accourut pour voir ces généreux combattants, qui comme dit le grand Paul, étaient exposés aux yeux des Anges, et des hommes, et qui surmontaient la cruauté par la patience et l'impiété par la constance. Cet ennemi violent, et: inhumain prétendait les abattre par ses menaces, ou les tromper par ses ruses, et les faire entrer dans la faction des scélérats, qui ont conjuré contre le Sauveur. 254 Quand il fut las d'exercer les tourments que sa rage avait inventés, et qui faisaient gémir tous les gens de bien, il assembla une multitude de personnes déréglées, et fit amener ces bienheureux accusés comme pour les juger, ou plutôt pour les condamner, pendant que le bord de la mer retentissait des cris des païens, et des Juifs, qui avaient été loués à prix d'argent, pour faire contre eux beaucoup de bruit. Après qu'ils eurent refusé de consentir à l'impiété des Ariens, il les condamna en présence du peuple, qui fondait en larmes, à sortir d'Alexandrie, et à aller à Heliopole, ville de Phénicie, dont tous les habitants sont Idolâtres, et où il n'y a personne qui veuille souffrir qu'on lui parle de Jésus-Christ. Comme il les avait condamnés dans un bain qui est proche de la mer, il parut incontinent après sur le bord debout, et tenant une épée nue à la main, comme pour les épouvanter, eux qui avaient souvent blessé le démon avec une épée, qui coupe des deux côté. Il leur commanda ensuite de monter sur le vaisseau, sans leur donner aucune provision pour leur voyage, ni aucune consolation dans leur exil, et ce qui est plus étrange, et plus incroyable, sans attendre que la tempête eut cessé ; car la mer était alors agitée comme si elle eût eu de l'indignation de son injustice, et qu'elle eut refusé de contribuer à l'exécution de sa sentence, et qu'elle eût fait voir l'inhumanité de ce Juge, à ceux qui ne s'en apercevaient pas d'eux-mêmes.
On peut dire avec vérité que le Ciel fut étonné de cette injustice, que la ville en gémit, et qu'elle en pleure encore aujour- 255 d'hui. Les uns frappaient leur estomac, et les autres levaient les mains, et les yeux au Ciel, comme pour implorer son secours contre la violence, et comme pour dire, sans parler : O Ciel écoutez, et vous Terre ouvrez vos oreilles, pour entendre combien ce que l'on fait est injuste ! Enfin tout retentissait de soupirs, et de plaintes. Les larmes qui coulaient des yeux firent un fleuve, qui couvrit en peu de temps la surface de la mer. Lorsque ce Juge qui comme je l'ai dit, était debout sur le rivage, eut commandé qu'ils fissent voile, les filles, et les femmes, les jeunes gens, et les vieillards poussèrent tous ensemble un cri si violent, qu'il empêcha d'entendre le bruit des vents, et des flots.
Pendant qu'ils faisaient voile vers Heliopole, cette ville si fort adonnée au culte des Idoles, et si corrompue par les maximes diaboliques, qui ne recommandent que le plaisir, et qui étant entourée de montagnes dont la cime semble menacer le Ciel, est une véritable retraite de bêtes farouches, Pallade Préfet d'Alexandrie défendit de les pleurer, soit en particulier, ou en public. On se saisit de plusieurs qui pleuraient, et on les mit en prison. On les en tira ensuite pour les battre, pour les déchirer, pour les tourmenter, et on les condamna enfin à travailler aux métaux de Pheno, ou de la Proconnèse. C'étaient cependant des hommes qui brûlant du zèle de la gloire de Dieu, avaient souvent combattu pour l'intérêt de son Eglise. Il y avait parmi eux vingt-trois Moines, qui vivaient dans la solitude avec une grande austérité. Un Diacre qui avait apporté les Lettres de no- 256 tre très-cher frère Damase Evêque de Rome, fut trainé comme un scélérat les mains derrière le dos ; on le tourmenta avec une aussi grande, ou même avec une plus grande rigueur, que s'il eût été coupable d'un meurtre On lui bâtit longtemps la tête avec de pierres et avec des balles de plomb, et on le mit enfin sur le vaisseau avec les autres. Il fit en y entrant le signe de la Croix, et; fut mené sans aucunes provisions aux métaux de Pheno.
Pendant que le Juge faisait tourmenter de jeunes gens, des soldats gardaient les corps de ceux qui avaient été exécutés à mort, de peur que leurs frères, et leurs proches, ou les autres habitants ne leur rendirent le devoir de la sépulture, comme ils en avaient demandé la permission. Que peut-on ajouter à l'injustice de celui qui les avait jugés, ou plutôt qui les avait condamnés? Ceux qui avaient combattu pour la défense de la piété, furent en cette rencontre plus maltraités que les homicides, puisqu'on leur refusa après leur mort, la sépulture qu'on ne refuse pas aux autres, et qu'ils furent exposés aux bêtes. Ceux qui par compassion, et par tendresse de conscience voulurent assister dans ce pieux office les pères de ceux qui avaient été exécutés à mort, furent aussitôt condamnés à avoir la tête tranchée. Y a-t-il quelque Loi parmi les Romains, ou quelque coutume parmi les Etrangers, qui défende d'être touché de douleur à la vue d'un père affligé de la mort de son fils ? Y a-t-il eu quelque Tyran dans l'antiquité, qui se soit porté à une cruauté si inouïe ? Pharaon commanda autrefois de faire mourir les enfants mâles des Juifs ; 257 mais ce ne fut que par crainte, et par jalousie qu'il fit ce commandement. Il était cependant encore moins cruel que ce que nous voyons de nos propres, yeux, et nous pourrions choisir de le souffrir plutôt que ce que nous souffrons, si cela dépendait de notre liberté. Quelqu'incroyable, quelque fâcheux, quelque dur, quelque inhumain, et quelqu'insupportable que soit ce que j'ai dit, il faisait la joie des imitateurs de l'extravagance, et de l'impiété d'Arius.
Au milieu de ce deuil public, durant lequel il n'y avait point de maison, où comme il est écrit dans le Livre de l'Exode, il n'y eût un mort, ceux dont la malignité était insatiable, en répandirent le venin mortel jusques sur les Evêques de la Province, par le ministère de Magnus Trésorier de l'Empereur, et dont nous avons déjà parlé. Ils .en traînèrent quelques-uns devant les Tribunaux : Ils tourmentèrent les autres d'une .autre manière, et n'omirent rien de ce qu'ils purent inventer pour engager tout le monde dans l'impiété. Ils tournent de tous côtés, et cherchent quelqu'un qu'ils puissent dévorer, comme fait le démon, qui est l'auteur, et le chef de leur secte. Enfin après avoir trouvé partout de la résistance à leurs criminelles entreprises, ils exilèrent par le moyen de Magnus, ministre ordinaire de leur cruauté, à la ville de Diocésarée, qui n'est habitée que par des Juifs, qui ont trempé leurs mains dans le sang du Sauveur, onze Evêques d'Egypte, qui pour vivre avec plus d'austérité, s'étaient retirés dès leur jeunesse dans le désert, et y étaient demeurés jusqu'à un âge fort avancé, qui avaient surmonté la volupté 258 par la raison, qui ayant sucé la piété avec le lait, prêchaient la véritable doctrine avec une généreuse liberté, qui avaient souvent vaincu les démons, et les avaient chargés de confusion, qui réfutaient par la force de leurs discours, l'impiété des erreurs d'Arius. N'étant point rassasiés, non plus que l'enfer, de la mort d'un si grand nombre de nos frères, ils sont venus à cet excès de folie et d'aveuglement, que de vouloir laisser par toute la terre, des monuments de leur cruauté, Car ils firent encore exiler à Néocésarée ville de Pont, des Ecclésiastiques de l'Eglise Catholique d'Antioche, qui avaient résolu avec quelques Moines, de faire des protestations contre les artifices dont ils usaient pour établir leur doctrine corrompue. Peut-être que la rigueur de l'air les a fait mourir. »
Voila les exécutions tragiques qui furent vues en ce temps-là, et qui furent consignées à la postérité, à la honte de ceux qui avaient aiguisé leurs langues contre le Fils unique de Dieu, et qui non contents d'attaquer le Créateur du monde, avaient déclaré la guerre à ses serviteurs, bien qu'elles dussent être ensevelies dans un éternel oubli.